Rôle du spectateur dans l'art

d’accorder sa confiance à Molière. Beaucoup de soucis, de deuils (infidélités de sa femme, de Racine etc.), maladie, influencent la rédaction du Misanthrope qui est représenté en 1666 : climat d’amertume. Mais il ne faut pas trop lier les deux : « l’art classique commence là où l’artiste s’intéresse plus à son œuvre qu’à lui-même. » (Claudel). Molière réfléchit ici plus posément sur la société de son temps et sur son art de vivre. Le succès de la comédie consacre Molière comme grand auteur. Du Misanthrope

suscite une réflexion aux lecteurs, pourquoi peut-on dire que le théâtre n'est pas le pays du réel mais le pays du vrai ? Tout d'abord qu'est-ce que le réel et le vrai ? Le dictionnaire définit l'un en fonction de l'autre, le vrai est ce qui dans l'art « correspond à notre sentiment du réel ». Par ailleurs, le réel est défini comme ce qui existe effectivement, il est construit sur la racine latine res qui signifie chose. Le vrai est ce qui est conforme à la vérité du latin verus. Le théâtre n'est

réalisation : espace scénique, rideau de scène, éclairages, machinerie, place réservée au public… Il faudrait en outre accorder un rôle tout particulier au type de pièce jouée. Tous ces éléments façonnent une certaine manière de consommer le spectacle. On l’aura compris, aller au théâtre révèle des comportements sociologiques et culturels. Quelles attitudes de spectateurs pouvons-nous découvrir au travers des extraits proposés par le corpus ? La Critique de L’École des femmes de Molière est à rapprocher

  Ce qu'il faut savoir pour les idiots ou les feignasses : Canudo : cinéma qui englobe tout les arts. Delluc : photogénie comme spécificité. Dulac : mouvement comme spécificité mais les spectateurs sont stupides. Arnheim : différents mouvements comme spécificité. Eisenstein : attractivité (effet sur le spectateur) et art comme conflit (contrepoint visuel). Bazin : Montage interdit. Astruc : le cinéma d'auteur c'est sympa. Benjamin : la reproductibilité, c'est cool ! Comolli : le cinéma est idéologique

L’art n’est-il qu’un divertissement ? * Définition de divertissement * Définition de l’art = l’art est une illusion. Il divertit la pensée. La question de l’art et du divertissement ne date pas d’hier, elle est déjà soulevée au XVII ème siècle par Blaise Pascal (Pensées). L’art semble appartenir à un monde divertissant. L’artiste n’échappe pas à la règle. Pourquoi créé-t-il, pour répondre au besoin matériel et nourrir son égo ? Ce n’est pas en le divertissant, mais en témoignant de ses

peintre déjà âgé y sont bien relatés, mais c’est surtout l’analyse des enjeux artistiques et du statut de cette peinture, commencée dans un monde en guerre, qui permet d’accéder à une meilleure compréhension de cette œuvre majeure de l’histoire de l’art. Reproduction de nombreux tableaux de Claude Monet, vues de l’étang de Giverny, photographies d’époque, courts films de la première guerre mondiale, images et plans de l’Orangerie sont habilement montés et analysés grâce aux propos rapportés de Monet

L’art ne s’adresse-t-il qu’à nos sens ? L’art est un procédé de création, et non pas de production, destiné à notre perception. Pour la plupart, l’art a un sens purement esthétique ; il peut être beau, agréable, ou pas à leurs goûts. Cette conception de l'art comme création par des artistes d'objets que l'on s'accorde à trouver beaux, suivant un jugement de goût, date entre les XVIIIe et XIXe siècles. Il est vrai que pour en arriver à une conclusion comme telle (celle d’affirmer son jugement)

illustrent ; tous les détails ont leur importance et leur raison d’être. [->0] L’art de N. Rockwell fut marqué par le naturalisme américain du 19ème siècle. Ce courant artistique dépeint le cadre de vie et l’existence des classes moyennes de la société américaine plutôt que des scènes historiques. Il est le reflet de la vie quotidienne des Américains. [->1] Le rôle de la photographie dans ses dessins : L'art de N. Rockwell est également influencé par la photographie. À partir de 1930 le

Culture du Modernisme Histoire de l’avant-garde. C'est-à-dire que l’on va étudier l’histoire de l’art du début du 20ème siècle. On va commencer par travailler autour de la notion de modernité, sur aussi ce que l’on appelle les artistes modernes (A partir de Baudelaire, milieu du 19ème siècle). {draw:frame} La problématique du cours est qu’il s’agira d’étudier la remise en question de l’humanisme par les artistes d’avant-garde. Les artistes du début du 20ème siècle vont remettre tout ce que

instrument de mesure) ; elles incitent aussi le spectateur à porter un nouveau regard sur un endroit familier ; elles sont un appel, un signe, le seul élément invariant d’un vocabulaire qui s’est renouvelé de lieu en lieu, au fil des ans. Cependant, c’est aussi un leurre que l’artiste tend : il ne faudrait pas considérer l’outil visuel comme un motif en soi, répété à l’envi. L’œuvre n’est pas là, mais bien dans ce que ce signe montre et révèle au spectateur attentif. C’est un motif lisible selon son