Solipsisme Cartésien

l'absence des autres qu'on parvient à la connaissance de soi mais, pour autant, n'avons-nous pas besoin d'autrui pour avoir conscience de nous-mêmes ? En d'autres termes, puis-je avoir conscience de ma propre existence dans la solitude, voire le solipsisme ? Telle est, en tout cas, la position de Descartes : si, dans ma quête d'une vérité indubitable, je m'isole du monde et suspends jusqu'à ma croyance en son existence, c'est bien dans un acte solitaire qu'est rendue possible la pure présence de

autre. On peut le définir comme : un autre conscience, un autre moi ; ou comme un autre homme (ici, thématique du prochain, du semblable, du genre humain) -le solipsisme : le moi est la seule réalité, et le monde, comme les autres consciences, n’existent pas plus que dans un rêve (position souvent présentée comme conséquence du cogito cartésien, mais attention, Descartes ne l’a jamais vraiment soutenue) - le raisonnement par analogie (avec moi-même, ici) : puis-qu’autrui a un corps comme le mien,

l'absence des autres qu'on parvient à la connaissance de soi mais, pour autant, n'avons-nous pas besoin d'autrui pour avoir conscience de nous-mêmes ? En d'autres termes, puis-je avoir conscience de ma propre existence dans la solitude, voire le solipsisme ? Telle est, en tout cas, la position de Descartes : si, dans ma quête d'une vérité indubitable, je m'isole du monde et suspends jusqu'à ma croyance en son existence, c'est bien dans un acte solitaire qu'est rendue possible la pure présence de

faire que je ne sois rien tant que je penserai être quelque chose […] enfin il faut conclure que cette proposition : je sais, j'existe est nécessairement vraie toutes les fois que je le prononce ou que je la conçois. Les réponses possibles au doute cartésien : Descartes en découvrant la réalité de la conscience individuelle dont il ne peut douter n'a pas pour autant retrouver la certitude de l'existence du monde ni de l'existence de son propre corps ni de la véracité d'aucune de ses idées. Il n'est

conscience solipsiste (solis= seul, ipsé= soi même.) ►C’est l’attitude d’une conscience qui est renfermée sur elle-même et qui doute de la réalité des autres consciences, voire qui doute aussi de la réalité extérieure ( dans la médiation cartésienne, il y a un moment de solipsisme quand il doute de la réalité du monde, le cogito est toujours perçu individuellement). On a une vision plutôt déshumanisé du monde humain, on ne se voit pas dans les autres, une telle attitude suppose soit des troubles psychiques

stade pré ou post subjectif, tout se passe comme si le circuit de l’ipséité restait indéfiniment ouvert. Ce qui peut donner le sentiment d’une sorte de narcissisme originaire, d’un narcissisme d’avant l’image de soi, d’avant même la perspective d’un solipsisme métaphysique. L’empiriste croit qu’il n’y a pas d’autre expression ontologique de l’âme que la totalité de ses états, tandis que le rationaliste voit dans les états psychologiques l’expression ontologique d’un substrat qui leur préexiste. Mais

qui suscite la définition de connaître qui consiste à juger la réalité objectivement. De cela, on peut dire que si nous sommes sûrs de connaître notre conscience, nous adoptons un regard solipsiste de soi. Cela est possible puisque la théorie du solipsisme nous dicte qu’autrui m’est donné comme un objet dans l’espace et que je ne peux connaître aucun autre sujet que moi-même. Or, cette théorie est pour moi un exemple d’étroitesse d’esprit puisqu’il me semble un peu farfelu d’éliminer la certitude

de Descartes. Alors, que dire de notre conscience du monde ? Percevons-nous réellement tout cela ? Notre perception n’est elle pas faussée, ou même carrément dans l’erreur ? Face à la seule certitude de notre existence, n’y a-t-il pas risque de solipsisme ? Descartes, encore lui, fait part de cette inquiétude dans ses méditations métaphysiques : « Je sais avec certitude que je suis, et en même temps, il se peut que toutes ces images […], ne soient rien que des rêves ». Pour Leibniz, cette conscience

l’esthète décadent est de pervertir la création, par orgueil, par mégalomanie, par sentiment de toute-puissance. « Fais aux autres ce que tu ne voudrais pas qu’ils te fassent ». II – Régir des Esseintes comme nouveau démurge A – De l’égotisme au solipsisme Reconfiguration d’un monde selon les exigences de la gratification narcissique abusive. Tout se passe comme si l’objectif de des Esseintes était la régression quasi-utérine et la modification du monde selon ses lois. Il cherche à jouir de tous

A) Selon moi, nous devrions considérer Descartes comme un solipsiste, car lorsqu’il cherche à savoir une vérité indubitablement vrai, lors de la deuxième méditation, il démontre qu’il peut se fier uniquement sur le cogito, donc « Je pense, donc je suis ». Ensuite, lorsqu’il y va de sa deuxième affirmation sur quelque chose de certain, dans ce cas-ci, l’existence de dieu, il va se baser sur cette première affirmation qu’il croit véridique. Il explique qu’en n’étant pas parfait il ne pouvait pas