Sismondi

ses revenus nets en biens de consommation. En 1776 ; A. Smith affirme comme une évidence dans la richesse des nations que : «la consommation est l’unique but, l’unique terme de toute production ». Au long du 19ème siècle, des auteurs comme Malthus, Sismondi, Marx souligneront, chacun à sa manière, le lien entre les crises économiques et une consommation insuffisante en critiquant la loi de J. B. Say. Cette critique sera reprise au 20ème siècle par Keynes à qui doit la 1ère analyse. Véritablement macroéconomique

qui centralise les offres et les demandes individuelles et qui conduit le processus de tâtonnement vers l’équilibre une fois les prix fixés, l’échange peut avoir lieu. La pensée Keynésienne emprunte le chemin déjà tracé de Malthus et Jean de Sismondi qui ont évoqué l’idée d’une priorité de la demande sur l’offre contrairement à la loi de Say à l’origine du circuit, il y a des producteurs qui vont décider de leur niveau d’activité, la priorité est bien celle de la demande particulière. « L’analyse

la société, la théorie classique allait connaître un destin partagé en deux : - à la suite de Say, la conception de la monnaie voile triomphera dans la théorie néoclassique qui abandonne toute théorie de la valeur ; - à la suite de Malthus et Sismondi qui eurent l’intuition de la possibilité des crises parce que la monnaie dissociait pouvoir d’achat et vouloir d’achat, Marx, en critiquant l’économie politique, réintroduisit la monnaie comme instrument de pouvoir et d’accumulation et comme facteur

diminue le profit, décourage par la même l’effort d’entreprendre il s’en suit que l’économie s’achemine vers une état stationnaire. 2) L’école classique française 2 Principaux auteurs : Jean Batiste Say (1767 -1832) et Léonard SISMONDE de Sismondi (1773 - 1842). Ils ont été les deux principaux représentants. Say énonce dans son traité d’économie politique de 1717 la loi des débouchés selon laquelle, toute offre créait sa propre demande. Cela signifie que toute production donne lieu à la création

économique. Pour Ricardo c'est d'abord la répartition, pour Keynes c'est d'abord agir sur la production par le biais de la demande pour éviter le chômage Keynes n'est pas le premier économiste à récuser la loi de Say. Thomas Malthus puis Jean de Sismondi se sont déjà opposés à Ricardo sur ce point. Mais, il diffère de ses prédécesseurs en proposant une théorie alternative. Sur le plan théorique, comme Ricardo, Keynes estime qu'il convient de trouver les quelques variables clés (pour lui, la consommation

conçevaient l’emploi et la situation stable d’une économie. On a pour de nombreux économistes l’idée selon laquelle l’économie parvient à une situation stable de pleine emploi Jean Bapitste Say, Mill, Ricardo Mais c’est faux pour Malthus, Sismondi. Pour de nombreux économistes dit classiques il y a un Etat stationnaire qui se profil à 0 : il y aura une croissance 0 on aura un flux de richesses qi correspondra au maximum que l’on puisse créer ; Cet Etat stationnaire on le voit chez Smith

Michalet[xii] : la globalisation financière fait naître une sorte de « marché des actifs industriels », gérés comme des actifs financiers. Dès lors ressurgit la vieille contradiction du système, dont l’existence avait déjà été mise en évidence par Sismondi : le salaire est à nouveau considéré comme un coût, qu’il s’agit de réduire pour maximiser le rendement financier), alors qu’il est avant tout un élément de la demande effective… Il est donc difficilement soutenable que ce mode de financement

au niveau commercial pour stimuler les exportations et limiter les importations (le "colbertisme") ; - les socialistes réformateurs (début XIXème) : l'Etat intervient au niveau social afin de réduire les inégalités, promouvoir le progrès social (Sismondi, Saint-Simon) ; - les marxistes (XIXème) : l'Etat est l'instrument de la dictature du prolétariat pour renverser la domination bourgeoise et établir un système communiste (Marx) ; - l'école néo-classique (fin XIXème, Pigou, Marshall, Pareto) : l'Etat

sur la répartition Il faudrait pour bien faire présenter les Principes de Ricardo avant cet ouvrage, tant il est vrai que Malthus tient compte des écrits de Ricardo (en particulier sa théorie de la rente). Il tient aussi compte des deux ouvrages de Sismondi que nous croiserons plus tard dans ce cours. Ce qui ne change pas par rapport à Smith c’est l’idée des profits décroissants. Par contre, il relativise très ingénieusement la théorie du salaire de subsistance. Sur le salaire de subsistance, il note

et capital variable selon Malthus La théorie malthusienne de la valeur (remarques complémentaires) Surproduction et « consommateurs improductifs », etc. Le contenu social de la polémique de Malthus contre Ricardo. Déformation de la conception de Sismondi sur les contradictions de la production bourgeoise Le rôle de plagiat chez Malthus et son apologie de l’existence des classes « supérieures » et « inférieures » ANNEXE Textes et passages sur Malthus non repris dans cette anthologie Karl Marx