Ruy Blas Et Tragédie

La tragédie classique est une pièce en alexandrin toujours en 5 actes. Elle obéit à la règle des trois unités : Unité de temps : La pièce se déroule en 24h Unité de lieu : La pièce se déroule dans un seul lieu Unité d'action : 1 intrigue principale. Règle de la bienséance : pas de crime etc sur scène. Il ne faut pas choquer. Les actions doivent être crédibles. Le théâtre classique trouve ses sujets dans la mythologique et dans l'antiquité. C'est la parole qui fait l'action

imaginer les ombres du tombeau, la pâleur des cadavres et le rouge du sang (pour les 1° L : penser que le roman gothique a utilisé ces moyens). L’auteur essaie d’éveiller par ce spectacle de la mort la pitié et la terreur, deux sentiments que la tragédie depuis les origines cherchait à faire naître chez le spectateur qui se purgeait ainsi de ses passions (la catharsis). Après la vue sinistre des cadavres, l’action s’accélère, ce qui a ajoute encore au spectaculaire, Laurence annonce l’arrivée du

des 5 textes ci-dessous (préfaces de Cromwell, Ruy Blas, Lucrèce Borgia) vous présenterez, en vous référant aux textes (lignes + citations) et de façons ordonnées, les caractéristiques du drame romantique selon Hugo. Victor Hugo est un célèbre écrivain français du XIXème siècle. C’est un écrivain, dramaturge, poète et il est considéré comme étant le plus grand écrivain romantique français. A travers les différentes préfaces de Cromwell, Ruy Blas et Lucrèce Borgia, Hugo présente sa définition

épars qui définissent l'esthétique du drame. Ce texte est un véritable model de drame romantique et c'est lui qui sera à l'origine de toute la production postérieure. Musset est également un grand auteur de drames romantique avec : Chatterton, Ruy Blas, Hernani et Lorenzaccio Le drame romantique en général se veut différent du théâtre classique, en effet Il refuse la règle des trois unités parce que les romantiques veulent se libérer de la forme car selon eux ; elle étouffe le génie.

plus est entrecoupée par des intermèdes musicaux qui augmente cette intensité. • Commedia dell’arte et Arlequin Transition : « Dom Juan », Jean-Baptiste Poquelin : exemple du tragicomique, fin tragique qui reste tout de même comique. II. La tragédie classique en cinq actes et les règles de Boileau A. La place aux personnages et à l’effet de catharsis • « Britannicus », Jean Racine : les sentiments priment, la lutte pour le pouvoir, les frères ennemis, la trahison, la méchanceté de Néron

L’amour est-il un sujet de tragédie ? 1. Le problème se pose dès le XVIIe siècle : • L’amour ne serait être la passion principale d’une tragédie : pour ceux qui, comme Corneille et ses partisans, pensent que, sous certaines formes (tendresse, convenance mondaine ou passion irrationnelle), il dégrade les héros et les grands sujets ; pour les moralistes qui jugent que sa peinture est dangereuse. • Racine et certains théoriciens objectent que les français de leur temps s’intéressent aux problèmes

à cause de la dénonciation des actes de noblesse ou d’un abus de pouvoir quelconque. En effet, le peuple a souvent souffert de l’injustice supérieure, et le théâtre s’avère être un bon moyen de dénonciation passive d’un pouvoir abusif. Ainsi, la tragédie permet, depuis l’Antiquité de dénoncer les différentes natures du pouvoir. Elle offre une dénonciation du pouvoir d’autant plus intense que sa fin est dramatique et cherche donc a toucher le lecteur. En effet, le prologue d’Antigone de Jean Anouilh

Le théâtre, genre littéraire datant de l’Antiquité, évolue avec son époque depuis plus de vingt-cinq siècles, abordant des sujets divers, de faire rire le spectateur avec une comédie ou le faire pleurer avec une tragédie, il est aussi un moyen de les faire réfléchir sur la société de son temps et des défauts humains. Nous pouvons donc nous demander par quels moyens le théâtre, du grec ancien « contempler » arrive à nous faire porter un regard critique sur les défauts humains. Nous verrons dans un

Orphelin à trois ans, issu d'une famille de petits bourgeois proches des milieux jansénistes, Racine est admis aux Petites Ecoles de Port-Royal grâce à la protection de sa grand mère. Il y est élève jusqu'en 1653. Après quelques poèmes et une première tragédie, La Thébaïde, jouée par Molière sans beaucoup de succès, il emporte une première victoire en 1665 avec Alexandre, pièce à la gloire de Louis XIV. À cette occasion, il se brouille avec Molière en confiant l'exécution de sa pièce à une autre troupe

obéissant aux règles de la perspective, afin de créer l’illusion du vrai. Certains auteurs ont accentué cette volonté de “réalisme” par des didascalies extrêmement précises et détaillées. On peut évoquer par exemple le début du drame romantique Ruy Blas (1838) de Victor Hugo: “Le salon de Danaé dans le palais du roi, à Madrid. Ameublement magnifique dans le goût demi-flamand du temps de Philippe IV . A gauche, une grande fenêtre à châssis dorés et à petits carreaux. Des deux côtés, sur un pan