Préface Les Regrets De Du Bellay

reconquérir : il sert si bien, et si volontiers, qu'on dirait à le voir qu'il n'a pas seulement perdu sa liberté mais bien gagné sa servitude. Il est vrai qu'au commencement on sert contraint et vaincu par la force ; mais les successeurs servent sans regret et font volontiers ce que leurs devanciers avaient fait par contrainte. Les hommes nés sous le joug, puis nourris et élevés dans la servitude, sans regarder plus avant, se contentent de vivre comme ils sont nés et ne pensent point avoir d'autres biens

roman, poésie, théâtre, essai, même si ce dernier a été cette année le moins exploité. La longueur des textes ne peut se satisfaire de normes contraignantes et obéit à un principe naturel de cohérence. Paraît-il plus facile d’expliquer un sonnet de Du Bellay que trois pages de Queneau, une courte scène de Racine qu’un long extrait de Beaumarchais ? Que les candidats se rassurent : l’examinateur a quelque conscience de la relative accessibilité de tel texte, de tel style, voire de tel auteur, et module

malheureuse. Le moindre détail lui suffit pour faire jaillir la vie. Propos recueillis par ÉTIENNE DE MONTETY » CORNEILLE Le Menteur, L’Illusion comique, Le Cid, Horace, Cinna, Polyeucte, Tite et Bérénice, Agésilas (28 janvier 2010) POÉSIE Du Bellay, Ronsard, Baudelaire, Verlaine, Rimbaud, Péguy, Apollinaire. (11 février 2010) La Bibliothèque 4 samedi 14 mars 2009 1 1 La Bibliothèque samedi 14 mars 2009 5 TESTEZ VOS CONNAISSANCES SUR LES AUTEURS DE « LA BIBLIOTHÈQUE » 1. Lequel

d'honneur est une oeuvre qui vaut mieux, et renferme au moins avec des sentiments vrais quelques descriptions intéres- santes. Là, sous les allégories de la forme, OctaA'ien de Saint- Gelais a laissé percer des souvenirs personnels, et les regrets qu'il exprime sur sa vie, follement dissipée dans les plaisirs, ne sont ni sans grâce ni sans mélancolie. Jean Le Maire de Belges. — La petite cour de Malines — où Marguerite d'Autriche, poète elle-même, se peignait « bannie de tout desbatement

de la polémique entre Nicole et Racine, l’enfant chéri des jansénistes, considéré comme renégat du jour où il se mit à écrire pour le théâtre. Baroque et théâtralité. En 1549, l’intelligentsia française coupe net nos racines médiévales. Du Bellay et Ronsard publient Défense et illustration de la langue française, manifeste de la Pléiade dont fait partie Jodelle, auteur de la tragédie Cléopâtre captive. Dès 1570, Catherine de Médicis, estimant qu’elles « portent malheur », ne veut plus voir

Philippe Soupault. b. La Préface de Cromwell (1827) de V. Hugo est considérée comme le manifeste du drame romantique mais on pourrait en dire autant d’Hernani, pièce autour de laquelle se sont affrontés, en 1830, partisans et adversaires de la nouvelle école romantique (livre de l’élève, pp. 24-25). Plusieurs textes de Zola sont considérés comme des manifestes du naturalisme : Le Roman expérimental (1880), la Préface de L’Assommoir (1877) (livre de l’élève, Texte 2, p. 23). La Préface de Germinie Lacerteux

____________________________________________________________ _____________________ ‘’Le libertinage’’ (1924) Recueil de textes --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ‘’Préface’’ Elle est disproportionnée par rapport à ce qui suit, et même souvent sans lien direct avec le reste de l'oeuvre. Ce n'en est pas moins un document important. tant pour la connaissance de I'auteur à cette date-là (il allait bientôt amorcer une

_________________________________________________________________________________ ‘’Le libertinage’’ (1924) Recueil de textes --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ‘’Préface’’ Elle est disproportionnée par rapport à ce qui suit, et même souvent sans lien direct avec le reste de l'oeuvre. Ce n'en est pas moins un document important. tant pour la connaissance de I'auteur à cette date-là (il allait bientôt amorcer une évolution

ce qu’il dit, mais il ne sait pas ce qu’il va dire. » Du reste, dans ce désordre, il y a tant d’esprit, de science, de profondeur, de pensées ingénieuses et justes, qu’on est heureux de le suivre partout où il va ; il parle si agréablement qu’on regrette de le quitter ; c’est le causeur le plus instruit, le plus spirituel qu’on puisse rencontrer.   De même que Rabelais, Montaigne attaqua les travers de son époque : les superstitions de l’Église, les mœurs désordonnées des moines, les injustices judiciaires

les plus sauvages - soient les plus attirantes. On le sait, l'imagination des auteurs de la Renaissance et du siècle classique s'est particulièrement attachée à l'antiquité grecque et romaine. C'est en s'appuyant sur le prestige du latin que du Bellay a défendu la langue française et c'est chez Euripide, Eschyle ou Sophocle que les tragédiens du Grand Siècle puisaient leurs sujets. Au début du 19ème siècle, les références changent. Désormais, les références à l'antiquité apparaissent désincarnées