Retable

composée de trois panneaux principaux est appelée triptyque (œuvre en trois parties), elle rappelle la forme des retables (Dans une église, tableau placé sur un autel et sur lequel sont représentés les épisodes de la vie du Christ et des saints) de la Renaissance que le peintre n’a pas choisie par hasard puisqu’il évoque avec son triptyque une oeuvre majeure de la Renaissance : Le Retable d’Issenheim de Mathias GRUNEWALD (1512-1516). http://www.clg-monod.ac-aix-marseille.fr/spip/spip.php?article467

composée de trois panneaux principaux est appelée triptyque (œuvre en trois parties), elle rappelle la forme des retables (Dans une église, tableau placé sur un autel et sur lequel sont représentés les épisodes de la vie du Christ et des saints) de la Renaissance que le peintre n’a pas choisie par hasard puisqu’il évoque avec son triptyque une oeuvre majeure de la Renaissance : Le Retable d’Issenheim de Mathias GRUNEWALD (1512-1516) Le tableau central de cette œuvre de la Renaissance représente

guerre à travers notamment le soldat avec le masque à gaz dont on ne voit même pas le visage. Mettre en relation avec d'autres œuvres 1. Otto DIX cite très directement le retable d'Issenheim, crée entre 1512-1516 (organisation, réalisme des blessures, caractère expressif, format gigantesque...). Dans le retable d'Issenheim il est question de mort de souffrance et de résurrection puisque le panneau central est une crucifixion (c'est à dire le Christ sur la croix). Cependant dans l'oeuvre

pourquoi d'ailleurs le mouvement s'éteint en 1933, avec l'arrivée d'Hitler au pouvoir. De nombreux artistes partent en exil. Otto dix inscrit donc son travail dans une perspective religieuse. Il s’inspire en particulier de l’un des retables les plus célèbres : le retable d’Issenheim (Alsace) peint par Matthias Grünewald (XVIème). Et pour sa prédelle, Otto Dix s’inspire d’une peinture de Hans Holbein (peintre et graveur allemand du XVIème siècle) : « Le Christ mort », 1521. Cette référence montre que

l’œuvre a- Lien avec une autre œuvre Il évoque avec son triptyque une œuvre de la Renaissance : le Retable d'Issenheim (1513-1515), de Mathias Grünewald. Dans le retable d'Issenheim il est aussi question de mort, de souffrance et de résurrection puisque le panneau central est une crucifixion. L'auteur choisit de peindre sans rien cacher du corps crucifié. Otto Dix s'inspire fortement du retable d'Issenheim sous plusieurs points: l'organisation (le triptyque, la prédelle, l'absence de profondeur);

de l’entrée, les trois chapelles sont ornées de retables peintes par Luca Giordano sur l’histoire de la Vierge : Naissance, Assomption et Présentation au Temple. Le Maître-autel est orné d’une Madone du Salut du XIIème siècle, également appelée Mesopanditissa. Au-dessus un groupe sculpté représente Venise libérée de la peste ( fléau personnifié, chassé par un ange). Sur la gauche, la première chapelle donnant à la Sacristie, contient un retable réalisé Titien en 1555, représentant La Descente

: Panneau inférieur au format rectangle allongé : le peintre inscrit dans ce format la représentation de ce qui semble être un caveau ou un cercueil collectif : des soldats allongés évoquent le corps du Christ mort représenté dans la prédelle du retable d'Issenheim.

la guerre. On peut remarquer aussi qu’ils avancent dans la brume, symbolisant les horreurs et le chaos qui les attend au Front. Dans le panneau central, on voit des cadavres en décomposition faisant référence au tableau de Matthias Grünewald « Le Retable d’Issenheim » où l’on aperçoit le réalisme des blessures, le caractère expressif des personnages autour du Christ et du soldat entouré des cadavres, et le format gigantesque du panneau central pour susciter l’émotion devant une telle horreur. Dans

Conclusion + ouverture En peignant ce tableau Otto Dix fait directement référence au retable d'Issenheim de GRÜNEWALD où il est aussi question de mort de souffrance et de résurrection puisque le panneau central est une Crucifixion (c'est à dire le Christ sur la croix). La prédelle représente la mise au tombeau et sous-entend la résurrection à venir. Otto DIX cite très directement le retable d'Issenheim dans : - L’organisation (triptyque, prédelle, absence de profondeur, personnage empalé

Mantegna, songer, appuyé sur son bouclier, tandis qu’on se précipite et qu’on s’égorge à côté de lui» Page 180. Rétable de San Zeno de Mantegna (dans la basilique de Vérone). Fresques des Eremitani de Mantegna (dans l’église des Ermites de PadoueIl) Saint George de Albrecht Dürer «Il semblait précisément appartenir à cette race disparue — ou qui peut-être n’exista jamais que dans le retable de San Zeno et les fresques des Eremitani où Swann l’avait approchée et où elle rêve encore - issue de la fécondation