Rousseau Contrat Social Renoncer à Sa Liberté

de la misère humaine pour les autres, l'Etat déchaîne les jugements les plus virulents. On s'accorde seulement à dire que dans la mesure où il paraît incontournable dans notre vie politique moderne, il n'est sans doute pas un simple organe parasite dont on pourrait choisir de se passer. Si tel est le cas, comment peut-on tirer le meilleur parti de l'Etat, cette structure toujours prête à sacrifier ses sujets lorsque ses intérêts propres sont en jeu, cette structure que Nietzsche qualifiait de "plus

ce n’est pas « croire en Dieu » puisqu’il y a des religions sans Dieu. Et prenez toujours grand soin de ne pas confondre religion et fanatisme, superstition et fondamentalisme. L’étymologie est ici particulièrement instructive. Le mot « religio » serait dérivé de « religare » qui signifie « relier » et peut-être aussi de « relegere » qui veut dire à la fois « respecter » et « recueillir ». Or la religion, c’est à la fois ce qui relie les hommes à une puissance qui les dépasse, tout en les reliant

participant lorganisation de la vie collective, possdant la libert de voter, de sexprimer librement. Lhistoire tmoigne des luttes pour atteindre la libert qui apparat comme une conqute. On ne nait pas libre mais on le devient. Nanmoins lensemble de ces revendications sappuie sur lide que lhomme est libre par naissance, par dfinition, par nature et que lui retirer sa libert est une ngation de son humanit. Il faudra donc se demander si la libert est donne la naissance, si elle se dfinit plutt comme une

Etat (étymologiquement : « station » par opposition au mouvement, la manière d’être) renvoie à une nation gouvernée par un pouvoir représentatif, gouvernement, administration, il s’agit alors de la société organisée, dotée d’un gouvernement et considérée comme instance morale à l’égard des autres sociétés semblablement organisées et non de la société en elle-même. Celle-ci se réfère dans un sens large à l’ensemble d’individus dans lequel on constate des rapports réglés et des services réciproques

 problème  de  la  volonté  générale  chez   Rousseau   Rousseau : éducation et politique Colloque international de philosophie organisé par l’association tunisienne de philosophie Hammamet les 18, 19 et 20 mars 2013 La volonté générale, concept clef de la philosophie politique de Rousseau, qui fait du peuple l’unique dépositaire de l’autorité souveraine et représente la condition sine qua non de la liberté des citoyens, n’est apparue que plus ou moins tardivement dans

nous étudierons en détail leurs combats, leurs contestations. I) Les Lumières. C'est le mouvement intellectuel, culturel et scientifique qui a donné au 18ème siècle le nom de « siècle des Lumières". Certains considèrent la glorieuse révolution de 1688 comme le début de ce siècle mais il est plus courant d'entendre que la mort de Louis XIV en 1715 a marqué le début de ce mouvement intellectuel. Le siècle des Lumières se finit en 1792, avec le début de la 1ère République. Le mouvement des Lumières

intellectuel qui caractérise le dix-huitième siècle européen : semblablement le passage de la nuit au jour, de l'obscurantisme à la connaissance rationnelle, qui marque cette époque décidée à secouer tous les jougs qui pesaient jusque-là sur les peuples. Le règne de Louis XIV avait marqué l'apogée de la monarchie française ; le XVIIIe siècle voit son déclin et sa chute. Sur le plan social et culturel, la Cour cesse d'être le centre du pays et la source de l'opinion. Le mouvement des idées se fait contre elle

Rousseau, Du contrat social, 1762 Livre I. Chapitre 1 : sujet de ce premier livre Trouver les conventions qui servent de base à l'ordre social, droit sacré qui sert de base aux autres. Chapitre 2 : des premières sociétés La première, c'est la famille (d'abord, dépendance, puis elle se maintient parce que les membres s'entendent). « Le chef est l'image du père, le peuple est l'image des enfants, et tous, étant nés libres et égaux, n'aliènent leur liberté que pour leur utilité » (amour

pouvoir politique qui a le monopole de la violence physique et légitime. De manière juri­dique, le pouvoir politique se décompose en compétences; il s'agit des pouvoirs législatifs, et exécutifs. Le support de ce pouvoir est l'État; comment définir cet État ? L'État apparaît comme une représentation de l'esprit, c'est une unité; il faut considérer l'État comme un concept; il se présente comme un être de droit. L'État est une personne morale. De manière courante, l'État renvoie à la puissance publique

prêts à vivre en dehors de toute organisation étatique : c'est que l'État présente aussi des avantages, que ce soit pour la stabilité de chacun ou de la vie collective en société, l’Etat est garant de la sécurité, des libertés individuelles… Il faut distinguer l’Etat de la société, qui est quant à elle un ensemble organisé d’individus entretenant des rapports d’interdépendance réglés, exprimables sous la forme de règles naturelles ou conventionnelles, une sorte d’auto-organisation. On parvient à se