Pure Innocence Vertu Sainte

LIVRE QUATRIÈME PAUCA MEÆ I. Pure Innocence ! Vertu sainte ! Ô les deux sommets d’ici-bas ! Où croissent, sans ombre et sans crainte, Les deux palmes des deux combats ! Palme du combat Ignorance ! Palme du combat Vérité ! L’âme, à travers sa transparence, Voit trembler leur double clarté. Innocence ! Vertu ! sublimes Même pour l’œil mort du méchant ! On voit dans l’azur ces deux cimes, L’une au levant, l’autre au couchant. Elles guident la nef qui sombre ; L’une est

conjugal N’alla point jusqu’au temps du troisième métal ? Ces mots ont dans sa bouche une emphase admirable : Mais je vous dirai, moi, sans alléguer la fable, Que si sous Adam même, et loin avant Noé, Le vice audacieux des hommes avoué A la triste innocence en tous lieux fit la guerre, Il demeura pourtant de l’honneur sur la terre : Qu’aux temps les plus féconds en Phrynés, en Laïs, Plus d’une Pénélope honora son pays ; Et que même aujourd’hui, sur ces fameux modèles, On peut trouver encor quelques

dormait dans l'ombre épaisse.  Le printemps embaumait, moins que votre jeunesse;  Les astres rayonnaient, moins que votre regard.  Moi, je parlais tout bas. C'est l'heure solennelle  Où l'âme aime à chanter son hymne le plus doux.  Voyant la nuit si pure, et vous voyant si belle,  J'ai dit aux astres d'or: Versez le ciel sur elle!  Et j'ai dit à vos yeux: Versez l'amour sur nous! Choix du poème : Mon bras pressait la taille frêle  Et souple comme le roseau;  Ton sein palpitait comme l'aile 

En effet, nous pouvons l'affirmer grâce au vers 5-6 : «Maintenant que du deuil qui m'a fait l'âme obscure » ; « Je sors, pâle et vainqueur ». 9. Les valeurs célébrées dans le permier poème qui sont prises dans le dernier sont : Amour, pure innocence, vertu sainte. 10. « Pauca Meae » se termine sur l'acceptation, vers une religion de l'amour : le poète ne se révolte plus contre le destin, il accepte la volonté divine, il se résigne à la perte de sa fille, il continuera à vivre. C’est la fin du deuil

Ces vers sont tirés de Heloise et Abelard "Chères sœurs, de mes fers compagnes innocentes Sous ces portiques saints colombes gémissantes, Vous qui ne connaissez que ces faibles vertus Que la religion donne... et que je n'ai plus ; Vous qui, dans les langueurs d'un esprit monastique, Ignorez de l'amour l'empire tyrannique ; Vous, enfin, qui, n'ayant que Dieu seul pour amant, Aimez par habitude et non par sentiment, Que vos cœurs sont heureux, puisqu'ils sont insensibles

①/ Un monument, reflet de la puissance de l’Église : la basilique Saint-Nazaire-et-Celse. A / La fondation 1/ La première église aurait été bâtie au VIe siècle, sous le règne de Theodoric, régent du royaume des Wisigoths. Le premier acte authentique mentionnant cette église date de 925. Le jeudi 12 juin 1096, le pape Urbain II vient à Carcassonne et bénit les pierres du chantier de la cathédrale Saint-Nazaire- et-Saint-Celse. L'édifice est achevé dans la première moitié du XIIe siècle.

Explication de texte : Lettre IV, de Julie. La nouvelle Héloïse est un roman épistolaire, publié par Jean-Jacques Rousseau en  1761. Cette œuvre en six parties relate la correspondance passionnée entre deux personnages Saint-Preux et Julie d'Etanges. Effectivement Saint-Preux est un jeune roturier chargé de l’éducation de Julie une jeune noble : tout deux finissent par tomber amoureux. Leurs différences sociales, font que le couple vit un amour impossible. Le passage que nous allions étudier

comprendre l’ingérence de la religion dans la vie privée des individus. Une fois baptisé, Hercule de Kerkabon tombe amoureux de sa marraine, Mlle de Saint-Ives, qu’il ne peut épouser sans consulter l’autorité pontificale. Le bonheur social est donc entravé par les différentes conventions, qui font de la religion et des sacrements de l’Eglise une pure invention humaine, rien de tout cela ne figurant dans la Bible – selon les dires de l’Ingénu. Puis, repoussant par hasard une invasion anglaise

l’intention est pure ». - Rien à se reprocher : « tout ce qui était en elle » = hyperbole. - Pour aider : « vous serez utile ». B) Un discours structuré - Connecteurs logiques : de construction « Premièrement »… ; de cause : « car » ; d’opposition : « bien que » , « mais » ; de condition : « à condition que » ; de conclusion : « ainsi ». - Le père Tout-à-tous argumente, étoffe, explique. - Utilisation d’un exemple pour appuyer sa thèse : « vous avez des exemples dans la sainte antiquité ».

Portrait moral : aimable, sociable, curieux. - Insistance sur les traits qui le différencient de la société occidentale. - Antithèse : « martial et doux » = imposant mais a l’air sympathique. B) Saint Dunstan et les Kerkabon - Saint Dunstan = personnage légendaire. - Ironie : « saint de profession » (l.1) car il n’est pas possible de choisir et la sainteté accordée après la mort. - Abbé de Kerkabon, un bénéficier (= qui reçoit de l’argent du tiers état et du roi), qualité présentée ironiquement