Tadjiks

et d’Ukrainiens après la constitution d’Etats indépendants, rapatriements de peuples déportés comme les Tatars de Crimée, migrations ethniques comme les Juifs vers Israël, mouvements de réfugiés comme les Afghans, migrations de travail (Ouzbeks, Tadjiks), fuite des cerveaux. Une migration chinoise, mobile, investit des métiers peu qualifiés ou des commerces ambulants. Le Moyen Orient est, depuis vingt ans, une zone de forte attraction de main d’œuvre, souvent qualifiée de sud-sud : 35% de travailleurs

Chine. Il faut aussi prendre en compte la question du bilinguisme. Du fait de leur histoire, de nombreuses populations ont été obligés au bilinguisme. Mais certaines renvoient à des histoires croisées, similaires, qui expliquent ce bilinguisme. Ex : Tadjik et l’ouzbek. Autre cas : les kurdes de Turquie qui sont obligés de parler turque. Hétérogénéité très forte. II. Quelle est la place et le rôle des populations turques ? Conscience de groupe, d’une identité collective, qui peut se penser à plusieurs

TayoyeÇ), d'après la tribu arabe Tayyi'. Curieusement, cette appellation a été utilisée ensuite pour désigner les Iraniens par opposition aux Turcs, avant de se spécialiser comme nom de certains groupes iraniens, sous la forme légèrement déformées de Tadjik. Les vestiges les plus impressionnants qui nous sont parvenus sont ceux des cités mar chandes, dans les grandes oasis d'Arabie du nord-ouest (Taymâ', Madâ'in Sàlih, al-cUlâ), en bordure du golfe Arabo-persique (Thâj) et au pied des montagnes du

années de communismes. Ainsi dés l’arrivée d’espaces de libertés, il y a dés revendications d’indépendance qui va mener à l’éclatement de l’URSS. Gorbatchev est triplement contesté par : - Les groupes ethniques opprimés depuis 70 ans (Estoniens, Tadjiks, Kasahks) - La frange conservatrice du système soviétique qui veulent mettre Gorbi dehors pour ses réformes→ en particulier l’armée et le partie communiste. - La frange réformatrice qui veulent la disparition du partie unique, passage au libéralisme

stambouliotes. De nombreuses boutiques sont détenues par des Kurdes (Pérouse, 1999), tandis que d’Asie centrale s’approvisionnent à Laleli, au coeur du « quartier russe », des entrepreneurs de toutes les nationalités (ouzbèke, russe, kirghize, tadjike, etc.). Aussi les pratiques économiques, sociales et territoriales des marchands d’Asie centrale conduisentelles à les inscrire dans le champ post-soviétique plutôt que dans le champ turcique. Quelques réseaux ethniques se sont néanmoins développés

Hamid KARZAÏ, entend contrer l’influence du Pakistan soutenu par la Chine. 3. Le jeu ambigu de l’Iran Iran et Afghanistan sont des rivaux pour le transit du pétrole provenant d’Asie centrale. Outre l’aide traditionnelle apportée aux peuples hazâra, tadjik et à la communauté chiite, Téhéran accroît son influence en Afghanistan pour contrer les puissances occidentales en apportant : • un soutien officiel au Président KARZAÏ. La coopération commerciale entre les deux pays est favorisée par l’utilisation

la plupart musulmans sunnites. Au-delà de leur langue et de leur code de valeur, les Pachtouns ne forment pas un ensemble cohérent ; ils sont divisés en tribus, souvent hostiles. La seconde ethnie la plus représentée en Afghanistan est le peuple tadjik, entre un quart et un tiers de la population totale. De confession sunnite, cette ethnie vit dans les plaines fertiles du Nord du pays et parlent le dari. Ils passent pour être des alliés de l’Occident, contrairement aux Pachtouns. Les Hazaras,

le pays bénéficia de l’influence de nombreux peuples, parmi lesquels les Turcs, les Perses, les Indiens, les Moghols et les Grecs, ce qui donna naissance à une culture et de nombreuses ethnie. Citons les plus principales : les Pashtouns (38%), les Tadjiks (25%), les Hazaras (19%), les Ouzbeks (6%). Cette population est majoritairement rurale, ce sont de petites ethnies, pauvres et analphabètes, qui vivent comme au Moyen Âge, isolées dans des zones montagneuses. L’Afghanistan compte par conséquent entre

désigner les langues du monde. On y trouve par exemple pour l’arabe 35 codes différents, allant d’une forme parlée par plus de 47 millions de personnes, comme l’arabe égyptien, à des formes parlées par 7000 personnes, comme l’arabe chypriote ou l’arabe tadjik, ce qui, d’un point de vue linguistique, n’est pas faux : Il existe beaucoup de dialectes arabes, pas toujours intercompréhensibles. En revanche on peut se demander pourquoi il n’y a qu’un code pour l’anglais, l’espagnol ou le portugais et deux pour

image caricaturale. Ce pays ne s’est jamais remis de l’invasion soviétique, et faisait face au moment de la guerre mené par les EU à sa 3e année de terrible sécheresse. Puzzle d’ethnies, creusé par les talibans, le fossé entre le Nord des minorités tadjike, ouzbèke et hazara et le sud pachtounes du fait de la guerre s’accroit. Le monde devrait s’accorder sur la neutralité du pays et la fin des invasions étrangères pour lui laisser une chance de se reconstruire. Mais il est un nouvel enjeux pour l’Inde