Rousseau Pourquoi Le Droit Exclut La Force

I. INTRODUCTION La Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen du 26 août 1789 est le texte qui marque l’apogée de l’idéologie de la révolution française. Il concentre en quelques lignes toutes les principales revendications d’un peuple en lutte contre le régime auquel il est soumis. Ce texte représente aussi une des premières pierres du droit constitutionnel moderne, basé essentiellement sur la description des libertés que l’homme doit pouvoir faire valoir à l’encontre de l’Etat. A. CONTEXTE

INTRODUCTION A LA PHILOSOPHIE DU DROIT Ecrits de base : + ATIAS, Christian, Philosophie du droit, Paris, Puf, 1999. + CLAM, Jean, « La doctrine kantienne du droit. Introduction à sa lecture et discussion de ses enjeux » dans La Revue de la Recherche Juridique 21/64(1996). + DRUFFIN-BRICCA, Sophie, L’essentiel de l’introduction générale au Droit, éd. Gualino, 2013. + FRYDMAN, Benoit & HAARSCHER, Guy, Philosophie du droit, Paris, Dalloz, 2010. + ISSAOUI, Fakhri, « Amartya Sen : relecture de l’Etat

L’éducation est ce qui permet de passer du petit homme biologique à l’être humain de la société. Notre société repose sur l’éducation, scolaire mais pas que ! C’est très difficile de se rendre compte ou la socialisation commence malgré tout. = c’est pourquoi les sciences de l’éducation sont dans les sciences de l’homme !*1 Les sciences de l’éducation ne sont pas que consacrées à l’école mais historiquement c’est lié. *2 Exemple : la famille, l’agriculture, le sport… *3 La position d’ignorance est toujours

évaluation et un certain choix ? En ce sens la conscience n’est-elle pas essentiellement morale ? Et c’est sans doute pourquoi la conscience n’est jamais aussi vive que dans les moments de crise intérieure, c’est-à-dire lorsque nous devons opérer un choix. Et lorsque, dès lors, nous ne pouvons pas nous reposer sur nos habitudes, il nous faut choisir, nous hésitons. C’est pourquoi Bergson dit que « conscience est synonyme de choix ». Cela veut dire que, au fond, la conscience, c’est la liberté.  

sans crainte de se tromper. L’évidence est ce qui fonde la certitude. On la définit comme la pleine clarté avec laquelle le vrai s’impose à l’adhésion de l’intelligence[1] » Autrement dit, on certain de quelque chose, quand on porte un jugement qui exclut le doute et la crainte de l’erreur. Le critérium de la certitude est l’évidence par laquelle l’esprit humain est placé dans une espèce de contrainte : telle vérité me paraît certaine parce que je vois bien qu’il ne peut pas en être autrement ; cela

concrets, quand ce sont des noms propres ou des substantifs précédés de déictifs (par exemple, quand je dis « cette maison »). La science s’efforce de former des concepts qui sont plus précis que les mots de la langue usuelle : ainsi les concepts de force, d’énergie, de travail ont en physique un sens déterminé, fort abstrait, très éloigné du sens suggéré par les images que ces mots évoquent. L’abstraction est nécessaire pour maîtriser le réel ; mais elle peut aussi nous en éloigner. Car il n’y a de

dans le meilleur des cas. Si l’on devait s’arrêter à cette interrogation, la question serait simple. Le sujet nous impose donc d’aller plus loin. Il nous demande de nous interroger sur la raison d’être du travail. Que gagnons-nous à travailler ? Pourquoi travaillons-nous et qu’est ce qui nous pousse ? Qu’est ce que les hommes gagnent à travailler ? Ne pourraient-ils pas opter pour la paresse et arrêter de travailler ? Après tout si l’on perd plus que l’on gagne à travailler n’est-il pas préférable

quasi-totalité de leurs aptitudes. Au contraire, l’homme apprend à se gouverner lui-même, et à penser, pendant une part importante de son existence. La conséquence est ici soulignée par Rousseau : l’homme est le seul animal pour lequel la vieillesse est une telle décrépitude, sinon toujours, en tout cas trop souvent : « Pourquoi l'homme seul est-il sujet à devenir imbécile ? N'est-ce point qu'il retourne ainsi dans son état primitif, et que, tandis que la bête, qui n'a rien acquis et qui n'a rien non plus

n’a point de liberté, et n’est pas un agent libre à cet égard. Car quoiqu’il (…) préfère ne pas tomber à nouveau, cependant comme il n’est pas en sa puissance d’empêcher ce mouvement, la cessation de ce mouvement ne suit pas sa volition ; c’est pourquoi il n’est point libre dans ce cas-là. Il en est de même d’un homme qui se frappe luimême, ou qui frappe son ami, par un mouvement convulsif de son bras, qu’il n’est pas en son pouvoir d’empêcher ou d’arrêter par la direction de son esprit ; personne

Si nous admirons unanimement un tableau de Vermeer, un nocturne de Chopin ou un sonnet de Baudelaire, n’est-ce pas en effet que nous accédons grâce à eux à des perceptions d’une subtilité infiniment supérieure à celle du commun ? C’est donc à bon droit que nous attendons d’une œuvre d’art qu’elle enrichisse notre perception en l’arrachant en quelque sorte à sa primitive et ordinaire insensibilité. 17 Sujet 1 | Corrigé 2. ... et lui apprennent à discerner le bien... Platon ne manqua pas de remarquer