Retable d'Issenheim

format rectangle allongé : le peintre inscrit dans ce format la représentation de ce qui semble être un caveau ou un cercueil collectif : des soldats allongés évoquent le corps du Christ mort représenté dans la prédelle du retable d'IssenheimComparaison:  Dans le retable d'Issenheim il est aussi question de mort de souffrance et de résurrection puisque le panneau central est une crucifixion (c'est à dire le Christ sur la croix). GRÜNEWALD choisit de peindre sans rien voiler de la déchéance du corps

d'inspiration mais on peut en effet les comparer pour leur technique, et leur nature qui est différente. Il s'est inspiré de l' Art Religieux du 16ème siècle : Le retable Otto dix utilise le retable dans son œuvre pour montrer la souffrance des hommes lors de la guerre tandis que Mathias Grunewald, lui, il utilise le retable pour faire montrer la souffrance du Christ lors de la passion. Donc Otto Dix s'inspire du modèle de Mathias Grunewald. Il s'est inspiré aussi de Hans Holbein en prenant

religieuse en Europe. Prédelle : Partie inférieure d'un retable, developpée horizontalement, qui sert de support aux panneaux principaux. Elle peut être composée d'une seule planche en longueur, ou de plusieurs éléments. Retable : Le retable est une construction verticale qui porte des décors sculptés ou peints en arrière de la table d'autel. L'étymologie du mot traduit d'ailleurs sa position (re- : " en arrière "). Il est fréquent qu'un retable se compose de plusieurs volets, deux pour un diptyque

a- Lien avec une autre œuvre Il évoque avec son triptyque une œuvre de la Renaissance : le Retable d'Issenheim (1513-1515), de Mathias Grünewald. Dans le retable d'Issenheim il est aussi question de mort, de souffrance et de résurrection puisque le panneau central est une crucifixion. L'auteur choisit de peindre sans rien cacher du corps crucifié. Otto Dix s'inspire fortement du retable d'Issenheim sous plusieurs points: l'organisation (le triptyque, la prédelle, l'absence de profondeur); le

rappeler l'extrême brutalité et la sauvagerie vécues pendant le conflit. Cette œuvre composée de trois panneaux principaux est appelée triptyque, elle rappelle la forme des retables de la Renaissance que le peintre n'a pas choisie par hasard puisqu'il évoque avec son triptyque une œuvre majeure de la Renaissance : Le retable d'Issenheim, de Mathias GRÜNEWALD. Description et analyse : Dans le panneau de gauche, des soldats en armes portant sac au dos (il est possible d'identifier là les armes et l'uniforme

a une structure très particulière : Cette oeuvre est un polyptyque (tableau en plusieurs parties). Otto Dix s’inspire du modèle religieux des retables des maîtres de la Renaissance. Retable : dans une église, c'est un tableau placé sur un autel et sur lequel sont représentés les épisodes de la vie du Christ et des saints martyres. Le principe des retables est d’articuler plusieurs volets autour d’une partie centrale. La forme du triptyque (trois panneaux) auquel il a ajouté une prédelle (panneau

par la PGM, il travaille beaucoup dans les années 1920 et 1930 sur ce sujet et réalise ce triptyque plus de 10 ans après l'armistice de 1918 et l'arrêt des combats. Introduction: Pour composer cette oeuvre intitulée La guerre, il s'est inspiré des retables du Moyen Age, càd des panneaux peints ou sculptés que l'on plaçait au-dessus de la table de l'autel dans les églises: en effet il a pris comme support un triptyque en bois, càd un ensemble composé d'un panneau central carré (204 x 204 cm) et de deux

L’art du retable (précisions pour comprendre les sources d’inspiration d’Otto Dix) : Le nom retable vient du latin retro tabula altaris : en arrière d'autel. Le retable appartient donc à l’art religieux puisqu’on trouve les retables dans les églises. Il est fréquent qu’un retable se constitue de plusieurs parties (deux parties : diptyque, trois : triptyque, plus de trois : polyptyque). C’est une construction verticale, souvent en bois, qui comporte des décors peints ou sculptés. Un retable est toujours

L’œuvre est constituée de deux tableaux latéraux, un tableau central et une prédelle : on parle alors d’un retable triptyque. Il est d’ailleurs inspiré du Retable d’Issenheim peint par Matthias Grünewald au XIVème siècle.

«c'est une façon d'éveiller les forces destinées à détourner la guerre». On y note aussi plusieurs références au Retable d'Issenheim (1512-1515) dans le contenu mais aussi dans le but. En effet, on remarque déjà un étroit lien entre les scènes des deux tableaux : le cadavre accroché à la poutre dans le panneau centrale de La Guerre fait référence au Christ crucifié du Retable d'Issenheim. Cela semble nous indiquer que le seul prophète, dieu ou roi de la guerre, c'est la mort. La figure religieuse des