Sonnet Galant

XXII, « Parfum exotique » VERLAINE, Fêtes galantes, XV, « Mandoline » RIMBAUD, Illuminations, « Les Ponts » (manuel p 183) Textes, documents et activités complémentaires : 1° Sur les formes poétiques : Paul Valéry, Propos sur la poésie, « La marche comme la prose… » Une ballade : Charles d’Orléans, « Las ! Mort qui t’a fait si hardie… » Sonnets de Pétrarque à Baudelaire : Pétrarque, Canzoniere, 189 (manuel p 110) Labé, Sonnets IX (manuel p 109) Ronsard, Les Amours, sur la

temps qui passe, dans la poésie française, au fil des siècles, dans 10 poèmes différents. Ces thèmes sont présentés différemment dans chaque poème et permettent ainsi d’étudier les différents styles d’écriture, du plus classique, comme le très connu sonnet de Pierre de Ronsard « Cueillez dès aujourd’hui les roses de la vie » écrit au 16ème siècle et qui respecte toutes les règles de la poésie, au plus contemporain, comme « Exécution » de Sybille Rembard, écrit il y a seulement 4 ans et qui ne correspond

étouffant et le conformisme. Il s'agit d'un sonnet léger de forme traditionnelle, plein de fantaisies, de jeunesse qui illustre bien les errances adolescentes de Rimbaud. C'est un sonnet, qui évoque les fugues du poète. Rimbaud y peint son autoportrait en coureur de chemins, ivre d'espace et de liberté. La nature, image féminine et fantastique, l'accueille et le protège comme une mère. Son bonheur, c'est la poésie. Et nous verrons qu'on peut aussi lire ce sonnet comme un petit manifeste théorique de

Olympia (1863) Édouard Manet , Musée d'Orsay, Paris SOMMAIRE XVI ème siècle Blason du beau Tétin,Clément MAROT (1535) Blason des cheveux, Jean DE VAUZELLES Blason de l’œil , Mellin DE SAINT-GELAIS , Œuvres (1547) Sonnet X, RONSARD, Continuation des Amours (1555) Sonnet 9, O beaux cheveux d'argent mignonnement retors ! , DU BELLAY , Les Regrets (1556) Le blason de la main, Claude CHAPPUYS ( ) Blason du sourcil, Maurice SCÈVE, (1536) XVII ème siècle L'anatomie de l’œil , Pierre

partira pour Rome. Le poète découvre alors la ville mythique de l'Antiquité, qui n'est plus que ruines, faste et débauche. Le regret s'empare du poète, sentiment qui lui inspirera ses pages. Heureux qui, qui comme Ulysse, a fait un beau voyage est un sonnet (forme poétique fixe née en Italie au tout début de la Renaissance, c’est-à-dire à la fin du XVème siècle) mélancolique (la mélancolie était à la mode au XVIème siècle). Titre : En Artois, Pas-de-Calais Auteur : René-Jacques (dit), Giton René

de beurre, Du jambon tiède, dans un plat colorié, Du jambon rose et blanc parfumé d’une gousse D’ail, - et m’emplit la chope immense, avec sa mousse Que dorait un rayon de soleil arriéré. Arthur Rimbaud, Cahier de Douai Son œuvre : Ce sonnet daté d’octobre 1870 trouve sans doute son inspiration dans un épisode vécu : la fugue qui, à l’automne de cette année-là, conduit le jeune Arthur Rimbaud de Charleville à Douai en passant par la Belgique. On pourrait le définir comme un « poème de

poème ▪ Strophes : 5 Vers : quatrain / quatrain / tercet / tercet ▪ Noms des vers : décasyllabes (10 syllabes à chaque vers) ▪ Rimes : embrassées (AB-BA), plates ou suivies (AA-BB) et croisées (AB-AB) ▪ Type de poème : sonnet classique (4/4/3/3) et régulier (abba abba ccd ede) de la Renaissance B. Contenu du poème ▪ Titre : « Celui qui boit… » ▪ Auteur : Pierre de RONSARD ▪ Thème : L’alcool (vin) ▪ Champ lexical : Dépendance aux produits licites (=autorisés)

la poésie, et plus particulièrement du sonnet, tout simplement car c’est un sujet qui m’intéresse. De plus, tout le monde connaît cette forme poétique à travers le recueil de Shakespeare mais bien peu de personnes savent comment le sonnet, poème d’origine italienne, est arrivé en Angleterre ou encore, de quelle façon il est passé de la forme de Pétrarque à celle utilisée par l’auteur des Sonnets. De même, la plupart des gens ignorent la manière dont le sonnet a évolué par la suite. Dans le

l’éternité ? Ailleurs, bien loin d’ici ! trop tard ! jamais peut-être ! Car j’ignore où tu fuis, tu ne sais où je vais, Ô toi que j’eusse aimée, ô toi qui le savais ! Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal Tableaux parisiens, 1861 Situation : Sonnet écrit en 1861 par Baudelaire dans le recueil Les Fleurs du Mal, dans la séquence intitulée « Tableaux parisiens ». Le titre « A une passante » ressemble à une dédicace à une inconnue. Thème de la rencontre d’une inconnue au hasard d’une promenade

manifeste de du Bellay s’intitulant « Défense et illustration de la langue française »(1549) qui prône un retour aux racines du langage français comme le patois, de nouvelles améliorations de la versification, un retour aux modèles antiques tels le sonnet ou l’épitre, et enfin une nouvelle définition de la condition du poète donne naissance au groupe de la Pléiade. Ce manifeste est considéré comme la doctrine du groupe. Le succès les submerge, ils s’imposent ainsi devant les poètes lyonnais et prennent