Raysse Odalisque

Martial Raysse Made in Japan – La Grande Odalisque, 1964 Martial Raysse réalise « La grande odalisque » en 1964, il utilise ici une photo noir et blanc, recadrage de l’œuvre d’Ingres (130 x 97 cm), qu’il peint avec des bombes de peinture acrylique et sur laquelle il appose ensuite des objets décoratifs. Cet artiste français, assimilé au Pop Art américain puis au Nouveau Réalisme français, fait de son œuvre une parodie critique de la société consumériste, une satire humoristique des codes

beauté comme « figée », Breton rejette cet archétype. L’écrivain renie la beauté spectacle, la beauté qui ne se transforme pas et qui ne nous transforme pas. La beauté ne peut être formelle, c’est-à-dire « perdue pour l’Homme dans l’ombre de ces Odalisques, au fond de ces tragédies qui ne prétendent cerner qu’un seul jour » (cf. p. 189). Pour Breton, il s’agit ici de montrer que la beauté n’est pas statique, mais évolue au gré des passions, inutile mais représentative des désirs de l’Homme. L’utilité

définitivement son style. En France, cependant, ses toiles peintes en Italie ne plaisent pas. L’artiste décide alors de rester à Rome. Oeuvres du même artiste: 1. Madame Ingres 2. Nu de dos féminin 3. La baigneuse 2. L'oeuvre: La grande Odalisque Le mot Odalisque, désigne une femme de harem: sont donc présents des éléments et objets divers évoquant cette dimension orientale, comme un éventail, des bijoux ou un turban. Ingres peint une femme nue vue de dos selon l'archétype de l'époque. C'est-à-dire

magazines, reproductions de peintures - comme Amour et Psyché (1817) de François-Edouard Picot et Le Concert champêtre (1509) riment avec le motif de la concubine allongée dans un harem auquel renvoie le titre Odalisk. Parodie avec : La Grande Odalisque se lit en filigrane, se présente et s’annule dans la perception de l’œuvre constituée de choses banal et qui ne renvoie qu’à l’inventaire des éléments qui la composent. Aux courbes outrées du jeune modèle féminin répondent les arêtes sèches de la

histoire d’amour entre un homme et son violon. Pour écrire ce poème, il s’inspire d’une photographie surréaliste de Man Ray Le violon d’Ingres prise en 1924. Celle-ci fait référence à 2 tableaux du peintre Jean-Auguste-Dominique Ingres : La Grande Odalisque et La Baigneuse de Valpinçon. Axes de lecture : Un poème étrange et étonnant sorti du rêve La forme du poème Poème en prose : vers libres, aucune rime  aucun rythme régulier Amas diffus de sensations et d’émotions, à chaque vers une nouveauté

espace idéal Un nouveau combat fait son apparition entre le dessin et la couleur. * XVII Rubens/ Poussin * XIX Delacroix/Ingres Peintres néo: David ( peintre de Napoélon) et Ingres. Ingres: ( a fait beaucoup de portrait) La grande Odalisque : arabesque exacerbées, modelés lisses et idéalisation Le bain Turc A contrario de Delacroix, Fantasia arabe: rejet norme de l’académie, la couleur prime sur le dessin. Reve d’orient avec les couleurs chatoyantes. Il n’a pas de sujet exemplaire

sur toile, de Ingres. Ingres, de son nom complet Jean-Auguste-Dominique Ingres, est un peintre français néo-classique du 19ième siècle. Il est né en 1780 à Montauban et décédé en 1867 à Paris. Ce tableau date de 1842. Ingres met ici en scène une odalisque langoureuse dans un sérail, charmée par la musique d'une servante. On observe que la jeune femme présente une de ces poses alanguies familières à l'artiste, qui fait onduler son corps de façon musicale, comme si elle dansait en restant allongée.

la mine de plomb, et les ouïes à l’encre de chine. Grâce à ces ouïes, le corps est ici métamorphosé en instrument de musique : le violon. Le corps de Kiki vu de dos ainsi que la position de sa tête, coiffée d’un turban oriental, évoquent l’« Odalisque » ou « Le bain turc » du peintre Ingres du 19e siècle. Le turban évoque aussi les volutes de la partie supérieure d’un violon. Man Ray était un admirateur d’Ingres, ce cliché lui rend hommage. Interprétation (Pt de vue historique, quel courant)

mal compris mais considéré comme un novateur. La Grande Odalisque est d'ailleurs mal accueillie[. Une odalisque était une esclave vierge, qui pouvait monter jusqu'au statut de concubine, mais dont la plupart étaient au service du harem du sultan. Elles étaient rangées au bas de l'échelle sociale dans un harem, car elles ne servaient pas le sultan, mais seulement ses concubines et ses épouses comme femmes de chambre privées. Les odalisques étaient généralement des esclaves données en cadeaux au

participent à la protection des collections du Louvres en 1830. Finalement, en 1834, il obtient le titre de président de l’École des Beaux-Arts de Paris. Il s’éteint en 1867, à la suite d’une grave pneumonie. La Grande Odalisque L’œuvre choisie porte le nom de « La Grande Odalisque ». C’est une peinture à l’huile sur toile de format 91 par 162 centimètres, et s’inscrit dans le mouvement artistique du réalisme. Elle traite de la sensualité et de la féminité orientale. En avant-plan, on peut observer