Singularité Du Lyrisme De Baudelaire

qu'au xviii^ et au xix^ siècle, les l'in- fluence coloniale marque fortement produc- tions d'écrivains qui bornèrent leurs excursions à la terrasse de Saint-Germain. Mais, il faut le reconnaître avec Baudelaire (2), ... Les vrais voyageurs sont ceux-là seuls qui partent partir, Pour cœurs légers ; semblables aux ballons, De leur fatalité jamais ils ne s'écartent, : Et, sans savoir pourquoi, disent toujours Allons

Rembrandt : www.rijksmuseum.nl/asp/start.asp? language=uk http://expositions.bnf.fr/rembrandt/ Michel-Ange : www.educnet.education.fr/veille-educationnumerique/avril-2010/visite-virtuelle-chapellesixtine Watteau : www.louvre.fr/llv/commun/home.jsp b. Baudelaire, ici poète, mais aussi critique d’art, cherche à « donner à voir » le style des tableaux de chaque peintre. Pour cela, il évoque les différentes composantes en peinture : – la lumière : Rembrandt, un rayon d’hiver (v. 8) ; Watteau, décors frais

lecture et la grâce symbolique du dessin. André BRETON (1896-1966) Notice biographique. Il a fait des études de médecine et a travaillé dans divers centres neuro-psychiatriques où il s’initie aux travaux de Sigmund Freud. Sous l’influence de Baudelaire et de Mallarmé, il découvre les possibilités de l’exploration de l’inconscient. En 1919, il fonde avec Philippe Soupault, la revue Littérature où ils publient le premier texte surréaliste : Les Champs Magnétiques. Dès, l’arrivée de Tristan Tzara

excuser l'attitude du poète mais qui accentue au contraire la prise de conscience de sa lâcheté. Cette prise de conscience est associée à l’Albatros de Baudelaire que les hommes d'équipage torturent et dont ils se moquent. Le grand nègre est tel cet oiseau sur le pont du navire, moqué par les marins ou par les femmes. Le nègre est tel l'albatros, Baudelaire est tel l'albatros, donc le poète est tel le nègre : syllogisme qui identifie Aimé Césaire au noir qu'il a en face de lui. On ne peut éviter d’entendre

soleils en sortent qui tournent et explosent en nouveaux soleils". Et comme le précisait aussi Senghor, son frère-Dyali premier témoin de ses douloureuses parturitions : le maître magnifique de sa langue, jusque dans le bouillonnement de son délire. Lyrisme d'un Orphée noir sans secours de prophéties vers où se retourner. Cette vigueur d'innovation formelle est en cohérence esthétique avec l'exigence politique fondamentale exprimée par Césaire dans les deux textes majeurs que sont le Discours sur

=> Claude critique tout, sauf ce qui choque le public, c’est-à-dire le thème et la composition = décalage, impossibilité de se comprendre et de communiquer. 3. Qualités • Atténuation des qualités en comparaison des défauts : champ lexical de la singularité avec « seule », « uniquement ». • Points positifs : accumulation de termes positifs et de qualités introduite par connecteur logique d’opposition « mais », bien marquer la différence avec les défauts. « MAIS » : opposition entre ce jugement sans

l’espace. (1957) [1961] 17 dans son beau livre : Poésie et profondeur, écrit entre autres, deux études, l'une sur Baudelaire, l'autre sur Verlaine. Baudelaire est mis en relief, précisément parce que, dit-il, son œuvre « nous concerne ». D'une étude à l'autre, la différence de ton est grande. Verlaine ne reçoit pas l'adhésion phénoménologique totale, à la différence de Baudelaire. Et c'est toujours ainsi ; dans certaines lectures qui vont à fond de sympathie, dans l'expression même nous sommes

du monde occidental. Parmi les auteurs du XIXe siècle, on retiendra, entre autres, Nerval (Les Chimères) ; Baudelaire, (Les Fleurs du mal), Mallarmé et Rimbaud. Au XXe siècle, le sonnet continue d’être pratiqué par des poètes comme Louis Aragon et Philippe Jaccottet. Le sonnet est une forme fixe : « Parce que quand la forme est contraignante, l’idée jaillit plus intense » (Baudelaire). Il est composé la plupart du temps de quatorze vers distribués en deux quatrains et deux tercets, et obéissant

différencie l’homme de la machine. L’individu, face à l’être artificiel, est sommé de manifester sa différence, son humanité. L’on retrouve là la réaction romantique face à une norme étouffante ; il faut que l’homme exprime sa liberté créatrice, sa singularité, son monde intérieur. C’est ainsi que l’homme pourra se distinguer de la machine. 4) La dimension réflexive Le récit comporte aussi une dimension réflexive. C’est un récit qui prend pour thème l’imagination créatrice. Le problème de la vision se

et réduit à une succession de stéréotypes. Ces clichés nourrissent l’écriture des romans sentimentaux à la psychologie sommaire. 4. Une lecture expressive permettra de mettre en valeur le ton ironique qui sous-tend le passage. Les excès du lyrisme et des clichés font naître le soupçon et trahissent la distanciation du narrateur par rapport à son sujet. 5. Dans la tradition romanesque qui oppose l’idéalisation à la platitude du réel, Gustave Flaubert développe des contrepoints déceptifs