Si En Entrant à Verrières

CHRONIQUE DE 1830 I Une petite Ville. La petite ville de Verrières peut passer pour l’une des plus jolies de la Franche-Comté. Ses maisons blanches avec leurs toits pointus de tuiles rouges, s’étendent sur la pente d’une colline, dont des touffes de vigoureux châtaigniers marquent les moindres sinuosités. Le Doubs coule à quelques centaines de pieds au-dessous de ses fortifications, bâties jadis par les Espagnols, et maintenant ruinées. Verrières est abritée du côté du nord par une haute montagne, c’est

La petite ville de Verrières peut passer pour l'une des plus jolies de la Franche-Comté. Ses maisons blanches avec leurs toits pointus de tuiles rouges, s'étendent sur la pente d'une colline, dont des touffes de vigoureux châtaigniers marquent les moindres sinuosités. Le Doubs coule à quelques centaines de pieds au-dessous de ses fortifications bâties jadis par les Espagnols, et maintenant ruinées. Verrières est abritée du côté du nord par une haute montagne, c'est une des branches du Jura. Les

de façon, semble-t-il, objective, une petite ville : « Verrières ». Il fait aussi le détails de ses caractéristiques et dresse le portrait de l’homme emblématique de la bourgade : le maire. Le lecteur est alors, comme un voyageur, promener à travers les rues. Nous verrons donc les éléments sur lesquels repose le réalisme de cet incipit. Nous étudierons pour cela dans un premier temps les procédés de l’exposition, puis nous nous intéresserons à l’apparente objectivité du texte. I/ Un exposition

Stendhal Si, en entrant à Verrières, le voyageur demande à qui appartient cette belle fabrique de clous qui assourdit les gens qui montent la grande rue, on lui répond avec un accent traînard : Eh ! elle est à M. le maire. Pour peu que le voyageur s'arrête quelques instants dans cette grande rue de Verrières, qui va en montant depuis la rive du Doubs jusque vers le sommet de la colline, il y a cent à parier contre un qu'il verra paraître un grand homme à l'air affairé et important. À son aspect

L'extrait étudié, est l'incipit du roman "Le Rouge et le Noir" écrit par Stendhal en 1830. Roman réaliste, il relate la vie de son époque à l'aide de descriptions et de petits détails précis tant dans son contexte historique, que dans ses contextes géographique, social et économique. Dans cet incipit, l'action se déroule dans une petite ville se prénommant "VERRIERES". Bien que celle-ci soit imaginaire, l'auteur la situe dans un lieu précis de la France, en Franche-Comté, comme l'indique les termes

présent document constitue le Cahier des Charges de la Commune de La Verrière pour l’audit du Système d’Information. Ce document présente tout d’abord une vue générale de l’architecture informatique, ensuite les attentes de la Commune de La Verrière dans le cadre de cet audit et enfin les clauses administratives et juridiques. Le pouvoir adjudicateur de la présente consultation est M.Pierre SELLINCOURT, Maire de la Commune de La Verrière Le choix du candidat est prévu pendant la 2ème quinzaine du mois

présenter la ville de Verrières, théâtre des événements qui seront racontés par la suite. Il adopte le regard d'un voyageur qui découvre la ville, les différents bâtiments et les habitants. Si, en entrant à Verrières, le voyageur demande à qui appartient cette belle fabrique de clous qui assourdit les gens qui montent la grande rue, on lui répond avec un accent traînard : "Eh ! elle est à M. le maire". Pour peu que le voyageur s'arrête quelques instants dans cette grande rue de Verrières, qui va en montant

soit indissociable du lieu qu’il occupe. Le narrateur a déjà décrit la ville de Verrières et la plupart des paragraphes de ce texte sont centrés sur ce lieu. 1er paragraphe : Il concerne (l2) « cette belle fabrique de clous qui assourdit les gens qui montent la grande rue ». 2ème paragraphe : (l4-5) « dans cette grande rue de Verrières » 3ème paragraphe : Le portrait de Mr Rênal proprement dit. 4ème paragraphe : (l19-20) Consacré à la description de la « maison d’assez belle apparence »

Du côté de chez Swann (I) À la recherche du temps perdu (Extrait) Par Robert Ferrieux Pendant que ma tante devisait ainsi avec Françoise, j'accompagnais mes parents à la messe. Que je l'aimais, que je la revois bien, notre Église ! Son vieux porche par lequel nous entrions, noir, grêlé comme une écumoire, était dévié et profondément creusé aux angles (de même que le bénitier où il nous conduisait) comme si le doux effleurement des mantes des paysannes entrant à l'église et de leurs doigts

Henry BeyleHenry BeyleSTENDHALCARACTÈRESensibilité très vive presque féminineEnthousiasme toujours pret à s’enflammerImagination romanesque et passionnéePeur d’etre ridiculeHorreur des effusions et des attendrissements facilesIntelligence lucide toujours en éveil (très rationnel)REPRIMEHORREUR /FASCINATION DE L’HYPOCRISIEHypocrisie correspond à la dissimulation que l’auteur lui-meme a utilisée au cours de sa vie:contre la RESTAURATION (qu’il déteste)contre la MONARCHIE DE JUILLET (qu’il sert mais