Seppuku

force son amant à se laisser étrangler et le castre à ses dépens. Il y a quelque chose d’archaïque, régressif, bestial presque, dans le geste de Sada. Oshima considérait qu’elle incarnait, à cette époque (et comme plus tard Yukio Mishima dans le seppuku) les contradictions d’une société japonaise dénaturée par l’Occident, mais aussi par le confucianisme, le bouddhisme, et enfin la culture brutale des samouraïs, constitués en classe dirigeante au début de l’ère Edo. Ces cultures ont contribué à l’oppression

vie normale sont contraints de gommer leurs signes d'ancienne appartenance à la mafia. En cas de faute grave, le membre peut être exclu temporairement ou définitivement du groupe. Enfin, si la disgrâce est extrême, certains Yakuzas ont recours au Seppuku, suicide rituel par éventration (hara kiri). Il existe de nos jours, dans la mafia nippone, 23 «familles» (ou clans) reparties un peu partout dans le pays. Comme dans la mafia italienne, chaque famille possède un patriarche, appelé l'Oyabun. Le

est d’unifier le pays. Dans ce but, il se procure des canons via les jésuites, rase la forteresse du Mont Hie à Kyoto et extermine les factions de Bouddhistes guerriers. Il sera trahi par l’un de ses vassaux, Akechi Mitsuhide【明智光秀】 et se fera seppuku. Il sera succédé par l’un de ses vassaux, Toyotomi Hideyoshi 【豊臣秀吉】 qui, contrairement à Nobunaga, se montre très méfiant vis-à-vis de l’extérieur. De plus, il prend conscience de ce qu’implique l’évangélisation par les jésuites, surtout lorsqu’il

47 vassaux du daimyo Asano Naganori assaillent la résidence de Kira Yoshinaka, le maître de cérémonie du shogun, et le décapitent. Par ce geste, les rônin, "samouraïs sans maître", veulent venger la mort de leur maître, condamné à se suicider par seppuku pour avoir dégainé son sabre dans le palais, deux ans auparavant. En accomplissant leur vengeance, les 47 rônin ont respecté le code des samouraïs et sont élevés au rang de héros nationaux. Les autorités leur permettront de se suicider à leur tour

forgé, sur le mépris de la mort de soi- même ou des autres, où faire des prisonniers de guerre n'est pas une coutume, où la loyauté est à toutes épreuves et si un évènement cause un sentiment de honte ils peuvent se «purifier» en ayant recours au seppuku. Cette période dite guerrière est particulièrement violente et cruelle où beaucoup de gens souffrent, elle est l'équivalent du moyen-age pour l'occident. L'auteur en nous expliquant cette partie de l'histoire japonaise essaye de trouver une raison

expriment une valeur contraire dans le récit : elles attirent plus de clients. Les extraits suivants sont pris d’une scène où Mishima sert un client, qui veut se suicider. Vous me demandez quelque chose d’original et viril, moi je vous réponds : le seppuku [...]. Bon, ça, évidemment, je ne le conseille pas à tout le monde car c’est un truc de sportif ! Mais, costaud comme vous êtes, vous devez être sportif, non ? Quel est votre... Pardonnez-moi, si vous êtes là, je devrais dire : ‘Quel était votre

soldats subalternes qui n'avaient jamais subodoré la précarité de la situation militaire de leur pays, se préparent encore à le défendre jusqu'à la mort. La honte de la reddition amène d'importantes vagues de suicides. Nombreux furent ceux qui se font "seppuku" (hara-kiri) devant le palais impérial. Pour éviter toute surprise, les alliés décident de ne signer la capitulation que lorsqu'une imposante force navale américaine sera ancrée dans la baie de Tokyo. Le cuirassé "Missouri", sur lequel devait se

| |Asphyxie · Arme à | |feu · Poison · Immolation· Pendaison · Défenestration ·Sectionnement (Seppuku · Jigai) | | Cette boîte : voir • disc. • mod.  | À l'origine, l'euthanasie (gr: ευθανασία - ευ, bonne, θανατ mort) désigne l'acte mettant fin à la vie d'une autre personne pour

gauchistes en cas de guerre civile. Avec un petit groupe d’étudiants, ils signeront ensemble un pacte avec leur propre sang – et iront même jusqu’à boire le mélange de leur propre sang! Tout ce termine ensuite avec le suicide de Mishima par le « seppuku », voie royale qui le conduira à vivre pleinement son obsédant fantasme « de mort, de nuit et de sang ». Le même jour, il fait adresser à son éditeur L’ange en décomposition, le dernier volume de La mer de la fertilité. Résumé du Pavillon d’Or:

écrivain japonais homosexuel qui défendit notamment les traditions ancestrales, ce qui fut très contesté par le Japon alors en pleine modernisation. Suite à un coup d’état raté et pour obéir au code d’honneur des samouraïs, Mishima se donna la mort par seppuku (hara-kiri). Dans ses œuvres, il décrit une fascination pour la mort, entre autres dans ses relations avec l’amour : « Le véritable amour, le plus élevé et le plus noble, est celui dont on emporte avec soi le secret jusque dans la tombe »1. Nous