Psychédélisme

ayant vécu l'horreur de la Seconde Guerre Mondiale et partageant un caractère pessimiste et un puritanisme aigu, la jeunesse des années 60 a crée son propre idéal avec la contre-culture hippie, basée sur une imagerie colorée (le Flower Power, le psychédélisme...), un optimisme utopique et des moeurs débridés (liberté sexuelle...). Autre exemple, l'optimisme et la non-violence du mouvement hippie qui a marqué les années 60 ont fait place, à la décennie suivante, à l'anarchisme et à la violence du mouvement

artistique californienne des années 1960 et la musique des Beach Boys et IAO : Explorations psychédéliques en France, 1968- (2008) qui prend la forme d’un festival, porte un regard sur les dernières utopies d’art total portées par le phénomène du psychédélisme dans les années 1970, en pleine période de contestation sociale. L’exposition Insiders (2009) réalisée en collaboration avec arc en rêve centre d’architecture examine les nouveaux rituels sociaux et les formes alternatives et contemporaines du

La renaissance du cannabis dans les contre-cultures d’après guerre Dans les années 1950, Henri Michaux fit l’expérience des voyages intérieurs et il apparut, en France comme à l’étranger comme l’un des premiers penseurs des drogues et du psychédélisme (terme qu’il utilise dès 1955). 9 Dès le début des année 1960, cet intérêt psychédélique se développa également aux Etats-Unis. A cette époque, la psilocybine et le LSD font l’objet de recherches expérimentales à Harvard comme à Cambridge.

traditionnelles, le mode de vie de la génération de leurs parents et la société de consommation. Luverture à d›autres cultures, un besoin d›émancipation et la recherche de nouvelles perceptions sensorielles, les amenèrent aux expressions artistiques du psychédélisme. Dans leurs communautés, ils tentèrent de réaliser leur aspiration à vivre librement, dans des rapports humains qu›ils voulaient plus authentiques. En rupture avec les normes des générations précédentes, le mouvement a eu une influence culturelle

en évoluant. De nouveaux groupes sont apparus, apportant de nouveaux styles et de nouveaux idéaux ayant un impact différent sur la société. 2) Le rock des années 70/80. Dans les années 1970 apparaît un courant en opposition au psychédélisme et au « rêve Hippie » : le Glam Rock. Le développement du marché de la musique accompagne la naissance de ce courant qui propose une image « glamour » et « décadente ». Les artistes de l’époque proposent un rock « théâtral » et « baroque » qui

traditionnelles, le mode de vie de la génération de leurs parents et la société de consommation. L'ouverture à d'autres cultures, un besoin d'émancipation et la recherche de nouvelles perceptions sensorielles, les amenèrent aux expressions artistiques du psychédélisme. Dans leurs communautés, ils tentèrent de réaliser leur aspiration à vivre librement, dans des rapports humains qu'ils voulaient plus authentiques. En rupture avec les normes des générations précédentes, le mouvement a eu une influence culturelle

Harvard, est un ami d'Allen Ginsberg. Il est initié au LSD en 196193. L'expérience vécue sous LSD (mais aussi d'autres substances psychédéliques) est utilisée comme source d'inspiration, ce qui donne naissance à un nouveau genre artistique, le psychédélisme. Cependant, il est rare qu'une œuvre soit directement née sous l'emprise du LSD et dans ce cas, elle possède généralement un caractère rudimentaire9. Leary comprend qu'une substance aussi puissante court un fort risque d'être déclarée illégale

siècle après sa mort, que son œuvre continue à nous apprendre les règles du jeu pour «choisir ce qu'on veut dire, sans perdre la tête». Si l'on a souvent considéré, à tort, le conte de Carroll comme une œuvre hallucinée faisant la part belle au psychédélisme, le cinéma ne s'est pas (encore) engouffré dans cette voie. Certes, la version de Disney le touche du doigt mais le rock des années 1960 l'a beaucoup plus développé. Au rang de figure de proue, les hippies de Jefferson Airplane qui reprennent encore

l'architecture très semblable à ce qui fait la blob architecture dans ses projets de Walking City ou d'Instant City, ou encore Michael Webb avec son projet de Sin Centre. Il existait à l'époque une expérimentation architecturale intégrée au psychédélisme des années 1970 fort du son de la musique électronique (les « synthés » naissants) et de la lumière mise en jeu de couleurs et de mouvements. La Maison sans fin de Frederick Kiesler, qui ne fut pas construite, est un autre exemple de blob architecture

(« Minimal Art ») par son refus de mise en scène d'émotions ou d'expressions, son travail sur la perception dans l'espace et la simplification de ses effets de formes ou de couleur, mais aussi, plus tardivement (fin des années 60) de celle du « Psychédélisme » par sa recherche de trouble des perceptions sensorielles et l'usage de couleurs très vives et formes ondulatoires. 4. Analyse et interprétation «Dots obsessions » est une installation, c'est à dire un espace éphémère, à expérimenter et à