Rodogune Monologue Cléopatre

avec une proximité ou une distance calculée qui suscite l’intérêt du lecteur, quelles que soient leurs qualités intrinsèques. Ainsi, François Mauriac a choisi tout d’abord de nous donner accès à l’intériorité de Thérèse Desqueyroux dans le long monologue intérieur qu’elle déroule pendant le voyage nocturne qui la ramène du palais de justice à la demeure familiale où l’attend son mari. Elle pense à sa vie passée et se projette dans la confession qu’elle devra faire à Bernard, elle remonte ainsi à

l’art, veulent exprimer les puissances du rêve. Prolongement  L’extrait du Manifeste du surréalisme (livre de l’élève, p. 13). b. Le Nouveau Roman se démarque souvent des formes traditionnelles de la narration. Il développe dans certains cas les monologues intérieurs (Le Planétarium de Nathalie Sarraute), adopte une narration à la deuxième personne du pluriel (La Modification de Michel Butor, livre de l’élève, p. 178), présente des descriptions selon un point de vue externe (La Jalousie d’Alain Robbe-Grillet)

mais ce n'est qu'en 1640 qu'il se lança dans la voie de la tragédie historique — il fut le dernier des poètes dramatiques de sa génération à le faire —, donnant ainsi ce que la postérité considéra comme ses chefs-d’œuvre : Horace, Cinna, Polyeucte, Rodogune, Héraclius et Nicomède. Déçu par l'accueil rencontré par Pertharite (1652, pendant les troubles de la Fronde), au moment où le début de sa traduction de L'Imitation de Jésus-Christ connaissait un extraordinaire succès de librairie, il décida de

personnage important de la tragédie de Racine. Déjà Sénèque, qui chez les Latins avait traité ce sujet sinon au théâtre, du moins dans ses exercices dramatiques, avait transporté l'intérêt d'Hippolyte à Phèdre. « La tragédie de Sénèque commence par un monologue lyrique d'Hippolyte célébrant les plaisirs de la chasse. Puis Phèdre et sa nourrice le remplacent sur la scène. Phèdre s'abandonne avec fureur à sa passion. La nourrice la supplie d'abord d'y renoncer. Phèdre parle de mourir, se demandant si elle

personnage important de la tragédie de Racine. Déjà Sénèque, qui chez les Latins avait traité ce sujet sinon au théâtre, du moins dans ses exercices dramatiques, avait transporté l'intérêt d'Hippolyte à Phèdre. « La tragédie de Sénèque commence par un monologue lyrique d'Hippolyte célébrant les plaisirs de la chasse. Puis Phèdre et sa nourrice le remplacent sur la scène. Phèdre s'abandonne avec fureur à sa passion. La nourrice la supplie d'abord d'y renoncer. Phèdre parle de mourir, se demandant si elle

d’intrigue amusante et aussi vivante. Le héros est sympathique en dépit de son habitude de sacrifier la vérité aux fictions d’une imagination débordante. Son père a de beaux accents sur scène rappelant son fils les devoirs d’un gentilhomme. Avec Rodogune et Héraclius Corneille s’oriente vers le mélodrame : passions déchaînées, personnages odieux, intrigue compliquée, doutes sur l’identité des personnages, coups de théâtre, dénouements spectaculaires, tels sont les caractères de ces pièces très théâtrales

nous faire basculer dans un autre déjà-vu. Peut-être faut-il débusquer la véritable originalité de Feydeau dans son mépris de l’innovation à outrance, et dans son acceptation du risque de l’académisme. 44 45 Mai 2004, Théâtre Sylvia Monfort. Monologue de Dufausset, Chat en poche, Œuvres complètes, op. cit., III, 4. 46 Denis Podalydès, Scènes de la vie d’acteur, Le Seuil, Archimbaud, 2006, p. 84. Comparatismes -n° 1Février 2010 130 Violaine HEYRAUD – Oser la nouveauté en usant les ficelles

great: he called for ‘de piteuses ruines . . . des inconstances de la fortune, larmes et misères extrêmes’. THE RENAISSANCE 63 Neo-classical tragedy The birth of French neo-classical tragedy was signalled by the performance of Jodelle’s Cléopâtre captive at the Collège de Boncourt in 1553. Though undramatic by later standards, it gave notice of what the genre would become: it offered a formal model (it was a verse play in five acts which respected the unities of time and place), took its subject

visite à Mme Stroehlin et la trouve en train de jouer aux échecs, puis à Gustave de Maupassant, qui a mal aux yeux : « Il était dans l’obscurité la plus complète et orné de lunettes bleues ». Flaubert a des « maux de dents du diable. […] Je fais des monologues muets où je jure beaucoup ». Il déjeune chez le docteur Cloquet et va ensuite rendre visite à la famille Collier. Alfred Le Poittevin et Bourlet dînent chez les Flaubert à Rouen. Mme Stroehlin rend visite à Henriette Collier. Flaubert va voir le