Ruy Blas La Folie Des Grandeurs

s’agissant des personnes handicapées. Tout s’est passé comme s’il fallait absolu- ment creuser une différence entre une personne handi- capée devenue vieille et une personne qui, vieillissant, deviendrait handicapée. L’image de tare, d’anormalité, de folie même, encore liée au handicap dans les années 1980 rendait impensable la confusion des deux popu- lations. Si encore il ne s’était agi que des personnes handicapées physiques, ou sensorielles, soit ! Mais qu’un vieux puisse être traité comme une

constellée Une lueur Je torche empourpre Les Quatre vents de l'esprit, les pier- : la tiare. 24 (Livre satirique, IV). I, Une métaphore plus saisissante encore nous montre dans les diamants du prêtre les yeux du chacal : Sachez que vos grandeurs sont des chutes Que O le ! Sachez fourmillement lugubre des péchés, noirs vendeurs du temple, emplit votre opulence, Et que Jésus, ayant au flanc le coup de lance, pu S'est enfui, se voilant la face, n'ayant Voir peuple affamé sous le

librement déterminés par le professeur et associés à la lecture d’œuvres intégrales. À titre d’exemple, voici cinq séquences possibles : • Objet d’étude : la mixité des genres et des registres Lecture d’une œuvre intégrale : Molière, Dom Juan ou Hugo, Ruy Blas ou Cocteau, La Machine infernale. Groupement de textes extraits du manuel : – Corneille, Le Cid, p. 108 – Hugo, Hernani, p. 115 – Koltès, Roberto Zucco, p. 130 • Objet d’étude : le théâtre dans le théâtre Œuvre intégrale : Corneille, L’Illusion comique

Ç[Gilbert et moi avons bondi ensemble, assourdis.] É[Nos mains aveugles cherchent le fusil et arrachent la toile de tente qui bouche l’entrée.] - Ñ[Ils sont dans le chemin creux !] Ö[Le cimetière hurle des grenades, flambe, crépite.] Ü[C’est comme une folie de flammes et de fracas qui brusquement éclate dans la nuit.] á[Tout tire.] à[On ne sait rien, on n’a pas d’ordres : ils attaquent, ils sont dans le chemin, c’est tout…] â[Un homme passe en courant devant notre trou et s’abat, comme s’il avait buté

affaiblit tellement ma raison, qu’avec raison je me plains de votre beauté ; » et de même quand il lisait : « Les hauts cieux qui de votre divinité divinement par le secours des étoiles vous fortifient, et vous font méritante des mérites que mérite votre grandeur. » Avec ces propos et d’autres semblables, le pauvre gentilhomme perdait le jugement. Il passait les nuits et se donnait la torture pour les comprendre, pour les approfondir, pour leur tirer le sens des entrailles, ce qu’Aristote lui-même n’aurait

ne représenter qu'un seul lieu (unité de lieu) et la durée des événements représentés ne pas dépasser vingt-quatre heures (unité de temps). Les pièces de Victor Hugo, Cromwell (1827), Marion Delorme (1829), Hernani (1830), Lucrèce Borgia (1833) et Ruy Blas (1838), mais aussi celles de Musset, la Nuit vénitienne (1830), les Caprices de Marianne (1833), Fantasio (1834), Lorenzaccio (1834), On ne badine pas avec l'amour (1834), reprennent tous les règles de la dramaturgie romantique en multipliant les

choses matérielles, physiques ; détails même répugnants, s'ils sont vrais ; langage parlé, etc. • Ce que le naturalisme peut avoir d'absolu est toutefois tempéré : 1. par le tempérament propre du romancier : ex. la sensibilité de Daudet, la folie de Maupassant ; 2. ses vues philosophiques : pessimisme de Maupassant, matérialisme de Zola ; 3. ses vues sociales : socialisme de Zola ; pacifisme ; 4. sa vision esthétique du monde : ex. le tempérament épique de Zola.   MAUPASSANT

Dernière réplique : p22 : dernier paragraphe : officiellement : conversations Le discours est vraisemblable, réaliste. Mais par rapport à la métaphore p22,27 et à la reprise de « c’est une maniaque… » : le doute s’installe. « c’est une maniaque » : folie qui annule la recherche de discours Nécessité d’un autre mode de lecture : distinction de principe entre conversation et sous conversation. Cette phrase est imaginée et chez un autre elle est vraie. On ne peut pas faire l’équivalent pour le récit

s’éloigne du cours ordinaire des choses et voit l’intervention d’êtres et de moyens surnaturels. L’adjectif peut aussi s’appliquer à un animé ou à un inanimé qui suscitent l’étonnement et l’admiration en raison d’une qualité quelconque (beauté, grandeur, etc.). Il est alors synonyme de « admirable, extraordinaire », mais peut aussi avoir une valeur affaiblie de « agréable, séduisant ». 2. Morphologie (2 points) : à partir des trois occurrences plorant (l.4), avenanz et avenant (l. 5), étudiez

knowledge of the epoch which he delineated. But he possessed to the full the poet's faculty of building the whole form and feature of a past age out of a few stray fragments of information. The historical colour of Ruy Blas is said to be based on two French books, carelessly consulted, yet of Ruy Blas M. Paul de Saint−Victor, after making a close study of the period, wrote: 'Ce fragment de siècle que je venais d'exhumer de tant de recherches, je le retrouvais, vivant et mouvant, dans l'harmonie d'un drame