Solitude De Lorenzaccio

choisi d'utiliser le véritable prénom du personnage comme titre de son drame et il lui a préféré le prénom utilisé par le peuple pour dénigrer celui qui est accusé de sombrer dans la débauche : Lorenzaccio. Dès la scène 4 de l'acte I, Sire Maurice rappelle ainsi que « le peuple appelle Lorenzo, Lorenzaccio ». Le prénom originel est transformé par ce suffixe péjoratif, et il sonne, dans la bouche de ceux qui l'emploient, comme une insulte. Mais Musset va rendre l'utilisation des prénoms encore plus

Lorenzaccio, extrait n°2. Extrait acte II scène 4 : Lorenzo, sa mère, sa tante, Du début de la scène à « …dites-lui qu’il verra bientôt quelque chose qui l’étonnera. » Jusqu’à cette scène, rien n’a pu permettre au spectateur de comprendre les intentions de Lorenzo, si ce n’est le scepticisme du Cardinal dans la scène 4 de l’acte I après l’évanouissement de Lorenzo. Sa réplique qui clôt la scène a pu laisser entrevoir la possibilité d’un double jeu de Lorenzo

simone.piffaretti@hotmail.fr Lorenzaccio, extrait n°2. Extrait acte II scène 4 : Lorenzo, sa mère, sa tante, Du début de la scène à « …dites-lui qu’il verra bientôt quelque chose qui l’étonnera. » Jusqu’à cette scène, rien n’a pu permettre au spectateur de comprendre les intentions de Lorenzo, si ce n’est le scepticisme du Cardinal dans la scène 4 de l’acte I après l’évanouissement de Lorenzo. Sa réplique

encore Alfred de Musset. Dans un contexte politique trouble et agité, avec un pouvoir en proie aux protestations de la jeunesse, Musset « l’enfant prodige » compose un théâtre rempli de symboles, et libéré des contraintes formelles classiques. Lorenzaccio paraît en août 1834, au lendemain de sous la forme d’un drame romantique en cinq actes, tiré de l’adaptation d’un manuscrit donné à Musset par son amante George Sand, Une Conspiration en 1537, lui-même développé à partir de la Storia Fiorentina

tous les domaines de l’art et de la pensée. Il s’oppose au classicisme et au rationalisme des Lumières. En cela, il incarne la liberté. Le romantisme cherche à exprimer au mieux les sentiments personnels. Les thèmes qui prédominent sont la solitude et le mal-être, l’engagement social, le dégoût du présent et l’envie d’un retour vers le passé lointain. Le Romantisme s’ouvre alors aux époques révolues telles que le Moyen-âge et aux lieux éloignés et exotiques tels que l’Orient. La poésie

l'amour et au bonheur de l'instant. Jocelyn ou la chute d'un ange révèlent sa passion religieuse et l'Histoire des Girondinsson intêret pour la Révolution. Alfred de Vigny (1797-1863) est plus pessimiste. Il est hanté par l'idée de la mort et de la solitude comme dans ses poèmes de Moise, de La Mort du Loup, du Mont des oliviers - ou dans le drame de ses héros de romans comme Stella, Cinq Mars, Fabrice des Servitudes et Grandeurs Militaires. Victor Hugo (1802-1885) le plus grand et le plus durable des

Alfred de Musset naquit le 11 décembre 1810 à Paris et mourut le 2 mai 1287 également à Paris. C’était un poète, auteur dramatique, et romancier français. Œuvres majeures : Les caprices de Marianne (1833), On ne badine pas avec l’amour (1834) Lorenzaccio (1834), Le cycle des Nuits (1835-1837), La confession d’un enfant du siècle (1836). • Les méditations poétiques : Alphonse de Lamartine C'est un mince recueil de 24 poèmes dont le succès s'explique par leur adéquation à leur époque

exaltent le désir de la connaissance de soi. C'est souvent un "moi" douloureux atteint par le "Mal du siècle" que met en scène le Romantisme. Le héros peut être banni ( comme Jean Valjean ou Quasimodo ), ou s'exclure lui-même ( comme Frollo ou Lorenzaccio ) à cause de sa misanthropie. En outre, Lamartine parle aussi de l'amour de soi dans l'isolement PRL p51 . Déjà le titre nous indique que le locuteur est seul. Les pronoms personnels utilisés dans ce texte sont à la première personne du singulier

manifesté, le croyant au service du tyran. À travers eux, il manifeste un désir de reconnaissance bien plus général envers tous ceux qui l’ont conspué : « Et me voilà dans la rue, moi, Lorenzaccio ? Et les enfants ne me jettent pas de la boue ? » (III, 3). Ainsi, Lorenzo, en prenant de la distance par rapport à Lorenzaccio, tend à réaffirmer son amour propre auprès de l’humanité : « voilà assez longtemps… que l’exécration des hommes empoisonne le pain que je mâche […] Il faut que le monde sache un peu

du sens dans le seul but de faire durer l’entretien. Le personnage perd souvent son nom puisqu’il est en quête de son identité et va être désigné par un nom qui ne l’individualise pas. Sa solitude est oppressante. Le monologue est toujours très présent dans ce théâtre. Il est le reflet de son extrême solitude et de son désespoir. Il est aussi parfois le moyen de ses sentir moins seul. Le temps lui-même est détraqué puisque des personnages qui ne maîtrisent pas le langage sont inaptes à se repérer