Sarcelles

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développés en périphérie des villes dans les années 1950-1960. Entre 1964 et 1979, le parc des logements sociaux passe de 300 000 à 4.2 millions d’unités. Par le confort moderne qu’elles offrent, ces cités sont perçues comme un progrès social. La cité de Sarcelles dans le Val d’Oise construite entre 1955 et 1970 en devient l’archétype avec ses 12 000 logements. Corrélativement, la France s’industrialise : les « Trente Glorieuses » marquent ainsi l’apogée de la société industrielle. L’emploi industriel

n’a pas profité de ses talents, a cédé à la paresse et au « j’m’en-foutisme » des Arabes à Resteville et est OS chez Renault. Nadia comprend qu’elle et ceux de sa génération ne sont pas du tout des immigrés : ils sont nés en France, à l’hôpital de Sarcelles et ils ont grandi dans des banlieues en France. Nadia est frappée et choquée par l’appel au secours de trois sœurs belles et intelligentes de treize, quatorze et seize ans, toutes les trois nées en France et envoyées par leur père chez leur oncle

des sentiments La mélancolie du poète se répand sur le paysage : le choix du motif du saule pleureur. Paranomase saule / seul Rime saulaie/ plaie + orthographe commune pour renforcer le lien entre la souffrance du poète et le lieu. Pleurs des sarcelles = personnification. Les nénuphars "luisent tristement" : association d'un sentiment à un élèment du décor. c) Le motif de la mort : une transfiguration inquiétante. Paleur de la nature : nénuphars blêmes, hallucination. Mise en exergue de "fantôme/ténébres

soudain sur l’eau gelée du marais. Le jour s’était levé, ils songeaient à repartir, quand deux oiseaux, le col droit et les ailes tendues, glissèrent brusquement sur leurs têtes. L’homme tira et un d’eux tomba presque à ses pied. C’était une femelle sarcelle au ventre argent. Alors, dans l’espace au-dessus de lui, une voix d’oiseau cria. Ce fut une plainte courte, répétée, déchirante et la petite bête épargnée se mit à tourner dans le ciel au-dessus d’eux en regardant sa compagne morte qu’il tenait dans

déploie quelques tentacules le long des voies de communication. C'est par excellence la zone des lotissements de l'entre-deux-guerres, comme à Savigny-sur-Orge, au sud, et à Aulnay-sous-Bois, au nord-est. Les grands ensembles de la période 1950-1970 (Sarcelles) font triste figure à côté de l'habitat individuel récent (Survilliers). Les emplois, autrefois assez rares, se multiplient dans les zones industrielles et d'entrepôts. Un certain nombre de grands ensembles, bien qu'âgés d'à peine quelques décennies

sentiment d’être harcelés par la police, c’est plutôt l’insuffisance des moyens policiers dans les quartiers qui devrait être dénoncée. On compte 1 policier pour 209 habitants en moyenne dans la capitale contre 1 pour 539 à Argenteuil ou 1 pour 461 à Sarcelles. 2. Hormones Vivre en cité impose aux adolescents d’en respecter les règles implicites et de se conformer aux normes du groupe. La crise des banlieues, dans sa forme la plus visible, est donc d’abord une crise d’adolescence, une histoire d’hormones

de grands problèmes, mais en même temps si chacun regarde devant sa porte et ses intérêts, ceux qui s'en tirent pas trop mal ont plutôt tendance à dire "gardons le système tel qu'il est". Des normaliens à Sarcelles Publié le 15.12.06 Salle 208, lycée Jean-Jacques-Rousseau, à Sarcelles. Francis, Benoît et Anthony planchent sur un problème de mathématiques. Ce mercredi après-midi, avec cinq de leurs camarades, ils font des "heures sup". Leurs professeures, elles, sèchent des cours : ce sont

d’immeubles construites en série, à la va vite, interminables et monotones, véritablement déshumanisées et totalement impersonnelles : voilà ce que l’on peu reprocher la cité Beaulieu à Saint-Etienne, la cité le Haut du Lièvre à Nancy, des cités à Sarcelles, Asnières, Bron-Parilly, Epinay, Pantin, Bobigny, ou encore la cité radieuse de Le Corbusier à Marseille. Le projet d’Aillaud est en ce sens, en rupture presque totale avec les habitudes qui présidaient encore à la réalisation de ces grands ensembles

nombre d’hypermarchés qui passe de 4 en 1965 à 387 en 1979, celui des supermarchés de 600 à 3 500), consomme plus de services et est plus mobile. Un nouveau type d’habitat fait son apparition : les classes populaires vivent dans de grands ensembles (Sarcelles en 1956, ZUP : zones d’urbanisation prioritaire) alors que la bourgeoisie prend l’habitude des maisons de campagne. Le confort domestique s’est nettement amélioré : au début des années 60, 71% des logements étaient démunis de douche ou de baignoire