Salomé Mythe

Julien est « à peine » un saint. De plus, l'écrivain lui épargne toute tentation du démon. Cette animalité des personnages se retrouve dans les deux autres récits. Dans Hérodias, Antipas, souvent rattrapé par sa concupiscence, se laisse séduire par Salomé et coupe ainsi indirectement la tête de Saint Jean-Baptiste. Alors que, à la page 142, Hérode affirme qu'il aime bien le futur décapité. En mettant le tétrarque au centre du récit, nous devenons ainsi plus sensible à la versatilité, la bêtise humaine

du concept de la Volonté de puissance, qui se confondent partiellement, nous le verrons. Parallèlement à la figure du surhomme, qui doit advenir si l’homme est capable de se surpasser, Nietzsche semble se référer à une autre divinité. Lou André Salomé, qui l’a bien connu, évoque cette figure ; écoutons la : « on sentait déjà qu’il n’allait pas en rester à ses recueils d’aphorismes », elle disait « qu’il irait vers Zarathoustra » et qu’ «  on sentait ce mouvement profond qui le lançait à la recherche

entourage. Dès sa première apparition, elle tient sous son emprise le Tout-Paris : « Le rut qui montait d’elle, ainsi que d’une bête en folie, s’était épandu toujours davantage, emplissait la salle ». Elle est ainsi l’incarnation idéale et assumée de ce mythe de la « femme fatale » qui obsède les créateurs de l’époque, Klimt, Burne-Jones ou encore Kipling. Elle s’épanouit dans ce cadre de vice et de luxure, même si le lecteur ressent qu’elle n’est pas seulement une succube insatiable. Au contraire

Université de Genève Sommaire * Introduction 1. Qu'est-ce qu'un mythe? 1. Une forme narrative 2. Mythe et Logos 3. Le mythe, entre tradition orale et littérature 4. Une réduction du mythe, du récit à l'image 5. Une histoire sacrée 6. Mythe et Histoire 7. Des oppositions structurales 8. Une saturation symbolique 2. Autobiographie et mythographie 3. Le mythe romantique 9. Une forme narrative * Bibliographie Introduction

dans un recueil de contes picturaux, l’Elixir de longue vie nous offre d’une part, une peinture colorée mais d’autre part, en parallèle, une œuvre beaucoup plus sombre. Revisitant le mythe de Don Juan, mais aussi le roman gothique qu’il décriait tant, Balzac nous offre avant tout un conte philosophique. Le mythe de Don Juan est un thème récurent chez les contemporains de Balzac comme chez ses prédécesseurs, on retrouve, effectivement, des Don Juan chez Molière, Corneille, Baudelaire ou Hoffmann

que le rôle de l’artiste est redéfini, celui-ci devenant l’égal des princes . Vasari veut parvenir à l’équation formulée par Dante : le poète est un prince dans son domaine. Cette notion d’équivalence entre artiste et prince se retrouve dans le mythe d’Apelle avec le don de Campaspe par Alexandre. Vasari est très sensible à la conduite des artistes ; selon lui, ces derniers doivent se conduire comme des courtisans, à l’image de ceux décrits par Castiglione. Dans le même temps, l'artiste bénéficie

grec La civilisation occidentale a été marquée par deux millénaires de christianisme qui sont venu remplacer la civilisation grecque. Néanmoins les grands mythes qui ont alimenté la civilisation grecque sont encore importants aujourd’hui. Un mythe= récit qui met en jeux des divinités et des héros pour la plus part d’entre eux inventé et qui jouent un rôle extrêmement important dans la religion grecque. C’est un récit explicatif, rend compte du monde, permet de se situer dans le monde dans lequel

http://www.cairn.info/article.php?ID_REVUE=RHLF&ID_NUMPUBLIE=RHLF_011&ID_ARTICLE=RHLF_011_0105 Ophélie : histoire d’un mythe fin de siècle par Anne COUSSEAU | Presses Universitaires de France | Revue d'Histoire Littéraire de la France 2001/1 - Vol. 101 ISSN 0035-2411 | ISBN 978-2-1305-1776-4 | pages 105 à 122 Pour citer cet article : — Cousseau A., Ophélie : histoire d’un mythe fin de siècle, Revue d'Histoire Littéraire de la France 2001/1, Vol. 101, p. 105-122. Distribution électronique Cairn

cosmos dans la poésie d’Apollinaire. Il s’agit d’ordonner et de réorganiser (rêve apollinien) le monde qui est un chaos (Dionysos). Au moment de l’écriture des textes à Lou, la guerre symbolise ce chaos. Ainsi, partir d’Orphée et des apports du mythe : Orphée, voyageur participant à l’expédition des Argonautes (référence directe dans l’œuvre), Orphée initié aux cultes mystiques et civilisateurs, Orphée puissance magique par le chant d’amour transmué, enfin Orphée mourant dans une apothéose sanglante

contemporaine à destination de la Jeunesse Mathilde Millot Sous la direction de Gaëtan Dorémus Haute École des Arts du Rhin Strasbourg, 2014 Mathilde Millot, tous droits réservés Un grand merci à Gaëtan Dorémus, Olivier Deloignon, Marianne Gayko-Roth, Salomé Risler, Finzo, Cécile Boulaire , Vincent Aubry, Marianne Aubry, Florian Duchesne, Isabelle Azemar, Hannah Lafargue Pour leur aide et leurs précieux conseils ! Introduction Q ui n’a jamais lu, ⅴu, entendu d’histoire se déroulant au Moyen Âge ?