Péripéties Mme Bovary

DE FORMATION DES MAITRES DE L'ACADÉMIE DE LYON CENTRE DE SAINT-ETIENNE CONCOURS DE RECRUTEMENT : PROFESSEUR CERTIFIÉ LETTRES MODERNES Lire Eugénie Grandet en classe de seconde : Fortune du personnage balzacien SOPHIE CARROT DOREL Mme CASTIGLIONE ANNÉE : 2005-2006 2 Table des matières INTRODUCTION ........................................................................................................................................... 3 I PRESENTATION DU PROJET.....

Rhinocéros, La Cantatrice chauve Sarraute, Pour un oui, pour un non Roman : Madame de La Fayette, La Princesse de Clèves Laclos, Les liaisons dangereuses Balzac, Le Père Goriot Stendhal, Le Rouge et le Noir Hugo, Les Misérables Flaubert, Madame Bovary Maupassant, Bel-Ami Zola, L’Assommoir Camus, L’Etranger Céline, Voyage au bout de la nuit Proust, « un amour de Swann » extrait de Du côté de chez Swann Robbe-Grillet, Djinns Argumentation : Montaigne, Sans commencement et sans fin (extraits

de Santillane TEXTE 2 H. de Balzac, Le Père Goriot D’UN TEXTE À L’AUTRE 2 Rétif de la Bretonne, La Paysanne pervertie ANALYSE D’IMAGE G. Courbet, Un enterrement à Ornans TEXTE 3 G. Flaubert, Madame Bovary D’UN TEXTE À L’AUTRE 3 D. Diderot, La Religieuse ÉTUDE D’ŒUVRE INTÉGRALE G. Flaubert, Madame Bovary TEXTE 1 D’UN TEXTE À L’AUTRE 1 HISTOIRE DES ARTS H. de Balzac, extrait du Père Goriot G. Courbet, L’Atelier du peintre E. Degas, Repasseuses H. de Toulouse-Lautrec, La Toilette 145 146 147

dans son essai La Morphologie du conte. C’est un récit toujours bref, complet, clos, que l’on peut schématiser de la façon suivante : Une situation initiale « stable » Un élément perturbateur qui établit une rupture dans le quotidien Des péripéties et des épreuves dans un parcours « initiatique » Une situation finale un dénouement heureux qui rétablit une situation « stable » Si le schéma narratif du conte est simple et même stéréotypé, en revanche, c’est un récit à interpréter. Il

dans son essai La Morphologie du conte. C’est un récit toujours bref, complet, clos, que l’on peut schématiser de la façon suivante : Une situation initiale « stable » Un élément perturbateur qui établit une rupture dans le quotidien Des péripéties et des épreuves dans un parcours « initiatique » Une situation finale un dénouement heureux qui rétablit une situation « stable » Si le schéma narratif du conte est simple et même stéréotypé, en revanche, c’est un récit à interpréter. Il

scénario : Observation Hypothèse Expérience validante ou non Conclusions éventuellement nouvelle hypo etc. La démarche scientifique se présente comme un petit drame, avec péripétie centrale nœud et dénouement. Le roman applique scénario de l’expérience scientifique. Prise au niveau métaphorique, fonctionne très bien. 6) L’esprit du siècle Zola lui-même dizaine d’années A.P. publications théoriques a

narratif C- Originalité des Lettres dʹune Péruvienne IV- Commentaire composé et dissertation IV- Annexes A- Notes de lecture B- « Littérature épistolaire », par Viala C- ʺLes genres épistolairesʺ, par François Jost V- Bibliographie 2 Mme de Graffigny, Lettres d’une Péruvienne (1747) Première partie Le roman au XVIIIè siècle : de la périphérie au centre de la République des belles lettres 3 Textes du XVIIIè siècle Le roman connaît, au XVIIIè siècle, une vogue considérable

sages Helvètes qui ne sont guère habitués à ce genre de manières. Et c’est ainsi que de farces en drames, avec une belle constance dans l’excès et l’exagération, ces « Valeureux » comparent leurs mœurs à celles des Suisses en d’invraisemblables péripéties entrelardées de pages de philosophie bavarde où sont abordés, avec le plus grand des aplombs, d’aussi vastes sujets que la vie, la mort, la guerre, la religion, etc. Ils rencontrent d’autres personnages du même acabit comme Jérémy ou Scipion, le

présente ces spectacles paradoxaux : C, ru;ueall r,monte en sa source, Un bauf gravit sur lin clocher... Un s,rpent déchire un vautour, Le feu brûle dedans la glace, Le soleil est devenu noir. Le monde du· rêve ou de la folie apparaît ainsi volontiers c()mme le reflet ou le double symétrique du monde « réel » le même à l'envers. Jean Rousset a recensé les nombreuses apparitions de ce motif du monde renversé dans les ballets de cour de cette époque l, et il cite cette phrase de Gracian qui pourrait en être

sages Helvètes qui ne sont guère habitués à ce genre de manières. Et c’est ainsi que de farces en drames, avec une belle constance dans l’excès et l’exagération, ces « Valeureux » comparent leurs mœurs à celles des Suisses en d’invraisemblables péripéties entrelardées de pages de philosophie bavarde où sont abordés, avec le plus grand des aplombs, d’aussi vastes sujets que la vie, la mort, la guerre, la religion, etc. Ils rencontrent d’autres personnages du même acabit comme Jérémy ou Scipion, le