Schema Narratif De La Bete Humaine

Recherches en langue et Litterature Françaises Revue de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines Année 53 N0 218 Une lecture psychanalytique de Misti* Mas’oud Nazri-dust** Résumé Misti est une nouvelle de Guy de Maupassant. Sur le mode de la narration à la première personne, cette nouvelle rapporte le souvenir d’un jeune homme qui fait part d’une histoire étrange qu’il a vécue dans une relation amoureuse. Les deux éléments constitutifs de départ sont les questions d’amour et de superstition

aussi ce que confirme la comparaison « comme une bête féroce » (l. 28). Il est remarquable que cette violence retournée contre elle-même fasse écho avec le précédent passage. Les religieuses, en effet, en la traînant avaient rendu ses pieds « ensanglantés » (l. 19-20) et elle se met « toute en sang » (l. 29). Elles avaient perdu presque toute humanité, comme nous l’avons vu dans le passage lignes 12 à 15, Suzanne est comme métamorphosée en « bête féroce » (l. 28) ; « [déchirant son] vêtement avec

illustrations et de la relation texte-image 1. Logique de regroupement des ouvrages Les illustrations peuvent-elles être considérées comme des procédés narratifs ? A partir d’un « texte-noyau » (Chez elle ou chez Elle), 4 autres albums sont convoqués et mis en relation. Il va s’agir, peu à peu, d’identifier les singularités des procédés narratifs utilisés par l’illustration et faisant obstacle à une compréhension immédiate ou à l’interprétation du récit. Plus généralement, à travers les activités

aussi ce que confirme la comparaison « comme une bête féroce » (l. 28). Il est remarquable que cette violence retournée contre elle-même fasse écho avec le précédent passage. Les religieuses, en effet, en la traînant avaient rendu ses pieds « ensanglantés » (l. 19-20) et elle se met « toute en sang » (l. 29). Elles avaient perdu presque toute humanité, comme nous l’avons vu dans le passage lignes 12 à 15, Suzanne est comme métamorphosée en « bête féroce » (l. 28) ; « [déchirant son] vêtement avec

exhaustive. Cette incapacité est en rapport étroit avec la nature même de la bande dessinée; cette nature est si complexe où le culturel et le psychologique sont en étroite corrélation. Si Moliterni voit que la bande dessinée « (...) est un art narratif et visuel permettant par une succession de dessins, accompagnés en général d'un texte, de relater une action dont le déroulement temporel s'effectue par bonds d'une image à une autre sans que s'interrompre la continuité du récit » (cité dans Moliterni

UNIVERSITE DE LOME FACULTE DES LETTRES ET SCIENCES HUMAINES Département de Lettres Modernes Écriture et Politique dans En attendant le vote des bêtes sauvages d’Ahmadou Kourouma MEMOIRE Pour l’obtention du diplôme de la Maîtrise ès-Lettres OPTION : LITTERATURE ET CRITIQUE Présenté et Soutenu par: Wonouvo Kossi GNAGNON Sous la direction de : Dr. Kossi Souley GBETO Maître-assistant en Littérature africaine au Département de Lettres Modernes Université de Lomé-TOGO Novembre 2009

vies intérieures mais également la complexité de nos rapports au monde. Nous allons tenter ici de comprendre les raisons qui poussent les plasticiens du début du 21e siècle à convoquer notamment Blanche-Neige, le Petit Chaperon rouge ou la Belle et la Bête. Toutefois, avant d’explorer les fascinations que les artistes vouent à la féerie, il nous faut d’abord définir exactement ce qu’est un conte ! La question peut paraître simple, la réalité est beaucoup plus complexe. Les pages qui suivent vont donc

commencée et dont les circonstances ne sont pas tout de suite précisées. Un meurtre va se commettre ; nous ne connaissons ni le mobile du meurtrier, ni l'identité de la victime, ni même le lieu de la scène. Ainsi le roman de Malraux La Condition humaine commence de façon très dramatique et angoissante : le romancier nous présente donc d'abord les hommes et les lieux, insérés dans l'action. Mais le décor, les lumières, fondées sur les contrastes, ont une grande valeur symbolique. Tout cela permet

d’une vie de Saint, une légende c’est pas du hasard comme dans une aventure. Si on sait que ca finit d’une certaine manière, il n’y a plus d’aventure. Donc l’histoire prévoit un double programme narratif plein de contradictions, dans des univers littéraires incompatibles. Ce double programme narratif évite quasiment tous les mots par lesquels on le définit, on ne voit pas les mots romans historiques, récit, épopée. Ces mots ne se retrouvent pas dans la Légende d’Ulenspiegel, c’est assez étonnant

refuser l’or des juifs, que le grand Rabbin était venu offrir pour faire cesser les persécutions contre son peuple ; dans le discours de Torquemada, le mépris de l’argent est palpable ; il s’écrie avec extase, devant l’évocation d’un bûcher : « Oh genre humain, je t’aime ! » 9 On peut d’ailleurs considérer que le passage du type des Lumières au type romantique est mis en scène par Mérimée au début de la saynète du Théâtre de Clara Gazul intitulée « La Femme est un diable » : Domingo et Rafael, deux inquisiteurs