Père Goriot Fin Tragique

Ce fut avec une politesse marquée que je le reconduisis dans l’antichambre [...]. Je serrai avec une effusion particulière sa main blanche et molle. »17 Comment ne pas se rappeler en contre-exemple le défi lancé à Rastignac par Vautrin dans Le Père Goriot : « Croisons nos pointes ! La mienne est dure et ne mollit jamais. »18 Seules les «lèvres rouges », lubriques, avides, continueront à hanter l’imagination obsessionnelle de Pozdnychev. Car il lui faut bien quelque prétexte pour attiser son feu,

composaient la totalité de la correspondance dont il est extrait» L'«éditeur», qui affectait dans son Avertissement de blâmer l'auteur d'avoir oser présenter comme celles de son temps des moeurs évidemment étrangères au siècles, réapparait dans une note en fin de volume pour interrompre le recueil. C'est sur un autre type d'illusion de réalité que Laclos mise ici: le lecteur (s'il est bon public) aura l'impression qu'aurait pu se poursuivre non le récit d'une aventure réellement vécue, mais une oeuvre d'imagination

12 à 15. 1 © Éditions Belin/Éditions Gallimard, 2009. Balzac et l a P e t i t e Ta i l l e u s e c h i n o i s e Luo et le narrateur sont considérés comme des intellectuels car leurs parents sont médecins — et qui plus est, dans le cas du père de Luo, un médecin traître car il a osé raconter qu’il avait soigné les dents de Mao Zedong et de sa femme. En tant que prétendus intellectuels et comme des millions d’autres Chinois pendant la Révolution culturelle, les deux jeunes gens sont donc

est très mouvementé et presque imaginaire car ceux-ci sont guidés et aveuglés par une passion souveraine et sans limite qui les pousse à tout entreprendre et à tout quitter pour l’âme sœur, ce qui va les amener à une fin tragique à laquelle peut assister le lecteur du début à la fin. On comprend bien que ce monde corrigé est donc la plupart du temps sous l’emprise de ce désir et de cette passion qui contrôlent toute la vie des personnages bien qu’ils ne soient pas très différents de nous. B)Des

2 (p. 166-167). Voir aussi le roman, pages 12 à 15. 1 Balzac et l a P e t i t e Ta i l l e u s e c h i n o i s e Luo et le narrateur sont considérés comme des intellectuels car leurs parents sont médecins — et qui plus est, dans le cas du père de Luo, un médecin traître car il a osé raconter qu’il avait soigné les dents de Mao Zedong et de sa femme. En tant que prétendus intellectuels et comme des millions d’autres Chinois pendant la Révolution culturelle, les deux jeunes gens sont donc

stricte reproduction du réel, ont également une influence importante au moment où la Révolution met fin aux illusions romantiques. Caractéristiques du Réalisme Le Réalisme puise ses thèmes dans l'observation du monde contemporain, social et historique : il s'intéresse aux choses, aux gens et aux situations qui n'étaient pas jusque là considérés comme artistiques. Ainsi, dès 1835, Balzac, dans Le Père Goriot, décrit un intérieur où tout est sale, nauséabond, délabré, écœurant. La création picturale et

sembla quil allait faire un bond du portique de la Madeleine au portique du Palais-Bourbon.Je tiens Maupassant pour un de nos grands conteurs-ns incomparablement matre de son mtier ... et qui a plusieurs fois prouv magistralement quil possdait le sens tragique dans la vie quotidienne - Roger Martin du Gard Le courant littraire auquel appartient Bel-Ami Le ralisme, qui, en raction aux excs du romantisme, ambitionne de dcrire la socit telle quelle est, sans lembellir. On ose parler dargent, de crasses,

proches et complices. Ce sera donc le sentiment qui va dominer dans tout le texte. Malgré cela, la fin du texte avec la mort de Rosa va nous faire ressentir de la pitié et de la tristesse pour Momo car au cour du texte le lecteur s’est attaché au fur et à mesure à ces deux personnages. Au contraire de Romain Gary, Emile Zola dans son roman « La Bête Humaine » veut tout de suite installer un cadre tragique. Le lecteur va ressentir dès le début du roman un sentiment de tristesse et de pitié avec la mort

celles de Shakespeare ; les scènes d'amour ou de meurtre. C – Lire une pièce de théâtre, c'est aussi avoir accès aux didascalies, dont on connaît l'importance dans le théâtre du XXe siècle.  Exemple : l'importance des indications de "Silence" dans Fin de partie de Samuel Beckett. Mais ces incursions de l'auteur dans notre appréhension du texte se substituent-elles pleinement à la réalisation scénique de l'œuvre dramatique ? Dans ce cas, pourquoi Beckett lui-même a-t-il tenu à faire représenter ses

1831) et le passé (le récit de Raphaël, de sa naissance en 1804 jusqu’en 1830). Les temps forts et les moments de «blanc» alternent. Le retour en arrière présente un grand intérêt dramatique. Le présent statique du début et le présent dynamique de la fin s’opposent. Le temps romanesque et le temps vécu s’opposent : dans la première partie, le temps est ralenti, puisque tout se passe en deux jours et une nuit ; puis, subitement, le temps s’accélère, malgré les tentatives de Raphaël pour le ralentir