Saint-Cyr-sur-Mer

abîme touche, Me parler à l’oreille une voix dont mes yeux Ne voyaient pas la bouche :   « Poëte, tu fais bien ! Poëte au triste front, Tu rêves près des ondes, Et tu tires des mers bien des choses qui sont Sous les vagues profondes !   La mer, c’est le Seigneur, que, misère ou bonheur, Tout destin montre et nomme ; Le vent, c’est le Seigneur ; l’astre, c’est le Seigneur ; Le navire, c’est l’homme. »   Juin 1839. LIVRE PREMIER AURORE   I. À ma fille   Ô mon enfant, tu vois

Que l’autre abîme touche, Me parler à l’oreille une voix dont mes yeux Ne voyaient pas la bouche : « Poëte, tu fais bien ! Poëte au triste front, Tu rêves près des ondes, Et tu tires des mers bien des choses qui sont Sous les vagues profondes ! La mer, c’est le Seigneur, que, misère ou bonheur, Tout destin montre et nomme ; Le vent, c’est le Seigneur ; l’astre, c’est le Seigneur ; Le navire, c’est l’homme. » Juin 1839. – 11 – LIVRE PREMIER AURORE – 12 – I. À ma fille Ô mon enfant,

(« Chardin et Vernet voient leurs ouvrages à 12 ans du moment où ils peignent »). Vernet : • « J’avais écrit le nom de cet artiste au haut de ma page et j’allais vous entretenir de ses ouvrages, lorsque je suis parti pour une campagne voisine de la mer et renommée pour la beauté de ses sites » Lecteur est présent dans le processus d’écriture Manipulation du lecteur car en fait = description détournée des tableaux de Vernet (cf. un indice : « Mon projet est de vous les décrire et j’espère que ces tableaux

chair se raffermit sous mes doigts qui s'appuient, et tout à l'heure, quand elle m'a regardé en tournant la tête, les lèvres ouvertes et le cou rengorgé, le sang m'est monté au crâne, a grillé mes cheveux. J'ai un peu desserré les bras dans la rue Saint-Jean. C'est par là que passent les bestiaux, et nous allions au pas. J'étais tout fier. Je me figurais qu'on me regardait, et je faisais celui qui sait monter : je me retournais sur la croupe en m'appuyant du plat de la main, je donnais des coups

multitude de notules relatives à des questions de toponymie et signées de Camille Jullian, Albert Grenier, etc. Il en existe un relevé en deux mémoires de fin d'études, dactylographiés, de l'Institut des Techniques de la Documentation : - M. de Lingua de Saint-Blanquat, Dépouillement systématique et analytique des articles et comptes rendus d'ouvrages relatifs à la toponymie française dans la Revue des Etudes anciennes, de son origine, 1899 à 1918. Paris, 1964, 37 pp. - G. Delaunay, Relevé des articles et

des Etats-Unis, une Histoire de France. „Je travaillai furieusement pour oublier, quelques heures par jour, mon désespoir“. En 1943 le capitaine André Maurois va rejoindre l’armée française en Algérie en même temps que l’écrivain-pilote Antoine de Saint-Exupéry, devenu pour lui „un ami très cher et très admiré“. Et puis de nouveau en route pour l’Amérique, d’où il ne reviendra qu’en 1946. En France il reprend sa série de biographies: Lélia ou la vie de George Sand, Olympia ou la vie de Victor Hugo

............................................................... 49 7 Les joies du foyer ................................................................. 68 8 Le Fer-à-Cheval................................................................... 78 9 Saint-Étienne....................................................................... 86 10 Braves gens ........................................................................ 95 11 Le lycée ..............................................................

détails vestimentaires dont l’imagination de Michon les pare : l’un métamorphosé en « vilain aux braies brunes » (Roland Bakroot, l’aîné), l’autre en noble vêtu à l’espagnole avec sa « collerette » et son « épée tolédane » (Rémi, le cadet qui fera Saint-Cyr). On est loin des deux humbles lycéens de Guéret côtoyés par l’écrivain. Le conditionnel passé de la ligne 14 semble confirmer cette liberté prise avec les modèles. La dernière phrase, avec la reprise de l’impératif, double injonction que l’auteur

village et celle des environs furent plus ou moins respectées, et il fut magnifié. Ainsi, dans une page célèbre, de très petits potins sur des faits insignifiants tissèrent une sorte de réseau entrecroisé autour de l’église Saint-Hilaire, un vieil édifice « qui avait contemplé Saint Louis et semblait le voir encore » (I, page 61), et où, le dimanche matin, quand l’enfant pénétrait à l’intérieur de la massive construction, il pouvait lever les yeux sur « deux tapisseries de haute lice [qui] représentaient

montées sous forme d’un documentaire : « Reportages des événements de Casablanca ». Mesguish commente : « A Tanger, je prends place au bord d’un torpilleur français, avec les correspondants de guerre des grands journaux. Vingt-quatre heures de mer et déjà, les canons des croiseurs nous annoncent l’approche de Casablanca. Quand nous arrivons, la ville fume sous le bombardement. Un détachement de marins nous conduit au consulat de France, où nous sommes retranchés. Je « tourne » quelques passages