Rhodésie

1973, éclate la guerre entre Israël et les pays arabes (guerre du Kippour/Ramadan). Le 17 octobre, les pays arabes producteurs de pétrole décident d’un embargo pétrolier contre les soutiens d’Israël (Etats-Unis, Portugal, Pays-Bas, Afrique du Sud et Rhodésie). Cet embargo sera levé en juillet 1974, après avoir échoué. En effet, les grandes compagnies pétrolières, maîtresses des flux d’approvisionnement mondiaux en pétrole, avaient réparti la pénurie entre tous les pays industrialisés, ceux visés par

longtemps les élites indigènes au gouvernement indirect. La décolonisation britannique témoigne donc dans l’ensemble d’une grande souplesse et d’une bonne préparation. Accès pacifique à l’indépendance du Ghana dès 1957, de la Zambie en 1964, de la Rhodésie du Sud en 1965, qui, conservant une population blanche dominante quoique minoritaire, s’enfonce alors dans la ségrégation raciale. Seul le Kenya pose problème avec la révolte d’une ethnie à tendance communiste, mais l’indépendance est acquise en

que de nombreuses CP (de congrégations missionnaires) situées au NIGER, c'est-à-dire les pays anglais du Bas-Niger, également en Nigeria. Le Centrafricain, pour plusieurs éditions missionnaires (françaises) désigne les pays anglais de l'ensemble Rhodésie-Nyassaland. Les variations de frontières à l'intérieur de l'A. E. F. font qu'il est difficile a priori de dresser les inventaires du Gabon, du Congo, de l'Oubangui-Chari et du Tchad tant que ces territoires n'ont pas été définitivement constitués

Mauritanie, Mali, Sénégal, Togo, Côte d’Ivoire, Cameroun, Bénin, Madagascar. Sauf Guinée qui avait choisi en 58. En 1960, Congo belge bascule dans la guerre civile avec sécession du Katanga par Lumumba, puis régi par Mobutu, dictateur militaire. 1965 : Rhodésie du Sud, minorité blanche proclame son indép et instaure l’apartheid. Les colonies portugaises sont les dernières, après la chute de Salazar en 1974 : Mozambique, Angola, Guinée-Bissau. Loi cadre Defferre en 56 : autonomie sur plusieurs années.

|Anciennes colonies devenues | | | | |indépendantes | |Royaume-Uni |Soudan, Ouganda, Kenya, Rhodésie, Nigéria, |Afrique |Etats-Unis | | |Côte de l’or, Somalie britannique, plus tard| | | |

blessures, morts et abandons des animaux d'élevage ; la guerre du Golfe Persique au début de l'année 1991 et la terrible pollution qui l’accompagna et qui perturba gravement les écosystèmes marin et terrestre de la région ; la guerre d’indépendance de la Rhodésie à la fin des années 1970 qui entraîna l'arrêt des campagnes de vaccination et le retour de larges épizooties parmi le bétail. Dans la deuxième partie, on verra qu'un nouveau type d'armes, l'arme biologique, permet de cibler directement les animaux

jusqu’en 1955. Les possessions britanniques en Afrique australe comprennent trois territoires : La Rhodésie du Sud, la Rhodésie du Nord et Nyassaland, réunies dans une fédération d’Afrique Centrale. Cette Fédération éclate en 1964 avec l’indépendance du Nyassaland qui prend le nom de Malawi, la sécession de la Rhodésie du Nord qui devient la Zambie, et le décret unilatéral de l’indépendance de la Rhodésie du Sud par la minorité blanche qui détient le pouvoir. - L’Union sud-africaine est quant à elle

Ghana sert de modèle pour la décolonisation de l’Afrique anglophone, d’autres territoires suivent la même voie vers l’indépendance : le Nigeria en 1960, la Sierra Leone en 1961, puis la Tanzanie toujours en 1961, l’Ouganda en 1962, la Zambie (ex-Rhodésie du Nord) en 1964. 118 Séquence 3-HG00 Reste le cas original du Kenya. Original, car il contredit le processus pacifique de décolonisation. La décolonisation du Kenya fut difficile, elle s’accompagna de troubles. Dès 1945, Kenyatta, le leader

pour les représentants des mouvements de libération. A partir de 1959, les mouvements suivants furent actifs sur le territoire égyptien : les combattants de la liberté du Rwanda et du Burundi (1959 à 1961), le Partit National Démocratique de Rhodésie du Sud à partir de 1960, le Congrès de la Ligue Africaine (ALC) et l’ANC d’Afrique du Sud, le MPLA et l’UNITA d’Angola (de 1961 à 1972), le PAIGC de Guinée-Bissau (de 1961 à 1974), le Frelimo du Mozambique de (1963 à 1975), la ZANU et la ZAPO

même autorité administrative, Les Français mettent en place les fédérations d'Afrique Occidentale Française et d'Afrique Equatoriale Française; les Britanniques, l'Union Sud-africaine, la Communauté Economique d'Afrique de l'Est et la fédération Rhodésies-Nyassaland ; les Belges, l'Union économique Congo-Ruanda-Urundi, C'est à dire, dans chaque cas, des schémas d'intégration sous-régionale, Une démarche tout à fait logique: après avoir balkanisé, c'est à dire morcelé le territoire africain, les puissances