Roger Caillois Pancarte D Un Aveugle

Dissertation : Sujet 1. Roger Caillois (1913-1978) rapporte qu’à un mendiant aveugle, un passant fit soudain gagner beaucoup d’aumônes en remplaçant sur sa pancarte « Aveugle de naissance » par : «  Le printemps va venir ; je ne le verrai pas. » Voilà, commente-t-il, le début de la littérature.  Caillois est un écrivain du XXº siècle. Il fait ses études à Reims puis pendant la seconde guerre mondiale s’en va vivre en Argentine. C’est un écrivain cosmopolitain, c’est-à-dire que

Roger Caillois (1913 – 1978) rapporte qu'à un mendiant aveugle, un passant fit soudain gagner beaucoup d'aumônes en remplaçant sur sa pancarte ''Aveugle dès naissance'' par ''Le Printemps va venir, je ne le verrai pas''. Voilà, commente-t-il, le début de la littérature. Vous partirez de cette anecdote pour réfléchir à ce qui différencie la littérature de l'information. L'acte d'écrire a été toujours un des moyens de s'exprimer et d'agir sur le public. Il y a cependant deux façons très différentes

Ainsi, les mots dans la poésie, suggèrent des idées de manière frappante parce que formulés de façon inhabituelle. L’essayiste contemporain Roger Caillois raconte qu’un passant avait écrit sur la pancarte d’un mendiant aveugle, à la place de « aveugle de naissance » : « le printemps va venir et je ne le verrais pas », pour Roger Caillois, la deuxième pancarte est poétique car l’idée est révélée par une tournure peu ordinaire et elle n’est pas imposée didactiquement au lecteur. Ce dernier doit alors

malheur . la nature, la beauté Vous pouvez aussi vous reporter à l’anecdote que l’essayiste Roger Caillois raconte : un passant avait écrit sur la pancarte d’un mendiant aveugle, à la place de « Aveugle de naissance » : « Le printemps va venir, je ne le verrai pas » ; pour R. Caillois, ce passant est un poète (suggestion de tableaux, images, effets de contraste, lyrisme du « je »… font de sa pancarte modifiée un « écart » par rapport au langage ordinaire). • La poésie peut avoir plusieurs fonctions :

préfère faire comprendre, insinuer, mettre le lecteur comme un interprète ; que dire ouvertement et de façon concise ses idées. Par exemple, Roger Caillois parle dans son art poétique d’un passant, poète, qui remplaça la pancarte « Aveugle de naissance » d’un sans-abri par « Le printemps arrivera et je ne le verrai pas ». On voit bien que la seconde pancarte est beaucoup plus personnel, fait intervenir les sentiments, l’expression des sentiments par le clochard qui s’exprime maintenant avec ce ‘’Je’’

malheur . la nature, la beauté Vous pouvez aussi vous reporter à l’anecdote que l’essayiste Roger Caillois raconte : un passant avait écrit sur la pancarte d’un mendiant aveugle, à la place de « Aveugle de naissance » : « Le printemps va venir, je ne le verrai pas » k pour R. Caillois, ce passant est un poète (suggestion de tableaux, images, effets de contraste, lyrisme du « je »… font de sa pancarte modifiée un « écart » par rapport au langage ordinaire). Fin du pavé - « renforcer ou affaiblir

célébrer l’amour la poésie doit permettre de célébrer la beauté. Au-delà de nous faire part de leurs sentiments, les poètes s’efforcent de transfigurer le réel. Roger Caillois, est un spécialiste de la poésie ; Il nous raconte qu’un passant ayant aperçu un nécessiteux dans la rue maintenant une pancarte avec l’inscription «  Aveugle de naissance » a écrit à la place « Le printemps va venir, je ne le verrai pas ». La première affirmation ne relève d’aucune subtilité de langage, elle n’est qu’informative

qu'il frappe avec sa jeunesse et avec la même fraîcheur, le même jet qu'il avait à sa source. Vous ferez oeuvre de poète. » L’anecdote racontée par Roger Caillois permet de cerner sa conception de la poésie. Un passant avait écrit sur la pancarte d’un mendiant aveugle « le printemps va venir, je ne le verrai pas » à la place de « « je suis aveugle » . Pour celui-ci, ce passant est un poète, parce qu’il a su voir et exprimer autrement une réalité ou une idée qui nous est aujourd’hui familière.

inhabituelle, aussi bien du point de vue du vocabulaire, de la syntaxe que des procédés de style (images comme les comparaisons ou les métaphores, rythme…). L’essayiste Roger Caillois, pour essayer de définir la poésie, recourt à une anecdote : un passant avait écrit sur la pancarte d’un mendiant aveugle, à la place de « Aveugle de naissance », « Le printemps va venir, je ne le verrai © Hatier 2007 65 C O R R I G É Convaincre… Le roman De fait, la poésie ne saurait se définir par la seule forme

soi-même, il se regarde écrire. B. Le locuteur Le locuteur est conscient de ses moyens, il exploite au mieux les possibilités de la langue et laisse la marque de sa personne. Roger Caillois parle d’un aveugle en train de mendier avec une pancarte « aveugle de naissance », quelqu’un vient discuter avec lui, la pancarte devient « le printemps va venir, je ne le verrai pas ». Le texte informatif devient un texte marqué par la subjectivité, le littérateur ne s’efface pas derrière son sujet, usage