Ronsard Un Squelette

chronique et récit, fiction et journalisme sont intimement mêlés, s’influençant mutuellement, se nourrissant l’art de causer, « ce vif effleurement des choses par les mots »… Même l’architecture a sombré dans le vulgaire. À preuve la tour Eiffel, « ce squelette disgracieux », à la base énorme, qui avorte en ridicule cheminée d’usine…  Maupassant est intarissable sur l’adultère et sur le mariage, cause de malheur chez les uns et de crime chez d’autres. Plaidant pour la liberté de divorcer, il ne se lasse

guerres. Quelle est la relation entre cette jeune pédiatre française, Laura, au service d’oncologie infantile d’un hôpital parisien, et ces trois officiers de l’Armée française du Levant dont un archéologue obsessionnel, Luc Martin, retrouve les squelettes, datés de 1941, un 1er novembre de cette fin de millénaire ? Que s’est-il passé exactement ce jour fatidique du 16 juin 1941 où le Chaytan a pris plaisir à mélanger les cartes, ensevelissant tous les protagonistes de cette histoire sans fin sous

connexes, faites des associations, cernez le problème sans l'attaquer de front. Si vous recherchez le nom d'un poète de la Pléiade, ne butez pas en vain sur le nom qui vous échappe. Citez à haute voix (ou en les murmurant) ceux auxquels vous pensez Ronsard, Du Bellay, Pontus de Thyard, Daurat, Jodelle ... répétez-les, citez même d'autres écrivains et, finalement, il y a de fortes chances que vous retrouviez le nom du poète qui vous échappait. Si en quelques minutes vous n'avez pas retrouvé, abandonnez

Ibidem, pp. 50-52. Le poème « a fait scandale et a valu à son auteur de passer pour « le prince des Charognes », « l’inventeur de la littérature - charogne ». Le thème en est pourtant traditionnel », selon Raymond Decesse (op. cit., p. 64), qui cite Ronsard – n. n. 374 Ibidem, p. 61. 375 Ibidem, p. 64. 376 In Proză fantastică franceză [Prose fantastique française], Minerva, Bucureşti, 1982. 377 Charles Baudelaire, Les Fleurs du mal…, pp. 70-71. 378 Ibidem, pp. 50-52. 379 Ibidem, p. 72. 369 370 120

22-24 (Thomas Clerc, 26 mars 2010) • «  C’est toujours nous que nous montrons dans le corps d’un roi, d’un assassin, d’un voleur ou d’un honnête homme. » (Maupassant, ibidem.) • « Le peintre qui fait notre portrait ne montre pas notre squelette. » (Maupassant, ibid.) • « Le thème de tout roman, c’est le conflit d’un personnage romanesque avec des choses et des hommes qu’il découvre en perspective à mesure qu’il avance, qu’il connaît d’abord mal, et qu’il ne comprend jamais tout à

22-24 (Thomas Clerc, 26 mars 2010) • «  C’est toujours nous que nous montrons dans le corps d’un roi, d’un assassin, d’un voleur ou d’un honnête homme. » (Maupassant, ibidem.) • « Le peintre qui fait notre portrait ne montre pas notre squelette. » (Maupassant, ibid.) • « Le thème de tout roman, c’est le conflit d’un personnage romanesque avec des choses et des hommes qu’il découvre en perspective à mesure qu’il avance, qu’il connaît d’abord mal, et qu’il ne comprend jamais tout à

qu’une « vision du monde », un monde « re-vu ». • « C’est toujours nous que nous montrons dans le corps d’un roi, d’un assassin, d’un voleur ou d’un honnête homme. » (Maupassant, ibidem.) • « Le peintre qui fait notre portrait ne montre pas notre squelette. » (Maupassant, ibid.) • « Le thème de tout roman, c’est le conflit d’un personnage romanesque avec des choses et des hommes qu’il découvre en perspective à mesure qu’il avance, qu’il connaît d’abord mal, et qu’il ne comprend jamais tout à fait.

galante et dans les Petits Châteaux de Bohème, il reprendra ce titre d’Odelettes en modifiant le nombre des poèmes et en réorganisant l’ensemble. Le titre choisi par Nerval pour ce recueil de poésies correspond à l’époque où, rue du Doyenné, il avait Ronsard pour modèle. Il s’agit en principe de poèmes à la forme fixe et brève, chargés de traduire une pensée légère et brillante mais qui appelle une réflexion plus profonde, parfois d’ordre philosophique. De 1841 à 1846, Nerval compose des Poésies comme 

bien-aimée, la douleur du père éprouvé par une fin si absurde, ainsi que la permanence de sa présence par-delà l´exil, par-delà la tombe. MORS Je vis cette faucheuse. Elle était dans son champ. a Elle allait à grands pas moissonnant et fauchant, a Noir squelette laissant passer le crépuscule. b Dans l’ombre où l’on dirait que tout tremble et recule, b L’homme suivait des yeux les lueurs de la faulx. c 5 Et les triomphateurs sous les arcs triomphaux c Tombaient ; elle changeait en désert Babylone, d Le trône

une chute morale, lui rendant la beauté inaccessible. Baudelaire choisit ici le modèle de la femme mûre presque fanée, avec son corps minable à travers lequel il va chercher à s’approprier la maladie  et la hideur. On y découvre l’érotologie du squelette, la beauté terrible et monstrueuse. C’est encore le corps de la femme, tout particulièrement le corps prostitué, qui métaphorise tout les extrêmes : désir - mort, animé - inanimé, vie - décrépitude. Au même titre Baudelaire célèbre la beauté fanée