Roger Caillois Anecdote Mendiant Aveugle

Dissertation : Sujet 1. Roger Caillois (1913-1978) rapporte qu’à un mendiant aveugle, un passant fit soudain gagner beaucoup d’aumônes en remplaçant sur sa pancarte « Aveugle de naissance » par : «  Le printemps va venir ; je ne le verrai pas. » Voilà, commente-t-il, le début de la littérature.  Caillois est un écrivain du XXº siècle. Il fait ses études à Reims puis pendant la seconde guerre mondiale s’en va vivre en Argentine. C’est un écrivain cosmopolitain, c’est-à-dire que

Roger Caillois, essayiste français du XXème sièce rapporte une simple anecdote observée dans la rue. Elle lui permet cependant de mettre en évidence l'importance du choix des mots dans la production d'un message et de réfléchir à ce qui différencie la littérature de l'information. Dans un premier temps nous mettrons en évidence la différence entre les deux messages produits dans la rue et verrons comment leur impact varie sur les passants. Puis dans un deuxième

Roger Caillois (1913 – 1978) rapporte qu'à un mendiant aveugle, un passant fit soudain gagner beaucoup d'aumônes en remplaçant sur sa pancarte ''Aveugle dès naissance'' par ''Le Printemps va venir, je ne le verrai pas''. Voilà, commente-t-il, le début de la littérature. Vous partirez de cette anecdote pour réfléchir à ce qui différencie la littérature de l'information. L'acte d'écrire a été toujours un des moyens de s'exprimer et d'agir sur le public. Il y a cependant deux façons très différentes

inhabituelle, aussi bien du point de vue du vocabulaire, de la syntaxe que des procédés de style (images comme les comparaisons ou les métaphores, rythme…). L’essayiste Roger Caillois, pour essayer de définir la poésie, recourt à une anecdote : un passant avait écrit sur la pancarte d’un mendiant aveugle, à la place de « Aveugle de naissance », « Le printemps va venir, je ne le verrai © Hatier 2007 65 C O R R I G É Convaincre… Le roman De fait, la poésie ne saurait se définir par la seule forme

Pautrat, Librairie Générale Française, 2002, Paris. 27 chronologie du texte, puisque cette découverte a lieu en I,3) au contraire des héros de Sade. De sorte qu’il doit s’inclure dans cette humanité qu’il rejette si violemment, comme le note Roger Caillois1, et qu’il est la première cible de sa fureur. Cette situation schizophrénique est éprouvée dans le déchirement, au contraire des héros de La Philosophie dans le boudoir.2 Le salut des héros de Sade leur vient de leur manque de lucidité (ils

(major général de la Garde impériale, commandant un dernier carré qui résista héroïquement au soir de la bataille de Waterloo, le 18 juin 1815). Sommé par les Anglais de se rendre, il leur répondit : « La Garde meurt, mais ne se rend pas ! ». Mais une anecdote, reprise par Victor Hugo dans Les Misérables, lui attribue un mot beaucoup plus bref, resté dans l’Histoire. Le mot « Paris vaut bien une messe » a été attribué à Henri IV après sa conversion au catholicisme. On a sans doute raccourci une ou plusieurs

vingt-quatre heures. Il ne voulut peindre en Néron que le monstre naissant, afin que le personnage restât humain et pût exciter sinon la sympathie, du moins l'intérêt des spectateurs.   — Barjazet (1672) Racine n'a pas toujours imité les anciens. Une anecdote racontée par un ambassadeur à Constantinople lui a inspiré une tragédie dont le sujet est contemporain. Il n'a pas cherché, dans cette tragédie, la couleur locale extérieure, comme les romantiques. Mais il s'est appliqué à donner aux passions et

après distorsions multiples. Un texte est merveilleux lorsqu'il intègre ce genre d'éléments. De là on pourrait appeler "texte de l’étrange" un texte tout entier fait de réel[54], en reprenant ce segment de la définition du fantastique que donne Roger Caillois, pour définir notre "texte de l'étrange". Appelons "texte de l'étrange" un texte qui "manifeste un scandale, une déchirure, une irruption insolite, presque insupportable dans le monde réel"[55] et sans que l'intrusion relève du surnaturel.

tout au long du texte (lignes 4, 6, 8, 10, etc.). De temps à autre, une touche d'insolite (lignes 1, 4, 8, 9, 10) vient encore distancer cette prose. Après deux paragraphes sur le mode de la description ethnologique ou entomologique survient une anecdote où Michaux retrouve et parodie le ton des légendes folklo-primitives (ligne 14). --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ‘’Dovobo, empereur de Grande

long du temps, dans un simple symbole des craintes multiples de l’homme, ou « la partie nocturne de notre culture » (Ibidem, p. 8) – n. n. « Chassez l’Enfer et il reviendra au galop », avait également averti un grand spécialiste du fantastique, Roger Caillois (Métamorphoses de l’Enfer, in Diogène, no. 85, 1974, p. 70) ! – n. n. 25 En reprenant à son compte la formule baudelairienne, Denis de Rougemont commence son livre La part du diable 17 par les propos suivants : « Mais ne nous attendons pas