Sénéchal

à rendre la justice au nom du roi. Elles sont dotées d'une compétence générale et permanente. Elles vont s'organiser en divers degrés. Au plus bas se trouve la justice des prévôts royaux (juges ordinaires, du Tiers état), puis les baillis et les sénéchaux (apparaissent au XIIs.), et XIIIs. le Parlement. Ce dernier est un démembrement de la Cours du roi curia imparlamentum. Elle s'est lentement détachée de la Cours du roi pour devenir la plus haute instance judiciaire du royaume. C'était la Cour souveraine

roi et en second lieu sa famille. Le roi s’entoure de grands, et majoritairement de grands officiers dont les rôles ne sont pas sans rappeler ceux de l’époque franque. En effet ces derniers exercent des fonctions politiques et administratives : le sénéchal par exemple s’impose comme le chef de la maison et des armées, le connétable dirige les écuries royales et deviendras le chef des armées royales par la suite, le chambrier est le gardien du trésor, et enfin le chancelier est chargé de la mise en

demoiselle dans le désespoir. Lorsqu'elle raconte son histoire à son ami revenu des bois, il est offensé contre le chevalier mais aussi contre la femme. Au château, Perceval est nommé chevalier par le bon roi Arthur. Mais durant cet entretient, le sénéchal Keu se moque du jeune Perceval et ne croient très peu en lui . Peu après ses railleries, une femme prédit un avenir merveilleux à Perceval. C'est en riant qu'elle le prédit car elle n'avait plus rit depuis dix ans et selon un fou, celui qui la ferait

royale par une activité essentiellement militaire politique et judiciaire. Par exemple, à l'époque mérovingienne, l'administration se concentre au sein du palais royal, à l'échelle centrale, le roi s'entoure d'une part de sujets à son service comme le sénéchal, le chambrier, le connétable, mais d'autre part, des conseillers qui se réunissent à la cour royale, lesquels sont choisis parmis les plus grandes familles aristocratiques bénéficiant d'une vaste propriété fiscale et de fonctions épiscopales. L'entourage

littéracie renvoie à l’ensemble des compétences et des comportements liés à la lecture-écriture. Sénéchal et al. distinguent les connaissances procédurales (connaître le nom et le son des lettres, écrire et décoder quelques syllabes, etc.) et les connaissances conceptuelles (ex. : comprendre les fonctions sociales de lire et d’écrire, se percevoir comme non-lecteur ou lecteur, etc.)1. Monique Sénéchal, Jo-Anne LeFevre, Brenda L. Smith-Chant, Karen V. Colton, “On Refining Theoretical Models of

soumettre à Nur ad-Din. La situation est tout aussi catastrophique pour les Francs, car la mollesse des derniers Fatimides est remplacée par la fermeté des Ayyoubides. Baudouin IV est immédiatement couronné, le 15 juillet. Il n’a que treize ans, et le sénéchal Miles de Plancy, un soldat valeureux, mais sans grand sens politique, se comporte en régent informel. Deux semaines après le sacre, le 28 juillet, le roi Guillaume II de Sicile débarque à Alexandrie et commence à l’assiéger, mais est battu par Saladin

à la faculté des arts de l’Université de Paris 1251 Une ordonnance royale établit la division du royaume entre le droit écrit et le droit coutumier 1252 Thomas d’Aquin enseigne à Paris 1254 Ordonnance des reformations du royaume : baillis et sénéchaux sont chargés du contrôle des officiers inférieurs 1257 fondation par Rober de Sorbon de la future « Sorbonne » à Paris 1261 le duel judiciaire est proscrit, la procédure d’enquête par témoins instaurée 1270 mort de Louis IX à Tunis 1272 établissements

Les assemblées provinciales jouent un rôle très effacé. Le pouvoir est concentré. Au conseil des Affaires qui entoure le roi, composé de peu de membres, tout se décide. Une administration centralisée se met en place dans les provinces (baillis, sénéchaux, gouverneurs). Le nombre des fonctionnaires s'accroît considérablement. C'est au roi qu'il faut acheter les emplois («vénalité des charges»). On passe ainsi de la société féodale du Moyen Age à une société aristocratique. La cour se développe.

Conseil » et le « Parlement », autrement dit, les juristes royaux ainsi que les proches du roi, qui vont donc veiller directement à la bonne marche de la codification et de son efficacité. Autre point important, les « cours de Parlement, baillis, sénéchaux », en leur qualité d’agents royaux, se doivent de juger et faire respecter les coutumes ainsi rédigée conformément aux dispositions de l’ordonnance, devoir qui est même étendu aux « autres juges du royaume ». C’est dire lors que le roi veut instaurer

ressort pour les affaires touchaux aux grands vassaux du roi et des justiciables bénéficiant du privilège de committimus (faveur royale de pouvoir être justiciable devant le Parlement), et juger en appel pour rejuger les décisions des baillis et des sénéchaux (puis des lieutenants qui auront leurs pouvoirs) mais aussi des décisions segneuriales relevant des assises, des échiquiers... Cette compétence est souveraine à l'égard du roi car c'est celui-ci qui lui a délégué cette faculté judiciaire et un