Sonnet Du Bellay 143

Je ne m’en suis pas trop mal tiré ; ils n’ont pas pensé une seconde à se jeter sur leurs cadeaux. Sauf Julius qui s’ingénie depuis deux heures à défaire son petit paquet sans déchirer le papier. 17 4 Ce qui suit s’annonce par un coup de sonnette, le lendemain vingt-cinq décembre à huit heures du mat. Je m’apprête à gueuler : « Entrez, c’est ouvert », mais un mauvais souvenir me retient. C’est comme ça que Julius et moi, la semaine dernière, on s’est retrouvés avec un cercueil de bois

pleinement soi. Mais, si le costume trompe les autres, il ne le trompe pas lui-même : « Derrière toute cette fantasmagorie orientale qui entoure [son] existence, derrière Arif effendi, il ya un petit garçon triste qui se sent un froid mortel au cœur. » 143 Comme le précisent Jean Chevalier et Alain Gheerbrandt dans le Dictionnaire des Symboles, le déguisement comme le masque ne modifie pas le soi qui est immuable et ne peut être affecté par des manifestations contingentes. 144 L’identification entre

Mouson contre le Conte de Nansau. Mais aussi à ce conte, celuy la seroit excusable, qui sortiroit en telle façon, que la seureté et l'advantage demeurast de son costé : Comme fit en la ville de Regge, le Comte Guy de Rangon (s'il en faut croire du Bellay, car Guicciardin dit que ce fut luy mesmes) lors que le Seigneur de l'Escut s'en approcha pour parlementer : car il abandonna de si peu son fort, qu'un trouble s'estant esmeu pendant ce parlement, non seulement Monsieur de l'Escut et sa trouppe

était un jeudi, il irait trouver Frantz. Et, tous les deux, ils partiraient pour là-bas ! Quel voyage sur la route mouillée ! Frantz expliquerait tout ; tout s’arrangeait, et la merveilleuse aventure allait reprendre là où elle s’était interrompue… – 143 – ALAIN-FOURNIER Quant à moi je marchais dans l’obscurité avec un gonflement de cœur indéfinissable. Tout se mêlait pour contribuer à ma joie, depuis le faible plaisir que donnait l’attente du jeudi jusqu’à la très grande découverte que nous

le faire dans Le Père Goriot. La répétition, tout au long du livre, de formules analogues, comme « Maintenant l’ombre du pilier », associées aux nombreuses notations de vide (« Maintenant la maison est vide », p.122, « Toute la maison est vide », p.143, vide de la maison auquel répond celui de la terrasse, p.123, de la cour, p.126, du ciel, p.138 et même des mâchoires de la scutigère, s’ouvrant et se fermant « à vide », p.164) crée l’impression, pour parodier Mallarmé, que rien, dans le roman, n’aura

 tourner l'esprit du réel vers  l'artificiel, du naturel vers  l'humain, de la représentation vers  l'abstraction.  Jamais  peut­être plus qu'à notre époque, l'esprit scientifique n'a eu plus besoin d'être défendu,  d'être illustré au sens même où du Bellay travaillait à la Défense et Illustration de la   langue française. Mais cette illustration ne peut se borner à une sublimation des aspi­ rations communes les plus diverses. Elle doit être normative et cohérente. Elle doit  rendre clairement consc

s’agit-il ? Connaissent-ils d’autres héros de la même époque ? Dans quels autres récits littéraires et/ou cinématographiques retrouve-t-on Ulysse ? Dans quels autres domaines la figure du voyageur de L’Odyssée a-t-elle été exploitée ? Outre le poème de Du Bellay « Heureux qui comme Ulysse », repris en 2007 par le chanteur Ridan, on pensera au roman éponyme de James Joyce (1922) et à d’autres réécritures du mythe comme celle de Jean Giraudoux : La guerre de Troie n’aura pas lieu (1935) et, plus récemment,

pas pouvoir dire, de ne pas être suffisamment explicite et pertinent pour que la parole atteigne son but, c’est-à-dire parvienne à se faire entendre, recevoir et reconnaître par l’autre, ou plutôt que ce sens soit mal entendu. » (Bretegnier, 2002 : 143). En examinant les discours épilinguistiques d’Ahmadou Kourouma, on observe que ce dernier avoue son inconfort linguistique, une certaine gêne linguistique dans l’usage littéraire de la langue française. 2.2.4. De l’incapacité de traduire le référent

(1452-1519), peintre, sculpteur, ingénieur, architecte et écrivain italien ; ❑ Christophe Colomb (1451-1506), navigateur et découvreur italien ; ❑ Michel-Ange (1475-1564), sculpteur, peintre, architecte, inventeur et poète italien ; ❑ Du Bellay (1522-1560), et Ronsard (1524-1585), poètes français ; ❑ Bruegel l'Ancien (1525-1563), peintre flamand ; ❑ Montaigne (1533-1592) homme politique et écrivain français ; ❑ Galilée (1564-1642), physicien et astronome italien.

provinces et à forger l’unité nationale. Le combat sera encore long pour que le français s’impose chez les savants et les universitaires, malgré les efforts du groupe de la Pléiade : la Défense et illustration de la Langue française de Joachim Du Bellay paraît en 1549. L’ordonnance de 1539 s’en prend surtout au latin. Langues, dialectes et patois locaux reculent lentement devant le français, devenu progressivement langue de culture du XVIe au XVIIIe siècle, langue de l’épopée révolutionnaire (de