Quai de la Fosse

par Anne-Laure LAMBERTON, psychologue Avec la participation de Patrick PELEGE, Dr en sociologie Etude financée par la Région Rhône-Alpes Direction des Formations Sanitaires et Sociales de la Santé et de la Solidarité Centre Jean Bergeret – 9 quai Jean Moulin 69001 LYON – Tél. : 04 72 10 94 30 – Fax : 04 78 27 61 84 – Mél. : crjb@crjb.org Nous remercions les étudiants qui ont accepté de revenir sur leur parcours, les cadres pédagogiques des IFSI qui nous ont reçus, qui nous ont aidé à organiser

interminables. Les deux camarades se traînèrent sur l’avenue, et ils entrèrent dans un autre bar où – 79 – le Gentleman but encore deux kummels à condition que Le Bouc en avalât deux. Puis ils repartirent en chantant et arrivèrent ainsi sur le quai. Ils descendirent sur la chaussée inférieure qui borde la Seine et où abordent les péniches. Le Gentleman s’effondra entre des tas de sable. Thomas alla se laver le visage et trempa dans l’eau son mouchoir dont il mouilla la figure du Gentleman. Celui-ci

cocaïne, ni une autre substance. — Content de te l’entendre dire. À ce moment-là, Hatim et Habib gémirent. — Stoppe, fiston, ils sont en train de se chier dessus. Je freinai et j’ouvris la porte arrière. Glissant hors du véhicule, ils rampèrent vers le fossé. Pendant qu’ils se vidaient, bruyants, mon père leva les yeux au ciel. — Là, je dois avouer que c’est un des rares avantages de la condition d’outre-tombe : mort, on a la tripe tranquille. Ils revinrent vers la voiture et exigèrent de fumer. — Non

monnaie mais une morale bien plus percutante décrivant la déchéance vécue par les personnes en manque de moyens financiers et par les personnes se vouant qu'à la course aux richesses. D'ailleurs entre le rap bling-bling et le rap conscient il y a ce fossé, les uns affichant leur amour pour l'argent et le matériel de luxe et les autres luttant contre cette dévotion aux biens matériels en disant que rien nous appartient dans cette vie et que tout ce que l'on possède est éphémère : « Accroché au matériel

la gestion et le suivi du vivier intérimaire en poste. Je suis en charge le sourcing candidats par le biais de job boards (Monster, Rhône-Alpes Job...) mais également de mon propre recrutement. Je recrute essentiellement des postes de type agent de quai, agent de production ou encore manutentionnaire. A ce jour, je viens en aide à l'ensemble de mes collègues sur des postes plus qualifiés. Dans un deuxième temps, je m'occupe du sourcing et du pré-recrutement téléphonique sur certain poste du recruteur

trompeuse, parce qu'elle était la plus belle, a été d'apprendre, par M Savary de l'observatoire, que déjà l'italien Borelli avait fait un grand ouvrage de actu animalium (du mouvement des animaux). Combien je fus heureux de trouver un Borelli sur le quai ! Combien peu me pesa l'in−quarto à rapporter sous le bras ! En quelle ferveur je l'ouvris ; en quelle hâte je le traduisis ! Je ne saurais vous dire ces choses. Il y avait de l'amour dans cette étude. Borelli était pour moi ce que Baruch fut pour

ponts que César éleva, Sait-on ce que là-bas le vieux mont Corcova Regarde par-dessus l'épaule des collines ? Le mont regarde un choc hideux de javelines, Un noir buisson vivant de piques, hérissé, Comme au pied d'une tour que ceindrait un fossé, Autour d'un homme, tête altière, âpre, escarpée, Que protège le cercle immense d'une épée. Tous d'un côté ; de l'autre, un seul ; tragique duel ! Lutte énorme ! combat de l'Hydre et de Michel ! Qui pourrait dire, au fond des cieux pleins de

du sud des États-Unis, debout parmi les palmiers dans un parc en bordure de l’océan ; un taureau à visage humain et barbu, sortant d’un fleuve ; deux géants en toge jaune tirant sur une corde à poulie pour hisser une immense amphore de bronze d’une fosse. Vint alors la pire des visions : elle était avec Jason et Percy, tous les trois debout dans une pièce ronde et sombre, de l’eau jusqu’à la taille, comme au fond d’un puits géant. Des silhouettes spectrales se mouvaient dans l’eau qui montait à vue

rapetissaient pour n'être, au loin, qu'une poussière d'étoiles fxes. D'abord, les quais se déroulaient, avec leur double rang de perles lumineuses, dont la réverbération éclairait d'une lueur les façades des premiers plans, à gauche, les maisons du quai du Louvre, à droite, les deux ailes de l'Institut, masses confuses de bâtiments et de bâtisses qui se perdaient ensuite en un redoublement d'ombre, piqué des étincelles lointaines. Puis entre ces cordons fuyant à perte de vue, les ponts jetaient des

Dubaï , centre important du commerce qui a l’ambition d’attirer des touristes. Les efforts pour diversifier une économie encore largement dépendante du pétrole sont remarquables, mais potentiellement dangereux. La croissance effrénée de Dubaï, le fossé entre la réalisation de nombreux projets d’envergure et l’absence ou le peu de revenus qu’ils génèrent en tous cas à court terme, finalement, l’impact de cette fuite en avant sur l’environnement et la démographie ne manquent pas d’inquiéter certains