Purgatoire

du merveilleux et du rêve, ou plutôt de l’entre-deux encore une fois, entre la veille et le sommeil, comme entre la vie et la mort, comme « flammes » et « ciel » opposent paradis et enfer pour placer ces fantômes dans un espace intermédiaire, un purgatoire, ce qui est porté à son comble avec Léa, qui clôt cette liste, « sur un fil, à deux doigts du vide, funambule, équilibriste ». Ce qui correspond bien sûr à la situation même du narrateur, lui-même sur un fil entre morts et vivants, passé et avenir

question du purgatoire et des indulgences27. On apprend que la pratique des indulgences est en place depuis le XIIIe siècle et qu’elle trouve ses fondements bien avant (bien qu’elle n’ait aucun fondement biblique). Olivi, peu enjoué par la Tradition, ne remit pas en cause le dogme essentiel du purgatoire mais sa position (ainsi que celle de ses disciples les Béguins) semble mitigée à cause d’« un ordre futur et universel qui passait par l’Eglise28. » Le franciscain définit le purgatoire comme une

offertes par l’Eglise elle-même. Francis Rapp (historien) volume sur l’Eglise à la fin du MA. La question du salut pour l’Eglise tourne autour de l’accumulation des mérites. C'est-à-dire qu’on veut apaiser la lourdeur de la peine que représente le purgatoire. En échange de réparations (aumône, prière, jeûne, pèlerinage…), les prélats remettent une partie de la punition. Seul le souverain pontife peut remettre intégralement la punition. Pour que la dette soit vraiment acquittée, les prélats peuvent

sentiments paroxystiques suscitant l’effroi : « terreur » et le chagrin : « pleurèrent ». En fait, c’est un acheminement vers une vie infernale rendue par un lexique manifeste : « enfer », « démon », « purgatoire » et des images fort suggestives dont on cite : « on eut dit des âme en peine aux soupiraux du purgatoire qui donne sur l’enfer ». La fête, quoiqu’elle avance progressivement vers la souffrance et la déchéance, égaye les prisonniers. Quant au narrateur, il y voit autre chose. Son impression est cernée

esprits et répliquer aux protestants. Plusieurs réaffirmations : L’idée que la foi catholique ne repose pas uniquement sur les écritures mais aussi sur la tradition, réaffirmation de la légitimité du culte de La Vierge et des Saints. La croyance au purgatoire est revalidée par l’Eglise, les sacrements au nombre de 7, le clergé médiateur entre Dieu et les Hommes également. Le concile s’achève sur l’écriture d’ »un catéchisme du consul de trente ». Ce concile produit un missel (un livre de messe).

omnisciente/zéro pour la description de la ville dans un paysage infernal qui justifie leur mouvement révolutionnaire -puis focalisation interne : « il se souvint » et « purgatoire » qui traduit une interprétation subjective présentée comme une ville de damnés -écriture d'ampleur lyrique : phrases amples et image des silhouettes de purgatoire et emphase : « qui souffre et qui sait qu'il mourra » -antithèse : « accouchât  ou mourût » qui montre nécessité d'agir avec la liaison avec la conjonction de coordination

disposée en forme de cintre et souvent des outils, des meubles ajoutaient au réalisme de la scène. Il y avait trois échafauds superposés représentant l’enfer, le purgatoire et le ciel. Dans le bas se trouvait l’enfer, figuré par une énorme gueule de diable, rouge, velue, et entourée de diablotins crachant du feu. Au milieu. C’était le purgatoire. Le décor était moins terrible il s’harmonisait avec le vénérable Adam et l’accorte Ève. Dans le haut enfin, le décor représentait le ciel. On y voyait, peints

(dons des pratiquants qui permettaient les dépenses du Vatican. Les catholiques avait inventé le purgatoire, pour absoudre les pêchés. Le système d’indulgence permettait de réduire de temps passé au purgatoire). En 1517, LUTHER publie ses 95 thèses où l’on retrouve l’essentiel de la foi protestante : - La salut uniquement par la foi, non pas par les bonnes œuvres. Pour les protestants, le purgatoire n’existe pas. Soit on va au paradis, soit en enfer. A la naissance, les protestants déterminent

Jésus-Christ, Art de Bien Mourir, extraits bibliques) ; tableaux peints ou littéraires décrivant l’enfer et le purgatoire ; sculptures des cathédrales, où d’affreuses gargouilles côtoient les statues des saints. Généralement, la masse populaire est épouvantée par l’idée de la mort et de la fin du monde : « Qui peut être sûr de son salut ? ». 8. Odieuses promesses d’échapper au purgatoire, les indulgences garantissent la rémission de la culpabilité et de la punition des péchés. Leur vente massive

de toute la société engendrée par le commerce des indulgences et profitent de l'essor de l'imprimerie pour faire circuler la Bible en langues vulgaires (allemand), en montrant qu'elle ne fait mention ni des saints, ni du culte de la Vierge, ni du Purgatoire. Commencée par Martin Luther en Allemagne et Ulrich Zwingli à Zurich, puis Martin Bucer à Strasbourg et plus tard Jean Calvin à Paris et Genève, la Réforme touche la majeure partie de l'Europe du Nord-Ouest. Les tentatives de conciliation ayant