Préface Pour Anthologie Poétique Fantastique

réception et nous accorderons une attention encore plus soutenue aux travaux de Wolfgang Iser et Hans Robert Jauss qui défendent respectivement dans l’Acte de lecture et 8 GENETTE, Gérard, Palimpseste, la littérature au second degré, collection poétique, éd. Seuil, 1982.p.16. 10 Pour une esthétique de la réception l’idée qu’ « une œuvre d’art n’est jamais reçue comme tout à fait nouvelle, [qu]’elle évoque des choses déjà lues » 9 Les théories de la réception développées par l’Ecole de Constance

fragmentaire. Le monde est une table où brillent des objets qu’il faut à la fois séparer et réunir. L’espace de cette opération est le texte. La brièveté du texte peut justement servir ce dessein. Brièveté qu’on pourra, si l’on veut, aussi bien dire poétique. Car la microfiction peut avoir des affinités avec le haïku (dont on sait l’extraordinaire floraison aujourd’hui, et la remarquable productivité). Deux formes, très réduites, d’exercices d’écriture, dont les lieux mêmes de publication se trouvent

il affirma qu'il ne voulait qu’être poète, et, tandis qu’il promit à sa mère de lui envoyer bientôt des «fleurs singulières», il se brouilla avec son beau-père en qui il voyait le représentant d’une société terne et médiocre, hostile au souffle poétique. S’il avait des élans de frénésie, leur succédaient des heures d’ennui infini, si absolu qu’écoeuré par la débauche, il se laissait engloutir sans réagir. Cette torpeur stérile était aussi éloignée de l’oisiveté dorée du «lion» à la mode que de

spéculation, cette fameuse dimension philosophique caractéristique du romantisme allemand. On le considère aussi comme l’un des pionniers du fantastique, par sa capacité à lire le quotidien de manière étrange et inquiétante. Hoffmann connaîtra un grand succès en France, et l’on peut citer parmi ses descendants Théophile Gautier notamment ; le conte fantastique français doit beaucoup à Hoffmann. 1.2.2 Les automates (1814) → Nouvelle d’Hoffmann, révélatrice de l’intérêt et de la fascination de ce dernier

de Monfreid - Les Secrets de la mer Rouge, 1932) et les romans d'action et d'exotisme avec Jean Lartéguy (Les centurions, 1963), Jean Hougron (La Nuit indochinoise, 1950/1958) ou encore Louis Gardel (FortSaganne, 1980) . La science-fiction et le fantastique produisent également un nombre très important d'œuvres avec René Barjavel (La Nuit des temps, 1968), Michel Jeury (Le Temps incertain, 1973), Bernard Werber (Les Fourmis, 1991) … qui ont cependant une certaine difficulté à concurrencer les œuvre traduites

quittent la France et s’installent dans les cours italiennes et espagnoles. En ce moment de crise ils ont essayé de créer des genres peu habituels, comme des brefs romans comme Flamenca. On va essayer aussi de créer des chansonniers, des vastes anthologies pour éviter la disparition du genre. La poésie était destinée à être chanté, comme la chanson de geste. Le jeu de rime est complexe, compliqué. Les vers sont distribués en « coblas » (strophes). La dernière partie termine par la « tornada » ou

d'alors a pour fonction première de véhiculer les valeurs de la «classe» dominante et une certaine représentation du monde. Il produit ainsi, dans la veine didactique et allégorique, le Roman de la Rose, chef-d'œuvre datant du XIIIe siècle. Cette somme poétique de près de 22 000 vers, écrite pour sa première partie (4 000 vers environ) dans la première moitié du XIIIe siècle, a pour auteur Guillaume de Lorris: elle développe le récit courtois d'un songe où la Rose symbolise la Dame aimée et inaccessible

d'alors a pour fonction première de véhiculer les valeurs de la «classe» dominante et une certaine représentation du monde. Il produit ainsi, dans la veine didactique et allégorique, le Roman de la Rose, chef-d'œuvre datant du XIIIe siècle. Cette somme poétique de près de 22 000 vers, écrite pour sa première partie (4 000 vers environ) dans la première moitié du XIIIe siècle, a pour auteur Guillaume de Lorris: elle développe le récit courtois d'un songe où la Rose symbolise la Dame aimée et inaccessible

«déplacements-dégagements». Mais, en 1922, la découverte des ‘’Chants de Maldoror’’ de Lautréamont provoqua un «sursaut... qui bientôt déclenche en lui le besoin longtemps oublié d’écrire.». Ce qu’il fit à la suite d’un pari, débutant par des essais et des textes poétiques en prose que le romancier belge Franz Hellens, l’encourageant, accueillit dans sa revue d'avant-garde, ‘’Le disque vert’’, qui était un champ d'expériences littéraires. Honteux de son nom, il voulut choisir «un pseudonyme qui I'englobe, lui, ses

de l'Afrique lointaine... Me voici, nègre aux vastes espoirs... Me voici, prolétaire... Me voici, poète adolescent... Haïti, il y a des centaines d'années que j'écris ce nom sur le sable, et la mer toujours l'efface.» Commentaire Le recueil, préfacé par Édris Saint-Amand, publié à Port-au-Prince par l’imprimerie de l'État, 1945-1946, reçut un accueil exceptionnel et fit connaître rapidement son auteur. ____________________________________________________________ _____________________ En