Rue du Docteur-Blanche

travaillaient, avaient souvent des emplois épuisants et mal rémunérés. Plus de la moitié des enfants mourraient avant l’âge de 5 ans. Beaucoup de ceux qui survivaient étaient mentalement ou physiquement handicapés. Des centaines d’orphelins étaient à la rue et certains finissaient dans des maisons closes. Les femmes étaient souvent exploitées, mal payées et obligées de faire des heures supplémentaires. La prostitution était l’un des seuls moyens de survie pour une femme seule. Il permettait surtout de

Blonde, belle, taille souple, yeux gris, lèvres garnies, séduisante, duo gentillesse/maligne Clotilde de Marelle : Brune, petite, n’est pas appréciée de son mari car elle a un style plus bohème M. de Marelle : Inspecteur de la ligne du Nord, barbe blanche, grave et correct, apprécie Duroy Laurine de Marelle : Fille de Clotilde, réservée avec les hommes mais se laisse amadouer par Duroy Compte de Vaudrec (Paul-Emile-Cyprien-Gontran) : Ami intime de la famille des Forestiers, figure sévère, cheveux

et les précautions de langage pour en venir au récit lui-même. La relation des premières journées demande quelque minutie. Le matin du 16 avril, le docteur Bernard Rieux sortit de son cabinet et buta sur un rat mort, au milieu du palier. Sur le moment, il écarta la bête sans y prendre garde et descendit l'escalier. Mais, arrivé dans la rue, la pensée lui vint que ce rat n'était pas à sa place et il retourna sur ses pas pour avertir le concierge. Devant la réaction du vieux M. Michel, il

ensuite carrière dans la diplomatie au service de la France et à ce titre, il séjourna dans plusieurs pays en Europe mais aussi aux Etats-Unis. C'était un romancier et il publia une trentaine de roman. Il fut l'époux de l'écrivaine britannique Lesley Blanch et de l'actrice américaine Jean Seberg avec qui il eut un fils mais il divorça. Un peu plus d'un an après le sucide de celle-ci, il se donna la mort en se tirant une balle dans la bouche. Après sa mort, on apprit que sous le pseudonyme d'Emile Ajar

comme une personne essoufflée qui court; et ses pistons faisaient un bruit précipité de jambes de fer en mouvement. La lourde chaleur d'une fin de journée d'été tombait sur la route d'où s'élevait, bien qu'aucune brise ne soufflât, une poussière blanche, crayeuse, opaque, suffocante et chaude, qui se collait sur la peau moite, emplissait les yeux, entrait dans les poumons. Des gens venaient sur leurs portes, cherchant de l'air. Les glaces de la voiture étaient baissées, et tous les rideaux flottaient

de leur corps, une saine puanteur de marée, monta du ventre plein de la corbeille. Le vieux pêcheur la huma vivement, comme on sent des roses, et déclara : « Cristi ! ils sont frais, ceux-là ! » Puis il continua : « Combien en as-tu pris, toi, docteur ? » Son fils aîné, Pierre, un homme de trente ans à favoris noirs coupés comme ceux des magistrats, moustaches et menton rasés, répondit : « Oh ! pas grand-chose, trois ou quatre. » Le père se tourna vers le cadet : « Et toi, Jean ? » Jean, un

corps, une saine puanteur de marée, monta du ventre plein de la corbeille.     Le vieux pêcheur la huma vivement, comme on sent des roses, et déclara :     "Cristi ! ils sont frais, ceux-là !" Puis il continua :     "Combien en as-tu pris, toi, docteur ?" Son fils aîné, Pierre, un homme de trente ans à favoris noirs coupés comme ceux des magistrats, moustaches et menton rasés, répondit :     "Oh ! pas grand-chose, trois ou quatre." Le père se tourna vers le cadet :     "Et toi, Jean ?" Jean, un

imaginer que cela doit être troublant pour trouvé une place , une identité. Il y a une certaine dérive morale dans le sens ou ces deux enfants sont laissés à des femmes au mode de vie assez libéré presque irresponsable. Par exemple le fait d’engager « Blanche-neige », une jeune fille chargée de s’occuper des enfants. La vérité et le mensonges sont aussi des thèmes abordés, il faut bien dire qu’on ne leur dit pas toute la vérité a ses enfants, la plupart du temps tout leur ai caché, mais les enfants sentent

adapté à l’écran, avec Ryan O’Neal dans le rôle titre ? • De quel mal le poète John Milton était-il atteint lorsqu’il rédigea son œuvre Le Paradis perdu ? • Quel docteur, créé par Mary Shelley, parvient à donner vie à un monstre fabriqué à partir de cadavres ? • Quel célèbre détective - imaginé par Conan Doyle - habite au 220, rue Baker Street ? • Quel poète italien a écrit La Divine Comédie ? • De quel roman russe l’étudiant Raskolnikov est-il le héros ? • De quel célèbre roman de Mario Puzo

maison. Elle marcha tout le jour dans les rues de Paris, sans savoir où aller. Vers le soir, affamée et rompue de fatigue, elle s'assit sur un banc. Un jeune homme, la voyant seule, vint s'asseoir auprès d'elle. Il avait les cheveux ondulés, les mains blanches et un air très doux. Il lui parla très gentiment, et elle lui raconta son histoire. Il l'écouta avec beaucoup d'intérêt, tout en recueillant dans sa casquette les perles qu'elle jetait en lui faisant ses confidences et, quand elle eut fini, il la