Salomé Mythe

charnels pour rendre hommage à ce sentiment profond qu'il n'a connu qu'une seule fois. Don Juan a connu l'amour chez un jeune homme qui n'est autre que le chevalier de Chiffreville, frère d'Angélique. Par cette attitude, Don Juan brise son propre mythe. En obtenant ce qu'elles affirmaient vouloir, les femmes perdent cette seule image qu'elles avaient du séducteur : un homme libre, volage, impitoyable, mais terriblement fascinant, qui ne recherche que les plaisirs et ne connait pas l'amour. La vengeance

ça devient un affrontement. ◆ En effet, les dieux sont mis en échec et particulièrement Indra, puisque c’est à lui que la lumière se dérobe dans l’Upanishad. Or chez Hugo, l’épisode se développe sur plus de 30 vers. Et Hugo rattache à Indra un mythe de l’origine de l’univers, celui de la tortue du v. 96 -102. ◆ Hugo s’inspire d’une gravure du recueil des Cérémonies et coutumes religieuses de tous les peuples, illustré par Bernard Picart (1807), qui représente la tortue (seconde incarnation

d'amour passionné. Le présent et le passé s'y mêlent, y affrontent leurs espoirs et leurs craintes et y jouent le sort du monde. Traversant le drame universel comme un trait de feu, le destin d'Éléa et de Païkan les emmène tout droit vers le grand mythe légendaire des amants bienheureux et maudits, à côté de Roméo et Juliette, Tristan et Yseult, de tous ceux que même la mort n'a pas réussi à séparer. Ultime avertissement: Je me permets d'insister qu'à ceux qui n'ont pas lu l'ouvrage, la lecture

consciences ( comme les lumières), accomplira l'œuvre de la philosophie, et la dépassera en étant un « désenchantement ». Action critique, remise en cause, et en même temps une re-fondation, une instauration d'une nouvelle foi. Prendra la forme du mythe pour exprimer la nouvelle foi appelée à remplacer les anciennes religions pour ré-enchanter le monde sans le couvrir de mensonges et de superstitions. Opposition frontale de la philosophie, puis dépassement dialectique de la philosophie des lumières

comme un éclat de rire Nuit rhénane, in Alcools, 1913 Le poème « Nuit Rhénane » de Guillaume Apollinaire a pour thème l’origine de l’état d’ivresse du poète sensibilisé par la souffrance que lui infligent les femmes. Il lie cette souffrance à un mythe grec. Dans le premier vers, Apollinaire établit une comparaison entre son verre qui tremble et une flamme. On peut comprendre à travers ce vers qu’il est sur un bateau ou que son état d’ivresse commence. Les trois vers suivants font référence à un

paganisme : c’est l’espace sacré à l’intérieur de la Ville, dans lequel il était strictement interdit d’élever un autel à une divinité d’importation étrangère ou encore d’entrer en armes pour un général et ses hommes. De plus, la croyance dans le mythe des premiers âges étaient relayée par des 4 5 Ibid. p.21-22. Cf. JERPHAGNON, p.23. 4 faits tangibles : c’est ainsi que l’on présentait aux yeux de tous, au temps de Cicéron encore, la cabane de Faustulus préservée intacte sur le Palatin, dernier

intéressaient beaucoup certains auteurs du XXème siècle, ceux-ci se servaient de l’histoire principale et la réinterpréter différemment pour donner une nature plus moderne à l’intrigue du mythe. L’auteur Giraudoux a repris par exemple l’histoire de la ville de Troie avec La Guerre de Troie n’aura pas lieu et il reprend aussi le mythe d’Electre dans la pièce Electre. Il place dans son œuvre, un entracte, où il utilise le personnage d’un jardinier, qui permet de sortir du contexte de l’action, qui nous parle du

rejetées par la communauté. Dans certains cas, ce processus de formation a lieu dans une autre langue, la locution étant alors un emprunt. Les emprunts sont particulièrement fréquents dans le cas de locutions ayant comme source un récit paneuropéen (mythe, fable, croyance, légende, conte, ou proverbe). Si la locution vient d'une telle source, la première ébauche de l'expression dans sa langue d'origine constitue non pas une création individuelle mais une transformation individuelle d'un élément de la

Comparaison Sensation (1), Ma Bohème (2), Aube(3) Dans (1) le poète évoque sa marche dans l’espace réel de la nature mais le poème se termine sur une comparaison : « heureux comme avec une femme » il suggère donc une équivalence entre la nature et la fable et on peut même dire qu’il substitue la femme à la nature substituant en même temps le monde du sentiment au monde des sensations. Dans le (2), on a, au contraire, un mouvement ascensionnel qui correspond au passage de la réalité au rêve :

ci se rattache à l'ap0 en rais0n de sa dimensi0n allég0rique et app0rte un enseignement. L'ut0pie est aussi un genre à part entière qui décrit une s0ciété idéale d0nt l'0rganisati0n est indirectement une critique de n0tre univers. La n0uvelle et le mythe rép0ndent également aux critères de l'ap0 par la narrati0n brève, la pédag0gie et présente une f0rme allég0rique. ici, n0us n0us en tiendr0nt à l'ap0, le c0nte phil0s0phique ansi qu'à l'ut0pie. De l'autre c0té, les f0rmes litt & cult s0nt aussi à définir