Rue du Louvre

effet, elle subit une succession d'échecs dans sa vie. Tout d'abord en amour : Lantier, son 1er compagnon, l’abandonne pour une autre, puis son mariage avec Coupeau est vécu comme une déception : une journée des plus banales (petite église, visite du Louvre pour occuper l'après-midi) ; seul le dîner a eu un peu d'allure malgré le comportement désagréable de sa belle-sœur, Lorilleux. Gervaise s'était fait une autre idée de son mariage. Et pour couronner le tout, elle rencontre à l'issue du repas le père

COURBET Né à Ornans, petit village de Franche-Comté dont il peindra longtemps les lieux et les habitants, il s’installe à Paris en 1839. Peintre quasiment autodidacte, il se forme surtout au contact des maîtres vénitiens, flamands et hollandais, au Louvre ou lors de ses voyages. Ses œuvres furent souvent l’objet de scandales. On lui reproche la vulgarité de ses sujets paysans et l’indécence de ses nus. Par défi à l’égard du jury de l’Exposition Universelle de 1855, qui a refusé L ’Atelier et Un

et parallèlement fréquente l’atelier du peintre Charles de Steuben. Son ami d’enfance Adolphe Marlet l’introduit à l’atelier de Nicolas-Auguste Hesse un peintre d’histoire qui l’encourage dans la voie artistique2. Courbet se rend aussi au musée du Louvre pour y étudier les maîtres, en particulier les peintres de l’école espagnole du xviie siècle Vélasquez, Zurbaran et Ribera. Il est admiratif du clair-obscur hollandais, de la sensualité vénitienne et du réalisme espagnol. Courbet est un œil, il a

père. En 1843, il effectue un premier voyage en Italie, puis en 1844, il devient l'élève de François-Édouard Picot ; il intègre alors l’École nationale supérieur des Beaux-arts en 1846. Il échoue par deux fois au prix de Rome. Copiste au Musée du Louvre en 1850, il se lie d'amitié avec Théodore Chassériau. Il débute sa carrière en exposant au Salon en 1852 et, où il exposera jusqu'en 1880. De 1857 à 1859, il effectue un deuxième voyage en Italie , où il passe des mois à copier les œuvres du Titien

«  Dans un coloris tout dru d’ombres vigoureuses, avec des noirs abondants pour donner du relief au corps ». Le grandiose clair obscur du Caravage s’accompagne de la représentation de corps triviaux. En choisissant de peindre des personnages de la rue plutôt que des figures imaginaires ou des imitations de statues antiques, il impose des modèles souvent dépourvus de cette grâce idéale à laquelle le public était habitué depuis plus d’un siècle. Le Caravage choisit le laid plutôt que le beau et choque

grandit sur les bords de la Loire avec sa sœur Marguerite, future reine de Cf. Jean-Pierre Babelon, Chantilly, p. 27-29. Cf. Jean GUILLAUME, Le château de Fontainebleau de François Ier à Henri IV, Paris, 1998 . http://perso.club-internet.fr/demarrag/louvre/histoire_art/renaissance/renaissance11.html 3 Cf. Jean-Pierre Babelon, Chantilly, p. 38-42. 2 1 Musée Condé Service d’action culturel 2002 LA RENAISSANCE FRANÇAISE DANS LES COLLECTIONS DU MUSEE CONDE L’ARCHITECTURE : LES COMMANDITAIRES

comme apprenti chez un ami et ancien employé de son père. Il habite à Montmartre, rue des Trois-Frères. Le soir, il fréquente les cours municipaux de dessin des Batignolles. Enfin, après un an de service militaire au Havre, il s'installe définitivement à Paris, rue Lepic, et s'inscrit à l'académie Humbert. Il y fait la connaissance de Marie Laurencin et de Picabia. A l'automne 1904, il s'installe dans un atelier rue d'Orsel et commence à peintre seul. Son amitié pour Othon Friesz un Havrais de quelques

de son altesse le Prince de Conti » a donc du cesser de s'appeler ainsi, suite à la conversion du Prince. Fin 1657, début 1658, la troupe reçoit le titre de « meilleure troupe de campagne de France ». Molière joue devant le jeune Louis XIV, au Louvre, le Docteur amoureux. Cette pièce va beaucoup plaire au Roi, qui va accorder à la troupe de partager la salle du petit Bourbon avec les comédiens Italiens. La troupe, qui est à ce moment composée des deux sœurs et des deux frères Béjart, du couple

hautains pour ne dorénavant s'intéresser qu'aux prostitués, aux ouvriers, aux travailleurs moyens, aux gens moyens de la rue, de la ville. Camille Corot Tivoli les jardins de la villa d'este, 1843, musée du Louvre Théodore Rousseau, Les chênes d'Apremont, 1852 Les écrivains veulent rivaliser avec la science pour décrire la nature humaine; la parution en 1877, Ce mouvement accorde une importance primordiale au

ragots. Au chapitre 3, nous assistons à la noce qui réunit quinze personnes. Le mariage est religieux puisque pour Coupeau : « un mariage sans messe, on avait beau dire, ce n’était pas un mariage ». Les convives déambulent dans les salles du Louvre et se livrent à des réflexions naïves qui contrastent avec les références esthétisantes de la bourgeoisie installée. Les personnages ne comprennent pas l’art et discutent des apparences matérielles du lieu. La journée se termine mal, en discussions