Quai d'Austerlitz

peut-être ? Le train est là, formé, pas de wagons à bestiaux mais toute une rame de vieux wagons de 3ème classe, à bancs de bois et une porte par compartiment, sans couloir central ou latéral. Ils datent au moins de l'avant dernière guerre. Sur le quai, une multitude d'Alsaciens accompagnés aussi de nombreux amis, qui se rassemblent sous les pancartes des deux destinations affichées : Mulhausen et Kolmar. (l'annexion est déjà passée dans les faits) Il y a bien là au moins 400 personnes que des soldats

également d’un départ pour Megève. Elle ne sait pas qui est Wrédé qui a aidé Denise et Pedro à passer la frontière. Guy va s’enquérir sur Denise Coudreuse. Il va à l’hôtel, rue Cambon où Denise a vécu avec Pedro. Le lieu de naissance de Denise, 19 quai d’Austerlitz. Tout près il y a un bar. Il va s’y renseigner. Le patron a connu la famille Coudreuse. Denise jouait très bien au billard. Son père travaillait à la gare. Sa mère venait d’Anvers. Le patron a gardé en souvenir un magazine où Denise est sur la

impuissants à traduire ce que vous êtes, ce vide souffrant qui est vous, en pure prière sans déchet. En langue de juin. Non, rien ne triomphe avec démesure dans le poème, ni juin, ni la langue, ni vous. Alors vous fuyez, vous êtes déjà à la gare d’Austerlitz, les trains dans le soir sont si beaux quand on s’est défait du fardeau de devoir en parler. Mais peut-être dans cette cour vous ne fuyez pas : là-haut dans juin un moineau passe; vous murmurez pour vous seul un de ces vers qu’on dit parfaits parce

Lombard, ancien garçon de café, 1 Patrick Modiano, Fleurs de ruine, Editions du Seuil, Paris, 1991, p. 69. Ibid. p. 66. 3 Ibid. p. 68. 4 Ibid. p. 78. 2 102 qui fréquentait les refuges de l'armée du Salut et en particulier la péniche amarrée quai d'Austerlitz.1 Ainsi, l'homme sur lequel le narrateur essayait de recueillir le maximum d'informations, n'était pas celui qu'il avait connu. Le lecteur qui se posait déjà beaucoup de questions au sujet de Pacheco, est encore plus perplexe. Il se pose les

euros. Adresse : 20 rue Jean Jaurès 09300 Lavelanet. Origine du fonds : Etablissement complémentaire acquis par achat au prix stipulé de 12000 EUR. Etablissement : Etablissement complémentaire. Activité : Vente de chaussures et accessoires. Adresse : 6 quai de l’Ariège 09400 Tarascon-surAriège. Précédent propriétaire : 494 866 940 RCS Foix. AUX SABOTS D’HELENE. Date de commencement d’activité : 30 avril 2013. Publication légale : La gazette Ariègeoise du 17 mai 2013. Oppositions : Me BARBE, notaire à

eût été là. Bon Vitalis ! à mesure que je grandissais, mon respect pour sa mémoire grandissait aussi. Je comprenais mieux ce qu’il avait été pour moi. Deux années s’écoulèrent ainsi, et, comme le père m’emmenait souvent avec lui au marché, au quai aux Fleurs, à la Madeleine, au Châteaud’Eau, ou bien chez les fleuristes à qui nous portions nos plantes, j’en arrivai petit à petit à connaître Paris. Je vis les monuments, j’entrai dans quelquesuns, je me promenai le long des quais, sur les boulevards

et le baron Gouraud fera l’enquête avec moi. – Oui, oui, dit gravement le baron, rien de louche ne doit entacher nos décisions. Le dossier avait déjà disparu dans les vastes poches de M. Toutin-Laroche. La commission dut s’incliner. Sur le quai, comme ils sortaient, les deux compères se regardèrent sans rire. Ils se sentaient complices, ce qui redoublait leur aplomb. Deux esprits vulgaires eussent provoqué une explication ; eux continuèrent à plaider la cause des propriétaires, comme si on

l'affaire, et le baron Gouraud fera l'enquête avec moi. – Oui, oui, dit gravement le baron, rien de louche ne doit entacher nos décisions. Le dossier avait déjà disparu dans les vastes poches de M. Toutin-Laroche. La commission dut s'incliner. Sur le quai, comme ils sortaient, les deux compères se regardèrent sans rire. Ils se sentaient complices, ce qui redoublait leur aplomb. Deux esprits vulgaires eussent provoqué une explication ; eux - 99 - continuèrent à plaider la cause des propriétaires

redingotes brunes, avec des chapeaux ronds et de gros bâtons à la main», les «acolytes» de Javert qui paraît lui aussi. Les fugitifs passent par le pont d’Austerlitz, et, dans «les tâtonnements de l’évasion […] qui serait impossible avec l’éclairage au gaz», se retrouvent dans le quartier dit du Petit-Picpus, compris entre le faubourg Saint-Antoine et le quai de la Râpée. Mais Javert a requis une patrouille, aposté des sentinelles, tendu un barrage. Valjean et Cosette sont ainsi coincés dans un cul-de-sac

Ce dialogue a fait fortune dans l’histoire de notre cinéma… Bizarre ! « T’as d’beaux yeux, tu sais ! » Les plus beaux yeux du cinéma français d’avant-guerre, ce sont ceux de Michèle Morgan (née Simone Roussel en 1920), courtisée par Jean Gabin, dans Quai des Brumes (film de Marcel Carné, en 1938, avec des dialogues de Jacques Prévert). La petite phrase est immédiatement devenue célèbre. « Salauds de pauvres ! » La Traversée de Paris est un film de Claude Autant-Lara (1956), d’après une nouvelle de Marcel