Sassanides

COURS 1 L’Arabie, aux marges des grands empires byzantins et perses sassanides, était partagée en plusieurs ensembles géographiques et politiques. Au sud, l’ « Arabie heureuse » pour reprendre l’expression des auteurs de l’Antiquité, bénéficie des moussons (…). Le reste de l’Arabie, toute entière désertique, était parcourue par des bédouins nomades, dont l’existence, rude et précaire, reposait sur l’élevage des moutons, des chèvres et des chameaux. La religion de ces Arabes païens, un polythéisme

1) L’Arabie antéislamique, un territoire vaste et religieusement hétérogène Géopolitique : Au VIIe siècle, la péninsule Arabique est cernée par deux grandes puissances : * L’Empire Byzantin à l’ouest * l’Empire Perse des Sassanides à l’est (dans l’Iran et l’Irak actuels) L’Arabie est une terre de plus de trois millions de kilomètres carrés parsemée de déserts dans lesquels se sont développées des structures tribales. On y fait du commerce caravanier. Le désert est

inspiratrice Justinien s’est lancé à la reconquête des terres romaines perdues dans les invasions du 5e siècle, elle démarre a parti de 532 quand Justinien a pu signer un traité de paix avec la grande puissance rival de Byzance à l’est les Perses sassanides, il s’est lancé dans les territoires de l’ouest avec deux généraux : Bélisaire et Narsès -> l’Afrique du Nord des Vandales en 534, la bétique (l’extrême sud de l’Espagne) et surtout l’Italie du nord qui été occupé par les ostrogoths, théodorite

comme des sceaux cylindriques à empreinte et de petits instruments de cuivre (épingles, ciseaux, etc.). Investiture d'Ardachêr Ier Sculpté dans la roche à Naqshah Rostam, près de l'ancienne capitale Persépolis (aujourd'hui en Iran), ce relief sassanide dépeint l'investiture d'Ardachêr Ier (224-241) à la tête du royaume de Perse. LA CIVILISATION SUMÉRIENNE : Les Sumériens vivent dans le sud de la Mésopotamie au IVe millénaire avant notre ère. Vers 3300 avant J.-C., pays d'Asie occidentale ils inventent

persécutions : elles n’ont pas contribué à enrayer la progression du christianisme. Selon Arnoldo Marcone, cet édit est moins destiné aux sujets qu’un avertissement aux autres tétrarques : il faut éviter les guerres civiles d’autant plus que la menace sassanide (perse) est persistante. Cet édit marque un aggiornamento idéologique de la tétrarchie, aggiornamento possible car Galère est un interprète fidèle et autorisé du projet dioclétien. Il est alors possible de demander aux chrétiens de prier pour le

d'helléniser la cité : il y construisit un théâtre et un gymnase, ayant peut-être l'intention d'en faire sa capitale. Babylone fut de nouveau endommagée au cours des guerres qui opposèrent les Séleucides aux Parthes et finalement détruite par l'invasion sassanide au IIIe siècle apr. J.-C. C'est alors une civilisation trois fois millénaire qui s'éteint. Babylone, le mythe Pourtant, jamais le souvenir de la ville ne fut perdu. Les auteurs antiques comme Hérodote, Ctésias ou encore Diodore et Strabon l'ont

mathématicien Anthémius de Tralles, qui mourut au bout d'un an. Les architectes dessinèrent un bâtiment inspiré du Panthéon de Rome et de l'art chrétien primitif d'Occident. Ce style, qui a également subi, dans d'autres bâtiments, des influences iraniennes (sassanides), est aujourd'hui qualifié de « byzantin ». Ce style byzantin a inspiré, à son tour, des architectes arabes, vénitiens et ottomans. L'empereur avait fait venir des matériaux de tout l'Empire : des colonnes hellénistiques du temple d'Artémis à Éphèse

de ce dossier nous a permis de connaitre mieux la nouvelle ère architecturale et artistique islamique que représentent les IX° et X° siècles. Nous avons pu voir que Samarra fut la ville phare de ce nouvel élan caractérisé par de fortes influences sassanides, tant au niveau artistique que cérémonial; c'est ce que nous avons vu lors de la venue des ambassadeurs byzantins. Cette ville est également l'une des seules avec Raqqa qui ait pu être exploitable au niveau archéologique. Le palais Dâr al-Khilâfa

caractère centralisé du pouvoir. - maintenant : l.46 «le Tadj» → résidence du calife, le Qasr al-Taj, construit sous le règne d’Al-Mutadid (892-902). Il a été construit sur la rive du Tigre en recyclant des matériaux venus des ruines des palais Sassanides, et il s’agissait d’un complexe immense qui englobait plusieurs quartiers alentours, mais situé loin du palais originel - la réalité du pouvoir : l.6 «les palais des vizirs et des émirs» → l’émir est investi d’un commandement militaire qui peut

sera exaltée pour ses prouesses morales autant que militaires. La terreur qu'inspirait le cavalier Parthe était, notamment, due à la célèbre "flèche du Parthe" tirée grâce à une excellente assise de la selle. La chevalerie des Parthes et des Sassanides mit en pratique un véritable code d'honneur anticipant de plusieurs siècles la chevalerie européenne. La fotowwat Les Persans avaient crée, bien avant les croisades ce qu'ils appelèrent : la fotowwat, un mot signifiant tout à la fois liberté