Raymond Queneau Fable

3) Fables du 20ème siècle Le chêne et le roseau Le chêne un jour dit au roseau : « N'êtes-vous pas lassé d'écouter cette fable ? La morale en est détestable; Les hommes bien légers de l'apprendre aux marmots. Plier, plier toujours, n'est-ce pas déjà trop Le pli de l'humaine nature ? » « Voire, dit le roseau, il ne fait pas trop beau ; Le vent qui secoue vos ramures (Si je puis en juger à niveau de roseau) Pourrait vous prouver d'aventure, Que nous autres, petites gens, Si faibles

Examen blanc du 1er trimestre 1ère S2 OBJET D’ETUDE : CONVAINCRE, PERSUADER, DELIBERER DOCUMENTS A - Jean-Jacques Rousseau, Les Confessions, livre III (1782) B – Denis Diderot, Jacques le Fataliste et son maître (publié en 1796) C – Raymond Queneau, Battre la campagne (1968) ECRITURE I) Vous répondrez d’abord à la question suivante (4 points) : En quoi ces trois textes argumentatifs s’appuient-ils sur un registre comique ? II) Vous traiterez ensuite l’un de ces sujets (16 points) : Sujet 1 : Commentaire

(Jean de La Fontaine) * Fable ou Histoire : Le Singe vêtu de la Peau du Tigre (Victor Hugo) * Apologue de Natân (Ancien Testament) * Les Fées (Charles Perrault) Lectures analytiques comparées * Les Obsèques de la Lionne / Les Animaux malades de la peste (La Fontaine) * Le Bûcheron et la Mort (Boileau) / La Mort et le Bûcheron (La Fontaine) * La Jeune Veuve (La Fontaine) / Les Deux Consolés (Voltaire) Etudes d’ensemble La réécriture de la fable depuis l’Antiquité jusqu’à

Les premières utilisent très souvent des animaux comme personnages. Les secondes mettent en scène des êtres humains à qui se trouve délivré un enseignement moral issu des paroles du Christ. Délaissée au profit du fabliau pendant le Moyen-Age, la fable connait un grand succès à l'époque classique : La Fontaine puise à toutes les sources antiques et à des sources orientales plus récentes - le fabuliste indien Pilpay - pour composer des textes dont la vocation éducative est clairement définie dans

Pour terminer, un problème intéressant soulevé par la « langue des vers » dans La colombe et la fourmi. Le plus souvent, dans les éditions de cette fable, presque toutes les occurrences du mot « fourmi » au singulier présentent un « s », par respect de deux contraintes imposées par les règles de la versification classique: la prohibition de l’hiatus (la rencontre entre deux voyelles) obligeait d’écrire

interprétation Seconde partie Fables en échos et résonances poétiques Quelques outils pour les mises en réseaux des fables de La Fontaine I: Le corpus des fables De La Fontaine II: Les sources III: La fable après La Fontaine, la continuation poétique du genre IV: La postérité des fables De La Fontaine, allusions, réécritures et transpositions. IV.1.: Allusions, citations et influences dans les poèmes contemporains IV.2 : Détournements, pastiches

 II. Scénario des 10 heures de cours. CANVAT, K., VANDENDORPE, Ch., La fable, vade-mecum du professeur de français, coll. Séquences, Didier Hatier, Bruxelles, 1993. Id., La fable, coll. Séquences, Didier Hatier, Bruxelles, 1993. DEZUTTER, O., HULHOVEN, T., La nouvelle, coll. Séquences, Didier Hatier, Bruxelles, 1989. Je vais maintenant décrire le parcours prévu avec les apprenants selon le schéma « contextualiser – décontextualiser – recontextualiser ». I. CONTEXTUALISER : Le bain de textes

« la Chèvre et la Brebis en société avec le Lion » où, le lion, après avoir fait découper avec ses ongles quatre parts égales de la victime, dans le but de les partager entre ses trois confrères, s’attribue les quatre sans aucune protestation. Cette fable est évidemment destinée à glorifier le puissant roi, qui donnera alors son accord pour la publication de ce livre. Mais tout en flattant le roi, on peut également imaginer que l’auteur dénonce ici l’excès d’un pouvoir sans limite contre lequel personne

sans mot dire. Il n'attendit pas longtemps. Un vent violent ayant soufflé, le roseau, qui était secoué et ployait sous la tempête, se tira d'affaire facilement. L'olivier au contraire, qui s'était raidi contre le vent, fut brisé brutalement. Cette fable signifie que ceux qui ne résistent pas aux circonstances et aux puissants sont dans une condition meilleure que ceux qui entrent en lutte contre les forts. Pascal, Pensées, 1670 (posthume), Fragment 347 L’homme n’est qu’un roseau, le plus faible de

protagonistes, la cruauté, la perversion et la violence dont l’âme humaine est capable, mais aux lettres échangées sont ajoutés billets, mails ou sms. On peut également réécrire une œuvre dans le but de lui conférer un côté plus original. Ainsi, Raymond Queneau a procédé à la réécriture d’un célèbre poème de Ronsard : « Mignonne, allons voir si la rose ». Alors que chez le premier, le poème est versifié en alexandrins, le second est écrit en vers libre, avec du langage beaucoup plus parlé, et notamment