Préface Thème Rêve

merveilleuse clarté. Il inonde de sa lumière Ville et désert, Louvre et chaumière, Et les plaines et les hauteurs ; À tous d'en haut il la dévoile ; Car la poésie est l'étoile 80 Qui mène à Dieu rois et pasteurs. Analyse Dans la Préface des "Voix Intérieures", Hugo avait déjà parlé de la «fonction sérieuse» du poète, de sa mission civilisatrice. L'idée s'affirme et se précise ici : sans descendre dans l'arène politique, le poète doit guider les peuples ; il est l'annonciateur de

(Aurélia, p. 124) et le Cahier d’un retour au pays natal se présente comme un long poème qui évoque le passé esclavagiste du peuple martiniquais auquel Césaire appartient alors même qu’il exhorte ses compatriotes à se libérer. Quant au troisième thème du programme (« L’œuvre littéraire, ses propriétés, sa valeur »), toute œuvre peut être interrogée du point de vue de sa valeur, cela permet de réfléchir, par exemple, à ce qui fonde la littérarité d’un texte, aux critères de goût, à la notion de

77 2.ONIRISATION DU PAYSAGE 80 2. 1. Le sommeil 80 2. 2. Le rêve 81 Le Songe de Poliphile 83 Les cauchemars

désillusion  Lecture comparée d’un texte romantique (ex : Indiana, George Sand) ou d’une parodie du romantisme (Madame Bovary, Flaubert). Rapprochements avec l’héroïne de Maupassant : notion de « corpus ». Séances 3 et 4 : L’écriture réaliste ou « le rêve d’un monde plein » (P. Dufour) : la description comme accès au réel  GT lectures analytiques et cursives (choix possibles) - « habitant, habitat, habitudes » P. Hamon : personnages et lieux de vie - des mondes nouveaux en littérature :

passe Ne se rattrape guère... Que tout le temps perdu Ne se rattrape plus! Le printemps s'est enfui depuis longtemps déjà Craquent les feuilles mortes, brûlent les feux de bois À voir Paris si beau en cette fin d'automne Soudain je m'alanguis, je rêve, je frissonne Je tangue, je chavire, et comme la rengaine Je vais, je viens, je vire, je tourne, je me traîne Ton image me hante, je te parle tout bas Et j'ai le mal d'amour, et j'ai le mal de toi Dis, quand reviendras-tu? Dis, au moins le sais-tu

l’engagement. (cf. Théophile Gautier, Art pour l’art= gratuité de la poésie). L’œuvre d’art doit se suffire à elle-même. Elle est indépendante de toute cause ou intention, elle crée juste de la beauté. « Tout ce qui est utile est laid » ( T. Gautier, Préface de Melle de Maupin). Le poète est artisan du mot et évite les contingences historiques et atteint ainsi l’immortalité. 2) Mutation récente Pourtant, le projet de séparer la poésie de la vie sociale est difficile et illusoire : l’art est un

certainement lu, lui fut consacré en 1831. Toutefois, Gautier n’a gardé de ce mythe Maupin que l’idée du déguisement et sa vie aventureuse et libre. Mademoiselle de Maupin tient une place importante parmi les œuvres romantiques de l’époque. Sa célèbre Préface, qui fit scandale, est significative dans l’histoire de la littérature. Considérée comme un manifeste de la théorie de « l’art pour l’art », Gautier y fustige les visions moralistes et utilitaires de la littérature. Il y proclame sa conception de

D'une merveilleuse clarté. Il inonde de sa lumière Ville et désert, Louvre et chaumière, Et les plaines et les hauteurs ; À tous d'en haut il la dévoile ; Car la poésie est l'étoile 80 Qui mène à Dieu rois et pasteurs. Analyse Dans la Préface des "Voix Intérieures", Hugo avait déjà parlé de la «fonction sérieuse» du poète, de sa mission civilisatrice. L'idée s'affirme et se précise ici : sans descendre dans l'arène politique, le poète doit guider les peuples ; il est l'annonciateur de

Le temps qui fuit … Une malédiction pour tous . Sommaire Page 1 & 2 : Préface Page 3 & 4 : “Le pont Mirabeau” de Guillaume Appolinaire Page 5 & 6 : "L’Horloge" de Charles Baudelaire Page 7 & 8 : "Le Lac" de Alphonse de Lamartine Page 9 & 10 : "Le Ballet des heures" de Gérard de Nerval Page 11 & 12 : "Assied toi sur le bord" de Jean Baptiste Chassignet Page 13 & 14 : "Soleils Couchants" de Victor Hugo Page 15 & 16 : "Chansons d'automne" de Paul Verlaine

clair qu’il y a ici une différence entre eux. Poe, tout comme Maupassant, se lève contre le romantisme, soutenant l’idée de l’intelligence créatrice. Le conte a très souvent pour but la Vérité, parce qu’il est pratiquement impossible d’avoir comme thème d’un conte seulement le Beau. Dans son œuvre, le Français veut donner « la vision la plus complète, plus saisissante, plus probante que la réalité même » et non pas une photographie8. Il veut donc la vérité, tandis que Poe soutient l’art pour l’art