Ségovie

dans laquelle il trempa et qui le fit fusiller en 1812, n'était pas précisément d'inspiration libérale. En 1811, le colonel Hugo, devenu aide de camp du roi d'Espagne, général, premier majordome du palais et gouverneur des provinces d'Avila, de Ségovie et de Soria, rappela une fois encore sa famille près de lui. V. Hugo, qui, tout enfant, avait déjà visité Rome et Naples, eut ainsi l'occasion de parcourir l'Espagne ; ces deux voyages, et surtout, le second, devaient marquer son esprit d'une empreinte

franchir les vallées, comptent parmi les réalisations les plus impressionnantes de l’architecture romaine. L'aqueduc de Nîmes, appelé "pont du Gard" (Ier siècle apr. J.-C.) a résisté au temps comme beaucoup d’autres. Plus long, l’aqueduc de Ségovie (Ier siècle apr. J.-C.) compte 119 arches. Celui d’Éphèse (Ier siècle apr. J.-C.) est le plus beau. Afin de protéger les limites de l’empire, les Romains ont édifié des lignes de forts (les limes) ou des remparts ; le mur d’Hadrien subsiste en

parmi les réalisations les plus impressionnantes de l’architecture romaine. Le pont du Gard (1er siècle après. J.-C.) a résisté au temps comme beaucoup d’autres et offre un exemple rare d’agencement à trois ponts superposés. Plus long, l’aqueduc de Ségovie (1er siècle après. J.-C.) compte cent dix-neuf arches ; celui d’Éphèse (1er siècle après. J.-C.) est peut-être le plus esthétique. - Les remparts : édifiés afin de protéger les limites de l’empire, certaines villes situées à la frontière sont

de la tour des Scipion, de l'aqueduc à Tarragone, du pont de Martorell, de l'amphithéâtre de Murviedro, des citernes, de l'arc de Trajan, du théâtre, du pont et de l'aqueduc de Mérida, du merveilleux pont du Tage à Alcantara, de l'aqueduc de Ségovie, monuments qui rappellent pour la plupart le temps des Antonins. Le niveau culturel du pays est à la hauteur de son niveau économique : Sénèque, Martial, Quintilien sont des Espagnols. Le christianisme fait son apparition dans la Péninsule dès

guerre contre la France) et maintien des garnisons espagnoles dans les villes. Le calvinisme se répand malgré les persécutions (cf 1559 en France). Les calvinistes se montrent. Philippe II annonce un renforcement de la répression : Lettres du Bois de Ségovie en octobre 1565. Les nobles du calvinisme s’organisent en parti et vont voir la gouvernante avec une pétition pour obtenir la liberté de culte. On appelle les protestants des Pays Bas des Gueux. 1566 : les prêches des haies (campagne) : multiplication

préhistorique voit s'élever les mégalithes et se développer les architectures celtique et ibérique. Pendant la période romaine, on assiste à la fois au développement urbain (Emerita Augusta, sur le site de Mérida) et à celui des infrastructures (aqueduc de Ségovie). Par la suite, l'architecture d'Al-Andalus s'illustre par la Grande Mosquée de Cordoue (Califat de Cordoue), l'Aljafería de Saragosse (taïfas), la Giralda de Séville (Almoravides et Almohades) ainsi que l'Alhambra de Grenade et le Generalife (Royaume

et sa région illustrent cette organisation déséquilibrée. Formant une agglomération de 4,5 millions d’habitants la capitale espagnole est entourée d’un groupe de villes qui ne dépassent pas 80000 habitants et fonctionnent dans son orbite : Tolède, Ségovie, Avila, Aranjuez, Guadalajara. Même si elles bénéficient actuellement de l’effet d’entraînement madrilène, toutes ces villes ont en commun d’être sous-peuplées par rapport à ce que laisseraient supposer leurs places dans la hiérarchie urbaine espagnole

et 1604 paraissent les deux parties de « La Vie de Guzmán de Alfarache » de Mateo Aleman, en 1605 « La picara Justina » de Francisco Lopez de Ubeda et pour finir par la première version de « La Vida del Buscon » (Vie de l’aventurier don Pablos de Ségovie) de Francisco de Quevedo. L’entretien qu’à don Quichotte avec le picaro nous montre aussi la contradiction fondamentale du genre : le récit de vie doit être relaté à la fois sous forme autobiographique et à l’article de la mort (in articulo mortis)

Esther Gottlieb Courtesy Galería Elvira González, Madrid Esteban Vicente La Plage à Pourville, soleil couchant, vers 1882 Huile sur toile, 60 × 73 cm Paris, musée Marmottan Monet, inv. 5008 Solitude, 1991 Huile sur toile, 112,5 × 157,5 cm Ségovie, Museo de Arte Contemporáneo Esteban Vicente Monet / Kandinsky « Découvrant la peinture de Monet à Moscou en 1895 à l’occasion d’une exposition de peinture française, Kandinsky tombe en arrêt devant une toile de la série des Meules. La surprise

d'épisodes souvent comiques dans une trame assez lâche inscrit ce type de roman dans la tradition inaugurée par Rabelais et Cervantès. Francisco de Quevedo y Villegas, avec Vida del buscón llamado don Pablos (en français L'Histoire de Don Pablo de Ségovie), 1626) donnera à ce genre son expression la plus aboutie. En France, au XVIIe siècle, le sous-genre picaresque fut cultivé par Charles Sorel, Paul Scarron, Antoine Furetière, Savinien de Cyrano de Bergerac, Jean de Lannel ; en Allemagne, par Hans