Sept ans de malheur

Comment je suis devenu stupide, Martin Page La Dilettante, 2001 «Il avait toujours semblé à Antoine avoir l’âge des chiens. Quand il avait sept ans, il se sentait usé comme un homme de quarante-neuf ans; à onze, il avait les désillusions d’un vieillard de soixante-dix-sept ans. Aujourd’hui, à vingt-cinq ans, espérant une vie plus douce, Antoine prit la résolution de couvrir son cerveau du suaire de la stupidité.» Dès le début du premier roman de Martin Page, le décor est clairement planté. Antoine

Analyse du texte Introduction : • Situation des enfants au XVIII° : ce texte s’inscrit dans un contexte difficile en ce qui concerne l’enfance. La mortalité infantile est très forte (1/3 de décès la première année de vie, 1/3 avant quinze ans). Aucun des sept enfants de Montaigne n’a survécu, par exemple. • Au XVIII° on éduque les enfants de manière à en faire des petits hommes, l’utilisation des châtiments corporels est largement répandue. • Si Rousseau s’oppose à cette éducation, cela ne l’empêche

 se  renseignait  ;;  et  les  autres  prenaient  plaisir  à  l’instruire. «   Mais   qui   donc   met   les   bonnes   choses   dans   les   souliers   ?   demandait-­il,  très  intéressé. Noël  ;;  les  autres,  le  petit  Jésus. plus  de  cinq  ans,  qu’est-­ce  que  ça  fait,  pourvu  qu’on  trouve  du  bon  ? —   Bien   sûr   !   approuva   Jean-­Marie.   Et   alors...   tout   le   monde   trouve  quelque  chose  dans  les  souliers  ? —   Excepté   les   désobéissants   et   les   menteurs

partie, « le roi ne peut protéger ses enfants » qu’il a d’un premier mariage sept enfants dont six garçons et une fille pour lesquels il vouait un amour immense. Le chiffre sept est un symbole très riche. Dans la vie de l’homme ce chiffre représentant la perfection est constamment présent (les sept jours de la semaine, les sept merveilles du monde, les sept péchés capitaux, les sept nains…). Nous pouvons en déduire qu’en ayant sept enfants le roi avait atteint la perfection et qu’il devait être très heureux

journal Libération ans lequel il travail d'abord au poste de correspondant dans l'est de la France puis affecté aux affaires politico-financières du service Société. Douze ans plus tard il décide de démissionner pour se consacrer à son activité d'écrivain. Il a alors déjà publié deux romans Chair Mathilde (1991) ainsi que Je ferai un malheur(1994). Il fut connut du grand public en 1996 grâce a Pendant les affaires, les affaires continuent. En 1996 il prend l'initiative de réunir sept grands magistrats

n’a entendu de bruit et les voisins pensent qu’ils sont morts dans leur sommeil. Cependant, la cause de ces décès reste un mystère car ces trois individus étaient en excellente santé et relativement jeune : la femme, la plus jeune des trois, avait 58 ans. » La femme se dit alors que quatre morts inexpliquées en deux jours étaient certainement liées et que si de très bons docteurs n’en trouvaient pas la cause, tout cela devait relever de choses peu naturelles. Elle paya sa commande et passa sa

Cette merveilleuse et terrible nécessité d’écrire (Georges Bonnet) Fonction du poète Dieu le veut, dans les temps contraires, Chacun travaille et chacun sert. Malheur à qui dit à ses frères : Je retourne dans le désert ! Malheur à qui prend ses sandales Quand les haines et les scandales Tourmentent le peuple agité ! Honte au penseur qui se mutile Et s'en va, chanteur inutile, Par la porte de la cité ! Le poète en des jours impies Vient

2002 et le prix des Libraires en 2003.Deux ans plus tard, il remporte le Prix Goncourt avec son roman « Le Soleil des Scorta » qui est vendu à plus de 80 000 exemplaires. L’auteur situe son roman dans une Afrique ancestrale et imaginaire et accorde une large place aux mythes et aux légendes. I. RÉSUMÉ DU ROMAN Nous sommes dans une Afrique antique imaginaire. Le roi Tsongor a mis vingt ans pour bâtir un magnifique et puissant royaume

également juive. Sa santé n'était pas bonne non plus et je peux vous dire aussi dès le début que c'était une femme qui aurait mérité un ascenseur. Je devais avoir trois ans quand j'ai vu Madame Rosa pour la première fois. Avant, on n'a pas de mémoire et on vit dans l'ignorance. J'ai cessé d'ignorer à l'âge de trois ou quatre ans et parfois ça me manque. Il y avait beaucoup d'autres Juifs, Arabes et Noirs à Belleville, mais Madame Rosa était obligée de grimper les six étages, seule. Elle disait

cause, et passent par-dessus la vérité du fait; mais enfin nous éviterons le ridicule d'avoir trouvé la cause de ce qui n'est point. Ce malheur arriva si plaisamment sur la fin du siècle passé à quelques savants d'Allemagne, que je ne puis m'empêcher d'en parler ici. En 1593, le bruit courut que les dents étant tombées à un enfant de Silésie, âgé de sept ans, il lui en était venu une d'or, à la place d'une de ses grosses dents. Horatius, professeur en médecine à l'université de Helmstad, écrivit