Raison

morale et la société sont donc en conditionnement réciproque . Une société va déterminer ce qui est bien et ce qui est mal par justement le respect ou la désobéissance à une tradition. C’est toujours une coutume qui fixe le bien et le mal. C’est la raison pour laquelle la morale peut être arbitraire.! Si la morale dépend des traditions, de la volonté d’une société à se conserver, certaines valeurs morales ne sont pas fondées sur des critères rationnels. Dans Aurore, Nietzche critique cela : la tradition

première société religieuse comme représentative de l'esprit enfantin, de la situation première de l'homme face à la nature. L'homme au départ n'est pas armée pour connaître, il n'a pas les moyens de penser le réel, le monde dans lequel il vit. Sa raison n'est pas développée. C'est pourquoi, il a crée des Mythes. D'après A. Conte, le mythe procède toujours d'une tendance anthropomorphisme (préjugé, tendance fondamentale de l'esprit a attribué à toute les choses de la nature un esprit analogue à l'homme)

repu n'attaque pas. Mais Pascal a en vue la réalité humaine, l'homme "animal social" capable de "démesure". En tant qu'animal, l'homme n'est pas un tyran, mais dans la mesure où il est à la fois un être de désir et un être de raison, ni ses désirs (la force), ni sa raison (la justice) ne parlent en lui de façon décisive. L'homme est libre, aussi bien par rapport à la force que par rapport à la justice. La justice sans la force est donc contredite parce qu'il est impossible qu'une loi s'impose

"géomètre éternel". Dieu a créé le monde et ce monde est une merveille ; car Dieu est "architecte", "horloger" ,"pragmatique", autant dire philosophe... Voltaire est séduit par les théories de Locke ou de Newton qui posent Dieu comme un impératif de la raison pour résoudre l'énigme du monde (lettres XIV et XV des Lettres philosophiques). Ce Dieu-là n'a pas de nom particulier : il est un être souverain, adoré sous des formes variant selon les moeurs et les nations. Ainsi la religion de Voltaire apparaît

volonté. Le pouvoir de choix suppose l’examen des possibilités, l’élection d’une possibilité et l’action d’aller jusqu’au bout. Mais cette volonté suppose que je peux me tromper. Je peux faire le mauvais choix. Il me faut la raison (faculté de juger) pour choisir. La raison est donc à la source même de la liberté. On peut dire à partir de la que l’homme dispose de cette faculté de juger sous la forme du libre arbitre (puissance positive de choix). La liberté est indexée à la volonté. Tout choix est

toutes les horreurs qu’elles impliquent ne cessent pourtant pas de se multiplier de jour en jour à travers le monde entier. Il semble donc normal de se demander si on peut croire en l’homme, en tant que sujet pensant. Quelles peuvent être les raisons qui permettent d’avoir foi en l’homme, en l’humanité en dépit de toutes les horreurs dont il est capable et dont les actualités nous abreuvent quotidiennement ? Car si on ne croit pas en l’homme, alors notre vie n’a pas plus de sens que celle des

suis » , c'est, en effet, conférer au « je » cette dimension d'universalité propre à la raison humaine qui pose désormais le sujet comme principe sur lequel l'ensemble de la connaissance, de la morale et du droit va pouvoir se fonder. Être sujet, c'est rendre raison des choses et de soi-même, s'affirmer comme être libre et raisonnable. Mais justement faire du sujet un principe, n'est ce pas présupposer que la raison est toujours en position de maîtrise alors même que l'expérience de la passion, de la

EXEMPLE 1 « Seul le droit naturel, produit de la Raison humaine, et peut-être d’une intuition supérieure, peut nous fournir une idée universelle et valable de la justice. », affirme Léo Strauss (Droit naturel et histoire, 1953). Vous direz dans quelle mesure on peut souscrire à ce jugement en vous aidant des œuvres au programme. 1) MISE EN PLACE DU SUJET : - Léo Strauss installe ici un débat classique entre le droit naturel et le droit positif. L'un et l'autre ont encore aujourd'hui

est vraie réside dans ce dont on est certain. Il y a donc évidence lorsqu’une idée s’impose clairement et distinctement. C’est ainsi que Descartes concevait l’évidence. Pour lui l’évidence intellectuelle, c’est-à-dire une évidence qui apparait à la raison, soit dans une intuition immédiate, soit à la suite d’un raisonnement construit et démonstratif, est un critère de vérité. Il dit « je ne peux douter que 2 et 2 font 4, que j’existe dans la mesure où je pense, car je connais cela par idées claires

On se trouve souvent déchiré entre le délice de la passion et les normes de la raison, perdu entre le désir de faire et le devoir qui nous interdit d’agir. Toutefois, on doit choisir, en mettant terme à notre embarras, on se situe déjà, on se déclare involontairement, soit raisonnable, soit passionné. Certes la raison avec la force de sa logique, nous garantie la sécurité, nous assure la tranquillité de vie, nous mène à la satisfaction de soi et nous rapporte le respect des autres. Être sage