Subconscient

ruisseau, la lune, la clôture, le clown, le poisson et l’étoile. Bellefleur a créé son monde à lui à travers cette toile, un monde où une étoile peut être au sol et où un poisson est plus grand qu’un clown. «Bellefleur se laissait inspirer par son subconscient, adoptant les techniques surréalistes d'association libre et de dessin automatique. Dans ce tableau, le coloris fortement contrasté illustre la diversité des émotions: l'éclat des jaunes, oranges et rouges tranche sur les sombres verts et bleus

triste"l.3,4) La douleur de Madeleine n'est perçue que d'un point de vue esthétiques (cette douleur l'a rend plus belle) et pas avec un point de vue "humain". Il confond l'amour avec le désir et le plaisir. Duroy découvre au fond de lui dans son subconscient qu'il est admiré par Madeleine ("il s'aperçut que son inquiétude venait d'une de ces arrière pensées, confuses, secrètes..." l.24,25) Très émus par cette belle femme veuve, le jeune homme en arrive par déduction à penser à là conquérir. II)

pays inondé de figures à la recherche de prestige. En montant La noce, Gregory Hlady veut des oppositions et des contrastes choquants. Il désire provoquer un malaise tout en ajoutant aux intentions des actions explicites. Par l’exploitation du subconscient et l’éclatement psychologique des personnages, il parvient à faire ressortir le thème dominant de l’histoire : l’hypocrisie dans le mariage. En rejetant les caractéristiques du théâtre psychologique, le metteur en scène de La noce suit cette idée

il ne se sent pas le maître, il part à la recherche de François. Et, par bouffées, nous parviennent ses propos, véritable confession, qui tous appellent François à l’aide. Il a suffi d’une phrase indifférente et lointaine, juste perçue par son subconscient, pour déclencher toute une conduite incontrôlée, somnambulique mais réelle, celle-là seule qu’aime à capter la caméra de Chabrol. En fin de compte, Le beau Serge, c’est l’histoire d’une réanimation dans le sens de « rendre le souffle », « rendre

représentation n'est pas uniquement spectacle. L'action dramatique fait aussi intervenir l'homme avec une- conscience dont la lucidité multiplie les problèmes, avec un cœur tourmenté par les affres de grandes questions existentielles, avec un subconscient dont les souvenirs à peine enfouis ressurgissent avec leur cortège de sentiments contradictoires et primitifs: instincts, passions, préjugés...qui guident dans l'ombre les idées claires et la volonté. Mais jamais l'action dramatique ne doit

des choses au-delà des apparences, elle usera du symbole, elle se fera suggestive, fluide, musicale et incantatoire. Pour Moréas, le symbolisme doit « vêtir l'idée d'une forme sensible ». Elle sera liée à une philosophie de l’inconnaissable et du subconscient : c’est le rêve de chaque poète, qui s’exprimera dans son œuvre. On est à l’opposé du réalisme. Les précurseurs : - Dès 1822, Hugo déclare : « La poésie, c’est tout ce qu’il y a d’intime dans tout » et affirme l’existence d’un monde idéal sous

idées et perceptions allant jusqu'à dépasser toutes les limites — notamment celles des contraires (la vie et la mort, le passé et le futur, le rêve et la réalité). Les surréalistes aimaient retrouver l'irrationnel; explorer les niveaux profonds du subconscient par l'expérience de l'inconscient, les états hallucinatoires, le sommeil hypnotique etc... Voici quelques caractéristiques: - l'insolite de l'image ex: le rapprochement révélateur de deux réalités sans rapport logique. - signes portants un sens

des victimes d’Hiroshima. Bien que destiné aux victimes japonaises, on peut rapprocher cet hommage à celui fait aux victimes ds camps de concentration : « La grande Apocalypse (Auschwitz), ce grand crime de guerre, est incontestablement dans mon subconscient depuis la guerre où enfant j’assistai à la destruction du ghetto de ma petite ville natale, Debiça. » Cette pièce fut créée en 1967 sur les lieux même de la tragédie à Auschwitz. Un Thrène est un chant de douleur, de lamentations pratiqué par

fin du monde, le deuxième de la pentalogie, Arthur Dent — le dernier humain à avoir quitté la Terre avant sa destruction, et donc la partie de l'ordinateur la plus susceptible de trouver la question — essaie de la découvrir en l'extrayant de son subconscient, en piochant au hasard des lettres de Scrabble. Il obtient ainsi la phrase « Quel est le produit de six par neuf ». « Six fois neuf. Quarante-deux. — C'est tout. Il n'y a rien d'autrea 10. » Bien sûr, 6 \times 9 = 54, pas 42 (sauf en base 13).

perception du monde. Il n'est plus question de refaire visuellement ce que voit notre esprit en un sujet choisit mais de découvrir les «éléments d'une nouvelle réalité, soit en se laissant guider par l'interprétation des rêves, par les suggestions du subconscient ou toutes autres associations d'idées fournies par le hasard à condition que l'intuition prétendue logique ne les ait pas choisies. » Salvador Dali, Girafe en feu, 193 Man RAY, le violon d'Ingres 1924 De grands noms de l'art surréaliste :