Que Valent Les Préjugés

brutal, de commencer par la question posée elle-même, il vaut néanmoins beaucoup mieux préparer son lecteur. On évitera les formules vides, comme « Depuis la nuit des temps, les hommes s’interrogent sur… », ou : « Depuis toujours… ». Ces formules ne valent rien. Une technique assez fiable consiste à reprendre dans cette mise en perspective un ou deux termes qui figurent dans la question initiale (votre sujet) : de la sorte, vous éviterez la généralité creuse tout en cadrant votre champ de recherche

brutal, de commencer par la question posée elle-même, il vaut néanmoins beaucoup mieux préparer son lecteur. On évitera les formules vides, comme « Depuis la nuit des temps, les hommes s’interrogent sur… », ou : « Depuis toujours… ». Ces formules ne valent rien. Une technique assez fiable consiste à reprendre dans cette mise en perspective un ou deux termes qui figurent dans la question initiale (votre sujet) : de la sorte, vous éviterez la généralité creuse tout en cadrant votre champ de recherche

la culture. Cela peut sembler paradoxal de la part de Voltaire qui est résolument pour le progrès, mais en fait, le huron (le sauvage) peut d'épanouir de manière aussi accomplie dans la mesure où il n'a pas l'esprit encombré de superstitions, de préjugés et d'habitudes qui empêchent de voir certains disfonctionnements de notre société. Les philosophes utilisent beaucoup cette figure du sauvage ou de l'étranger, pour le regard naïf de notre société. De même que l'ingénu va progresser dans notre

Première : Des choses que l'on peut révoquer en doute[modifier] les préjugés de l'enfance[modifier] Cette première méditation est ce qu'on a appelé la table rase. Il s'agit de rejeter tout ce qui est douteux. Descartes commence à remarquer que beaucoup de ses certitudes lui viennent de l'enfance. Or l'enfance est un âge où la raison est mal formée. Descartes veut une connaissance certaine, et non des idées vagues et des préjugés. les arguments en faveur du doute[modifier] Il en vient à rejeter

vaut une tête bien faite qu’une tête bien pleine » (Rabelais). Un homme « cultivé » (une tête bien faite !) est capable de juger par lui-même, par exemple de ce qui est beau. Cela signifie que grâce à son éducation il est en mesure de dépasser les préjugés de sa « culture », c’est-à-dire d’une vision du monde close, autrement dit inaccessible à un étranger. Plus un homme est vraiment cultivé, plus il est tolérant, c’est-à-dire ouvert à toute autre culture : « Rien de ce qui est humain ne m’est étranger »

L'intelligence de Dieu. = intuitive et immédiate → ne passe pas par la médiation de la raison. Est ce dans cette médiation, ces médiations propres aux hommes (= moyens) que se glisse la possibilité du mal ? Médiation (civilisation, raison, préjugés...) → la culture (multiplication des moyens) est vecteur de la transmission du mal. • • La bonté de Dieu. La Justice de Dieu. Seuls les hommes sont responsables de l'injustice → désordre moral. III. Ce qu'il m'importe de faire. 1. La

réduis à un instrument et je nie donc en lui l’humanité. Le mensonge est déjà une forme de violence. Ensuite, le mensonge ne saurait être considéré comme un droit moral car il n’est pas « universalisable ». Le droit est général, ses prescriptions valent pour l’ensemble de la communauté. Imaginons une société dans laquelle tout le monde ment pour sortir de l’embarras. Puisque le mensonge serait admis et pratiqué à tout moment, il deviendrait tout à fait inefficace, personne n’adhèrerait plus aux propos

termes : « (...) une expérience ne peut être une expérience bien faite que si elle est complète, ce qui n'arrive que pour l'expérience précédée d'un projet bien étudié à partir d'une théorie achevée (...) Les enseignements de la réalité ne valent qu'autant qu'ils suggèrent des réalisations rationnelles. » Le dispositif expérimental, effectué en laboratoire, est rationnellement planifié et construit par le chercheur, en fonction des hypothèses qu'il veut tester. Il nécessite un appareillage

Y-A-T-IL DES VÉRITÉS INDUSCUTABLES ?«  A chacun sa vérité », entend-on parfois, comme si l’on se méfiait de l’idée qu’il pourrait y avoir une vérité définitive, qui vendrait menacer la possibilité, pour chacun, de donner son avis, comme si la vérité coupait court à toute discussion. D’un autre côté, une vérité ne paraît en être une que parce qu’elle met tout le monde d’accord. Y-a-t-il alors, des vérités indiscutables ? La vérité se définit traditionnellement depuis le moyen âge, comme

vérité ? Ou celle-ci doit être toujours reconstruite par soi-même ? Peut-on connaître la vérité par ouï-dire? La vérité est-elle faite pour être enseignée ? I] Des obstacles à la découverte de la vérité Il faut peut-être se libérer du préjugé selon lequel la vérité serait première/se donnerait immédiatement. On peut penser naïvement que le rapport au monde est un rapport sur le mode de la vérité et que ce rapport premier est corrompu par ces informations fausses qu’on nous transmettrait