Robert Desnos Demain

ravagèrent l'histoire de l'humanité, les poètes se succédèrent pour appeler les peuples à se soulever contre l'oppression en faisant naître chez eux des sentiments de colère et de patriotisme. C'est le cas du poème « Ce cœur qui haïssait la guerre » de Robert Desnos dans lequel ce dernier fait apparaître l'image des cœurs du peuple se battant pour leur liberté. Cette métonymie, renforcée par l'image de ces cœurs battant la mesure dans « Ils battent au même rythme » atteint son paroxysme lorsque le poète écrit

rupture avec les siècles précédents, c’est une poèsie qui fait abstraction de la raison, de la logique et de toute règle concernant la forme. Mais le surréalisme opssède une autre facette : celle du jeu des mots. Uun exemple parlant est celui de Robert Desnos et de son poème : « Il était une feuille ». On peut, à partir de ces trois exemples de mouvements littéraires, s’apercevoir de la diversité des fonctions de la poèsie, des rôles des poètes, et de la forme des poèmes suivant les époques et les

morales qui nuiraient à l’esprit créatif. De cette époque, beaucoup de grands surréalistes se détachent des autres. Parmi les écrivains surréalistes, on peut citer Louis Aragon (1897-1982), Paul Éluard (1895-1952), Philippe Soupault (1897-1991), Robert Desnos (1900-1945), Antonin Artaud (1896-1946) ou encore Georges Bataille (1897-1962). Parmi les peintres, citons Max Ernst, Salvador Dalí, René Magritte et Joan Miró. Dans un premier temps, nous étudierons différentes images surréalistes, puis, nous

yeux » de Paul Éluard), son corps en sujet d'éloges dans « L'union libre » de Breton et son amour aide le poète à dépasser les angoisses de la mort, exemple « Non, l'amour n'est pas mort » de Robert Desnos . Un autre thème tradi saisons « Automne » · Il ne recherche pas de sujets originaux – il veut rendre le banal poétique ex : Zone univers de la presse (symbole du quotidien) avec

souvenirs de ses fugues.] : Permet de soulager une douleur, extériorisée. [Hugo «  Demain dès l’aube » anniversaire de la mort de sa fille Léopoldine] B] Mettre son cœur à nu : Dévoile ses sentiments Nourrit ses poèmes de ses émotions, sentiments => registre lyrique > musicalité. + «je» [Robert Desnos « j’ai tant rêvé de toi » le JE ouvre chaque verse + voc des sentiments] [Aragon « Cantique à Elsa » utilise la métrique, vers longs

guerre mondiale (1945) et cette idée de l'engagement de l'artiste, de l'intellectuel, de l'écrivain a été défendue par le philosophe existentialiste français Jean-Paul Sartre (1905-1980), notamment dans son essai Qu'est-ce que l'Existentialisme ? Petit Robert : L'engagement désigne « l'acte ou l'attitude de l'intellectuel ou de l'artiste qui, prenant conscience de son appartenance à la société et au monde de son temps, renonce à une position de simple spectateur et met sa pensée ou son art au service d'une

humide carrière. Mais tu ne verras rien de cette onde première Qui naguère coulait ; l’eau change tous les jours, Tous les jours elle passe, et la nommons toujours Même fleuve, et même eau, d’une même manière. Ainsi l’homme varie, et ne sera demain Telle comme aujourd’hui du pauvre corps humain La force que le temps abrévie et consomme : Le nom sans varier nous suit jusqu’au trépas, Et combien qu’aujourd’hui celui ne sois-je pas Qui vivais hier passé, toujours même on me nomme. Jean-Baptiste

Lisle, Derniers poèmes « LXXVI – Spleen », Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal « LXXXV – L’Horloge », Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal Le Lyrisme amoureux « Il n’y a pas d’amour heureux », Louis Aragon, Bonheur « J’ai tant rêvé de toi », Robert Desnos, Corps et Bien « Les mains d’Elsa », Louis Aragon, Le Fou d’Elsa « Crépuscule », Victor Hugo, Les Contemplations Les Révoltes « Le Dormeur du val », Arthur Rimbaud, Recueil Demeny « Le Mal », Arthur Rimbaud, Poésies « La Révolte », Emile Verhaeren

Tavernier, paru dans Positions, « il y en a qui prient, il y en a qui fuient », 1943 ; 2. Louis Aragon, Le Musée Grévin, « j’écris dans un pays dévasté par la peste, VII, vers 1 à 56, 1943 3. Joseph Kessel, « Le chant des partisans » ; 4. Robert Desnos, « ce cœur qui Haïssait la Guerre » ; 5. Paul Éluard, Poésie et Vérité, « liberté », 1942 ; T.1 : « Il y en a qui prient, il y en a qui fuient » Il y en a qui prient, il y en a qui fuient, Il y en a qui maudissent et d’autres réfléchissent

1853 Texte 1 : Arthur RIMBAUD, « Le Mal » Poésies, 1870 (Lecture analytique) Guillaume APOLLINAIRE, « La colombe poignardée et le jet d’eau », Calligrammes, 1914 Louis ARAGON « La guerre et ce qui s’ensuivit », Le Roman inachevé, 1956 Texte 2 : Robert DESNOS, « Ce cœur qui haïssait la guerre » Destinée arbitraire,1975 (Lecture analytique) Documents complémentaires : 1) Corpus I : « La poésie lyrique et amoureuse »: RONSARD, Amours de Cassandre 1552 « Comme un chevreuil »(manuel p.264) HUGO