Sommes Nous Maitre De Nos Désirs

d’apprendre à contrôler nos désirs afin que ceux-ci restent possibles à satisfaire ? Ainsi, désirer induit un état de manque. C’est vouloir posséder quelque chose, quelqu’un qui nous semble pour l’instant ou pour toujours inaccessible. Il existe des désirs vitaux comme avoir envie de boire, de manger, de dormir mais aussi des désirs secondaires comme désirer un objet qui n’est pas forcément utile et qui a pourtant de l’intérêt à nos yeux. La satisfaction de ces désirs peut être longue et laborieuse

m’affranchir de ce qui me détermine ? Sommes-nous vraiment libres de nos choix ? Nos choix sont-ils une pure expression de nous-mêmes, ou bien obéissent-ils à d’autres maîtres ? Il sera question ici de changer son regard, de changer sa perception. Questionnons-nous sur les réelles marges de manœuvre de nos choix dans la société d'aujourd'hui, l'aliénation consciente et inconsciente à une culture de l'avoir, l'influence de la société sur l'individu. Sommes-nous aussi libres qu’on le pense ?

nos désirs. Mais une personne libre est une personne qui n’est influencé par personne et qui a des responsabilités qui conduisent à des choix difficiles. Ainsi l’homme libre est-il heureux ou la liberté peut-elle apporter son malheur ? Nous verrons tout d’abord que l’homme est heureux quand il est libre de ses choix. Mais nous verrons aussi que lorsque l’homme est libre, il est confronté à des choix . Ainsi on pense souvent qu’un homme libre ne peut pas être malheureux car il est maître de ses

défend l’idée qu’indépendance et liberté ne doivent pas être confondues. Nous pouvons donc nous demander si être libre, c’est être indépendant et satisfaire ses désirs ? Car la liberté politique se définit comme la possibilité d’agir selon sa propre volonté sans gêner celle des autres, nous croyons bien que nous sommes libres que lorsque nous sommes indépendants et donc la loi gène notre liberté, peut-on concevoir l’idée d’une liberté sans lois ? Pour répondre à cette question, nous montrerons dans un

selon les circonstances ?) Peut-être que le sens de l’existence doit être compris comme la perspective d’une libération progressive par rapport à certains déterminismes qui pèsent à l’origine sur l’individu : les conditions sociales, l’éducation, les désirs et passions, l’inconscient… Face à la question de l’existence de la liberté deux thèses philosophiques s’affrontent : - la conception du libre arbitre (Descartes): l’homme serait doué d’une volonté absolue lui permettant d’agir comme bon

. La premiere s'intitulerait " Présentation de la troisieme maxime " . En effet Descartes la présente en montrant qu'il faut s'habituer a considerer toutes choses qui ne dépendent pas de nous comme non désirables et donc a changer l'objet de ses désirs pour ne désirer plus que ce qui est possible. Dans une deuxieme partie qui pourrait s'intituler " Un contentement liée a l'association de la volonté et de l'entendement " . Descartes va montrer comment par l'usage de la volonté toujours associée

remplir. Mais alors, si nous sommes ainsi condamnés au désir et à l’agitation, comment atteindre la sérénité, c’est-à-dire, pour la philosophie antique, le bonheur ? Tel est le problème qu’ont cherché à résoudre ces deux écoles de la sagesse antique que sont le stoïcisme et l’épicurisme. Tous deux proposent une morale du renoncement, ou en tout cas de la sobriété, et voient dans l’usage réglé de nos désirs la condition du bonheur. Pour le stoïcisme, il s’agit de régler nos désirs sur la raison et d’accorder

Savons nous rellement ce que nous désirons ? Avant toutes choses, il faut définir chaque chose :On va désirer certaine choses sans savoir vraiment pourquoi, comment est-ce possible de ce poser la question de si « je » désire cela ou pas, Sommes nous maître de nos désirs ? Cela ne reviendrait t-il pas â être conscient de tout, de soi ? Serions-nous à l’abri des différentes influences de la vie ? De la mort ? Car pour l’être encore faudrait t-il savoir quand ces intempéries peuvent survenir. Des questions

vie quotidienne (je peux, je pense, je veux) est en réalité plus complexe qu’elle ne parait. Elle induit une interrogation fondamentale : sommes-nous maitres de notre volonté et de nos pensées ; jusqu’où s’étend la liberté de notre conscience ? Ces questionnements touchent d’une part à la définition de notre essence humaine, caractérisée par nos désirs et notre conscience, mais aussi à la notion de liberté individuelle et collective. Tout d’abord, quelle relation y a-t-il entre pensée et

vers un objet désiré, dont la possession nous apparaît à chaque fois comme étant absolument nécessaire — en d'autres termes, quoi qu'un désir commande, il le commandera toujours impérativement. Seulement, il va de soi que les objets sur lesquels les désirs se portent ne sont pas uniformes, en sorte que l'exigence de satisfaction ne revêt pas la même nécessité objective, quelque également nécessaire qu'elle puisse sembler du point de vue subjectif : si mon désir de gloire n'est pas moins impérieux que