Rieux Tarrou

dirigée CAMUS : La Peste Edition de référence : Folio plus n°21 + (indication entre () Folio n° 42) Deuxième partie (II, 4) • Pages 114 à 119 (96-100) 1) Le prêche est accueilli différemment par les habitants ; le juge Othon le trouve irréfutable, Tarrou y voit de la rhétorique. Cependant c'est à la suite de ce prêche que la plupart des gens ont commencé vraiment à regarder en face leur situation. Oran plus que jamais leur apparaît comme une prison : les uns tentent de s'y adapter, d'autres veulent

Préparation du texte de Camus : La peste L’ambition de Tarrou est d'être un saint sans Dieu. Et c'est de cette sainteté laïque qu'il est une sorte de modèle. Mais comprendre ne l'empêche pas de lutter au maximum et jusqu'au bout. Il est l'initiateur du plan d'organisation des formations sanitaires volontaires. Refusant d'être fataliste, il n'accepte pas de s'avouer vaincu avant que l'on ait tout essayé. Le docteur Rieux est, évidemment, le personnage clef de la Peste. D'abord, parce qu'il est

perfectionniste, s’attarde sur des détails et y passe énormément de temps : « Des soirées entières sur un mot… et quelquefois même sur une conjonction. »(p.98) « .. » (p.98 à 100) Il se retrouve le soir à parler avec ses compagnons (Rieux et Tarrou) de sa phrase et s’émerveille dès qu’il trouve une nouvelle manière de la formuler. « … » (p.127 à 130) Grand se distrait même au travail à force de penser à sa phrase. (p.128) Il perd son temps, se réduit lui-même à l’impuissance. Il

lui-même à la 3e personne ou de qqn d’autre ? - est-ce l’auteur qui se substitue au narrateur pour dégager sa responsabilité (il n’a pas vu), en se servant des carnets de Tarrou (un personnage) – Tarrou rapporte (l. 27); - à partir de la l. 28 on ne sait plus qui parle – Tarrou ou le/un narrateur - celui qui parle a la supériorité d’être allé dans le lieu dont il parle - volonté de brouiller les voix narratives

5. p273. 3. p255. Récit chronologique. •Consignes de lecture : -se faire un résumé le plus précis possible. -liste des personnages à connaitre : 1.Mme Rieux 7.Raymond Rambert 2.Richard 8.Cottard

docteur Rieux s’aperçoit qu’il y a de plus en plus de rats dans la ville et l’après midi même (p.20), il reçoit un jeune homme journaliste qui n’est autre que Rambert. Cette apparition fait monter la tension car elle accentue la gravité des rats morts du début. La présence d’un journaliste prouve qu’il y a une raison de s’inquiéter et on pourrait soupçonner la suite des évènements. Nous découvrons le personnage de Rambert au moyen d’une brève description. En outre, nous relevons que Rieux nous présente

importe avant tout. Rambert fait preuve de la faculté de se rapprocher de Rieux et Tarrou et aussi de Grand Sous cet angle Rambert se révèle assez vite comme un antagoniste du docteur Rieux car déjà aux pages 81 à 85 leurs conceptions divergentes se font voir. A travers l’attitude du docteur on comprend qu'il donne la priorité au bien public tandis que Rambert est convaincu que c'est le bien individuel qui fait le bien public. Rieux peut comprendre son interlocuteur néanmoins il ne lui facilite pas la

retranscrit : la violence du fleau semble reduire au silence la population. - Devant les affrosites de la peste, tous les habitants sont ecrases par ce qu’ils voient et souffrent en silence, seuls : mort de l’enfant Othon, les yeux de Tarrou et de Rieux qui se fuient et Rieux qui « ouvrit la bouche mais il se tut » (page 218). - Avec la fin de la peste, les conversations reprennent : « Ce fait nouveau etait sur toutes les bouches » (page 271) - L’ouverture des portes est suivi par le peuple

docteur Rieux car les morts de cette mystérieuse maladie se multiplient et essaie d'écrire un livre. À la fin de la première partie, les autorités, après bien des hésitations, se décident à fermer la ville et l’isoler pour empêcher la maladie qui semblerait être la peste de se propager. Rambert, un journaliste, fait tout pour regagner Paris où se trouve sa compagne. Cottard, qui avait tenté de se suicider, semble éprouver du plaisir dans le malheur des habitants d’Oran. Tarrou, étranger

l’ensemble de ses concitoyens. Une seule fois, vers la fin de la peste, quand la fatigue semble distendre le masque d’impassibilité qu’il s’est imposé, Rieux laisse libre cours à son émotion profonde en voyant le vieil employé Grand pleurer devant la vitrine du magasin de jouets, plein de nostalgie au souvenir de la femme qui l’a quitté : "Rieux savait ce que pensait à cette minute le vieil homme qui pleurait, et il le pensait comme lui, que ce monde sans amour était comme un monde mort et qu’il